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Cyteen, vol. 1

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Cyteen, vol. 1
Название: Cyteen, vol. 1
Автор: Cherryh C. J.
Дата добавления: 16 январь 2020
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Cyteen, vol. 1 - читать бесплатно онлайн , автор Cherryh C. J.
Ariane Emory, politicienne habile, impose ses volont?s au Conseil des Neuf qui gouverne l'Union des mondes de l'Espace profond.     Ariane Emory, administratrice autoritaire, dirige d'une main de fer les laboratoires de Reseune, sp?cialis?s dans la production d'?tres humains  : les azis, travailleurs et soldats ?lev?s, conditionn?s et poss?d?s par leurs cr?ateurs.     Ariane Emory, scientifique de g?nie, n'h?site pas ? se livrer ? des manipulations — g?n?tiques et autres. Femme corrompue, elle ne recule devant rien — pas m?me le chantage et le viol — pour parvenir ? ses fins...     Mais certaines de ses exp?riences restent inachev?es. Pour les mener ? bien, Ariane Emory doit poursuivre son impossible qu?te. Acqu?rir l'immortalit?, l'apanage des dieux...

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Il la dévisageait malgré tout. Elle le trouvait aussi joli qu’Ollie. Il ne l’observait pas comme les autres adultes et elle eut l’impression qu’il n’aurait pas dû se comporter de la sorte. Mais elle refusait de regarder ailleurs, fascinée. L’azi aux cheveux roux restait près de lui, mais il n’avait pas d’importance. Seul cet homme en avait. Il la fixait, et elle eût pourtant juré ne l’avoir encore jamais rencontré. Il n’était pas venu leur rendre visite. Il ne lui avait pas apporté de cadeaux.

Elle se rapprocha, ce qui parut déplaire à l’azi. Il posa la main sur l’épaule de son compagnon, comme s’il pensait qu’elle allait l’embêter. Mais le CIT fixait Ari avec crainte. On aurait pu croire qu’elleétait sa maman, et qu’il avait été polisson.

Il était Ari. Elle était maman. Et l’azi était Ollie quand maman se mettait en colère.

Puis l’azi leva les yeux et parut effrayé. Elle tourna la tête.

Maman arrivait. Mais elle s’immobilisa à l’instant où Ari la vit.

Les convives venaient de se figer. Ils les observaient. Elle n’entendait plus une seule parole. Il n’y avait que la musique et tous étaient paralysés par la peur.

Elle s’avança vers maman.

Ils sursautèrent.

Elle s’arrêta. Ils sursautèrent à nouveau. Tous, même maman.

C’était ellequi avait fait cela.

Elle regarda maman. Un sursaut.

Elle regarda l’inconnu.

Un sursaut. Collectif.

Elle avait jusqu’alors ignoré pouvoir faire des choses pareilles.

Maman la gronderait. Ollie était déjà en colère.

Et dès l’instant où maman crierait, de toute façon, elle n’aurait plus rien à perdre.

Elle alla vers l’azi roux et son compagnon qui semblaient penser qu’elle allait les gronder, à en juger par leurs expressions.

Les mains de l’homme étaient très fines, autant que celles d’Ollie auquel il ressemblait beaucoup. Tous paraissaient le juger dangereux, mais ils se trompaient. Elle le savait. C’était luiqui avait peur d’elle.

Elle arriva et prit sa main. Tous se pliaient à ses volontés. Elle jouait à maman. Comme avec Nelly.

Elle aimaitça.

— Je m’appelle Ari, fit-elle.

— Moi, c’est Justin, répondit-il.

Au milieu d’un profond silence.

— Je vais aller à une fête, chez Valery.

Jane Strassen vint récupérer l’enfant. Avec fermeté. Grant s’interposa et posa la main sur l’épaule de Justin, pour l’obliger à se détourner.

Ils partirent. C’était l’unique solution.

— Merde, grommela Grant une fois de retour dans leur appartement. S’ils n’avaient pas été pris de panique, il ne se serait rien passé. Rien du tout. Elle a perçu leur tension. Elle l’a captée comme un programme vid.

— Il fallait que je vienne, déclara Justin.

Il n’aurait pu en expliquer les raisons, hormis que tous disaient qu’elle étaitAri et qu’il n’avait pu le croire avant de la voir de ses propres yeux.

7

— Bonne nuit, mon ange, dit maman.

Elle l’embrassa. Ari tendit les bras pour l’étreindre et lui rendre son baiser. Smack !

Maman sortit de la chambre et tout devint noir. Ari se pelotonna au fond de son lit avec Poo-Poo. Elle se sentait pleine de pâtisseries et de punch. Elle ferma les yeux et revit tous ces gens couverts de paillettes, Ollie qui lui apportait une part de gâteau et les convives qui la regardaient. La fête de Valery s’était révélée plus amusante. Ils avaient joué aux chaises musicales et reçu des cocardes. La sienne était une étoile miroitante. Celle de Valery avait la forme d’une balle. Tout s’était très bien passé, sauf pour la jolie lampe de sera Schwartz.

Elle aurait aimé que ce soit tous les jours le nouvel an.

— Va-t-elle bien ? demanda Ollie.

Ils étaient dans la chambre. Jane hocha la tête, pendant qu’il déboutonnait son corsage.

— Je regrette vraiment, serac

— N’en parlons plus. Ne t’inquiète pas. Tout va bien.

Il défit le dernier bouton et elle fit glisser le chemisier argenté le long de ses bras, avant de le jeter sur le dossier du fauteuil. L’azi tremblait encore.

Elle aussi, en fait. À cause de cette maudite idée de Denys et de Giraud.

Autrefois, Olga avait présenté sa fille à ses invités en l’exhibant comme un mannequin en herbe. Elle l’avait ainsi immergée dans la tension d’une soirée mondaine, de quoi écorcher ses nerfs déjà à fleur de peau.

Mais ils ne pouvaient lever le rideau du secret, ce qui limitait leur accès à l’atmosphère tendue qui régnait dans Reseune.

Uniquement la Famille. Dans toute sa splendeur et ses bassesses.

Une certaine quantité de sucre dans un métabolisme soumis à de fréquentes analyses, de non-pas-ça, de tiens-toi-bien-Ari et de promesses leur avaient permis de s’assurer que cette enfant de quatre ans serait hypertendue.

Mais c’était l’estomac de Jane qui paraissait s’être noué.

8

Justin ferma sa veste et fourra ses mains dans ses poches pour emprunter avec Grant l’allée extérieure qui conduisait de la Résidence aux bureaux. Ils marchaient sans hâte, malgré la fraîcheur de cette matinée du jour de l’an où tous tentaient encore de se remettre des excès de la nuit.

Il s’arrêta près de l’étang et se pencha pour donner à manger aux poissons. Les koïs le connaissaient. Ils l’avaient attendu. Ils remontèrent en frétillant sous le lotus ourlé de brun de la petite mare encastrée entre les immeubles, ce domaine aquatique où ils distrayaient les enfants de la Maison et se reproduisaient sans paraître souffrir d’être exilés si loin de leur monde d’origine.

Le vieil ancêtre blanc tacheté d’orangé avait reçu de la nourriture de cette main à l’époque où elle appartenait encore à un enfant. Il la voyait désormais chaque jour, depuis que Jordan était parti et que Justin et Grant allaient dans le jardin à la moindre occasion. Chaque matin.

Des micros-paraboles pouvaient capter leurs voix, les suivre où qu’ils aillent, mais les agents de la sécurité ne devaient pas se compliquer l’existence, surtout un premier de l’an. Sans doute se contentaient-ils de se brancher par instants sur le moniteur de leur appartement.

Ils ne perdaient pas leur temps à épier deux paisibles concepteurs de bandes qui n’avaient pas attiré l’attention sur eux depuis des années. Ils auraient pu les soumettre à un psychosondage à tout moment. Qu’ils s’en soient abstenusc cela paraissait indiquer qu’ils ne s’intéressaient pas à eux. Pour l’instant, tout au moins.

Mais ils devaient être à nouveau très prudents.

— Il a faim, dit Justin qui se référait au koï blanc. C’est l’hiver, et les enfants les oublient.

Grant s’assit près de lui, sur un rocher.

— Une différence supplémentaire entre nous. Des jeunes azis s’en souviendraient.

Justin rit, malgré son angoisse.

— Vous nous êtes si supérieurs.

Son ami haussa les épaules.

— Les hommes-nés ne peuvent voir ce qui ne correspond pas à leurs normes.

Un autre bout de biscuit tomba dans la mare et un koï le happa. Les remous firent danser le lotus.

— Je te le dis, tous les problèmes rencontrés lors de la prise de contact avec des extraterrestres sont dus à vos idées préconçues. C’est nous qu’ils devraient charger des missions de ce genre.

— Et dire que tu te sentais dépaysé à Novgorod.

— Nous. Toi et moi. Je ne pensais pas à ces choses, à l’époque.

Une longue pause. Justin tenait toujours la serviette qui avait contenu les biscuits.

— Je regrette tant qu’il n’y ait pas eu un lieu où nous aurions pu nous réfugier.

— N’y pense plus.

Ce n’était pas de Novgorod que Grant voulait parler. Brusquement, les ombres furent de retour. Le froid revenait, apporté par le vent.

— Non. Tout va bien.

Justin hocha la tête, sans rien dire. Ils étaient si proches. Ils avaient reçu des lettres de Jordan. Elles ressemblaient à des napperons en dentelle, tant il y avait de phrases découpées dans chaque feuille. Mais ils avaient pu lire : Bonjour, mon fils. J’ai appris que tu vas bien, ainsi que Grant. Je lis et relis toutes tes lettres. Les plus anciennes commencent à s’effriter. Envoie-m’en d’autres.

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