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Cyteen, vol. 1

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Cyteen, vol. 1
Название: Cyteen, vol. 1
Автор: Cherryh C. J.
Дата добавления: 16 январь 2020
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Cyteen, vol. 1 - читать бесплатно онлайн , автор Cherryh C. J.
Ariane Emory, politicienne habile, impose ses volont?s au Conseil des Neuf qui gouverne l'Union des mondes de l'Espace profond.     Ariane Emory, administratrice autoritaire, dirige d'une main de fer les laboratoires de Reseune, sp?cialis?s dans la production d'?tres humains  : les azis, travailleurs et soldats ?lev?s, conditionn?s et poss?d?s par leurs cr?ateurs.     Ariane Emory, scientifique de g?nie, n'h?site pas ? se livrer ? des manipulations — g?n?tiques et autres. Femme corrompue, elle ne recule devant rien — pas m?me le chantage et le viol — pour parvenir ? ses fins...     Mais certaines de ses exp?riences restent inachev?es. Pour les mener ? bien, Ariane Emory doit poursuivre son impossible qu?te. Acqu?rir l'immortalit?, l'apanage des dieux...

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Son sens de l’humour est intact, avait-il commenté.

Et ils lavaient lue et relue, en quête d’indices qui leur permettraient de se faire une opinion sur l’état d’esprit de Jordan. Ils avaient lu et relu le reste de cette correspondance : des pages et des pages de bulletins météorologiques entrecoupés de commentaires sur Paulc Paul et moi.Un autre élément à même de les rassurer.

La situation évolue, avait répondu Denys le jour où Justin s’était enhardi au point de lui demander un échange de bandes audio. Ou un contact téléphonique, sous surveillance.

Et il s’en était fallu de peu qu’il n’obtînt cette autorisation.

— Je suis malgré tout inquiet, déclara Justin. Il est impératif qu’ils ne puissent rien nous reprocher pendant encore quelque temps. Et je doute d’ailleurs que ce soit suffisant. Ils n’ont aucun besoin d’un prétexte.

— Ce sont eux qui ont fait venir cette gosse. Et ils ne nous ont pas interdit d’aller à cette réception. Ils n’avaient sans doute pas prévu ce qui allait se passer, mais nous n’y sommes pour rien. Une salle bondée de psychologuesc qui se figent tous en même temps. Ils ont influencé son comportement. Elle s’intéressait à eux,pas à nous. Un flux de pensée collective. Des hommes-nés. Ils ne désiraient pas qu’une telle chose se produise, tout en le souhaitant au niveau de l’inconscient. Ils ont organisé cette soirée pour la mettre en vedette, et le résultat a dépassé leurs espérancesc elle a démontré ce qu’ils espéraient prouver, sans pour autant que ce soit probant. Nous avons pu l’influencer. Nous l’observions. Elle m’a surpris en train de l’étudier. Mon intérêt a dû éveiller sa curiosité. Elle a quatre ans, Justin. Et tous les invités ont sursauté. Quelle était la réaction la plus naturelle, pour une enfant de son âge ?

— Courir se réfugier sous les jupes de sa mère, bordel. C’est ce qu’elle aurait fait, si tous ne s’étaient pas alors sentis soulagés. Elle la perçu et a eu cette expressionc

Ses épaules furent parcourues par un frisson qui descendit ensuite le long de son cou. Puis il serra la bride à son imagination, afin de réfléchir. Une activité à laquelle nul ne semblait s’être adonné, la veille.

— T’arrive-t-il de penser aux lacunes de la mémoire des CIT ? demanda Grant. Flux de pensées. Vous faites des songes prophétiques. Turêves qu’un homme boit un verre de lait. Une semaine plus tard tu vois Yanni qui prend un thé et cette vision a sur toi un impact. Tu lui superposes ce que tu as vu en dormant et tu es prêt à jurer que tu as déjà vécu cet instant. Ça m’est arrivé à deux occasions, mais je me suis empressé d’aller prendre une bande. Écoute-moi. Je n’exclus pas que la conduite de cette gosse puisse signifier quelque chose, mais j’attends pour me prononcer que d’autres éléments le confirment. Si tu veux mon avis, tous les CIT présents ont en quelque sorte fait un rêve. Toi inclus. Une hallucination collective. Pendant trente secondes, les seules personnes lucides ont été cette fillette et les azis, quant à eux placés sous l’influence de leurs CIT et dépassés par les événements.

— Toi excepté ?

— Je vous observais, toi etelle.

Justin soupira et sentit une partie de sa nervosité le quitter. Ce n’était pas une nouveauté. Grant disait vrai, une foule de psychologues avaient oublié leur science. Pensée-flux. Nuances de valeur.

— Hauptmann peut aller au diable, marmonna-t-il. Je souscris à l’émorysme.

Deux autres inspirations silencieuses. Il pouvait désormais se rappeler la scène en la dépouillant de son contenu émotionnel et voir la fillettec au lieu de la femme. Je vais aller à une fête, chez Valery.

Pas la moindre malice, dans ces propos. Elle ne jouait pas une comédie. Elle avait levé vers lui le visage innocent d’une enfant qui lui proposait : soyons amis. Eux et Nous. Une offre de paix, peut-être ? Il avait oublié ses propres souvenirs d’enfance. Jacobs, un spécialiste du psych des citoyens, pourrait lui apprendre à quoi ressemblait celui d’une CIT de quatre ans. Mais en lançant son filet dans des eaux aussi troubles il risquait de faire remonter à la surface certaines choses qu’il ne souhaitait pas revoir, comme par exemple les traits de Jordan à trente ans.

Lui et Grant, qui nourrissaient les poissons. À cinq ou six ans. Il ne savait plus avec précision. C’était un de ses plus anciens souvenirs et il ne réussissait pas à le situer à sa place chronologique.

Il était en sueur.

Pourquoi ? Pourquoi ai-je de telles réactions ?

Qu’est-ce qui ne tourne pas rond, en moi ?

Des murs.

Les enfantsc ils ne l’intéressaient guère. Pas du tout, même. Il avait rejeté toute opportunité d’en apprendre plus à leur sujet et fui sa propre enfance comme une contrée où il ne pourrait jamais retourner. Et l’importance que Reseune accordait à ce Projet l’emplissait de dégoût.

Il n’était qu’un imbécile de vingt-trois ans qui effectuait un travail de routine, sans exploiter ses possibilités. Il s’abstenait d’avoir la moindre pensée originale. Il se contentait de suivre la voie qu’on lui avait tracée. Il n’utilisait presque aucune bande, parce qu’il les assimilait à des symboles d’impuissance et qu’elles abaissaient les barrières bloquant l’accès à certaines zones de son esprit où il refusait de s’aventurer.

Elles abattaient les murailles dressées autour de cette époque,de Jordan, de tout ce qui s’était passéc et cela attisait sa colère, rendait ses paumes moites. Il ne tenait pas à être mêlé àc

Mais ils l’étaient déjà, àleur corps défendant.

— C’est un piège, pas vrai ? Ton psychset ne te permet pas de voir les mêmes choses que moi, mais est-ce valable pour elle ?Elle possède cette capacité de perception de la pensée collective au même titre que tous les autres CIT.

— Tu reconnais que j’ai vu juste.

— Tous les hommes-nés ont fait preuve d’une stupidité sans bornes. Mais peut-être avons-nous réagi à une chose que tu ne pouvais percevoir.

— Flux. Flux. Vases de Klein. Vrai et faux. Je me félicite de savoir en permanence sur quelle planète je vis. Et de la voir sans y superposer le passé ou l’avenir.

— Merde. J’aimerais parfois pouvoir emprunter ta bande.

Grant secoua la tête.

— Tu as raison, lorsque tu parles de ce que je ne peux relever. Je sais que tu perçois des choses qui m’échappent. Cela m’ennuie. J’ai conscience d’être dans l’impossibilité de voir là situation sous le même jour qu’un CIT. Je me sers de la logique pour prévoir ce que tu décideras de faire, mais sans assimiler le flux pour autant.

— Tu veux dire que les chemins que tu suis sont si profonds que tu ne les vois pas.

Il ne pouvait renoncer à poursuivre cet étemel débat entre les tenants des théories d’Hauptmann et ceux qui soutenaient celles d’Emory. Grant abordait ce sujet à tout bout de champ, et il recommençait. Sous tout cela, un point de vue clinique : Sors de ce cercle vicieux, Justin. Ne te contente pas de réagir. Mets ton esprit à contribution.

— Ce que je veux dire, c’est que si nous étions tous des azis nous n’aurions pas de tels problèmes. Et ellenon plus : ils n’auraient qu’à installer ce foutu psychset et elle serait en tout point conforme à leurs désirs. Mais elle n’est pas une azie. Eux non plus. Ils ne recherchent pas le rationalisme, ce n’est pas leur politique. À mes yeux, tu es aussi sens dessus dessous qu’eux et j’aimerais bien que tu suives mes conseils. Baisse la tête, refuse les hallucinations et abstiens-toi de réagir. Ils ne nous chercheront pas d’ennuis avant longtemps. Nous avons le temps de nous y préparer.

— Il existe une chose que je ne peux contester. Nous n’avons pas affaire à des azis. La prudence leur fait cruellement défaut. Et si quoi que ce soit va de travers au cours de la semaine prochaine, ils se diront que c’est ma faute. Il suffit que cette gosse croise mon chemin pourc pour que je sois coupable. Les faits n’entrent pas en ligne de compte. Je crains qu’elle ne vienne de nous faire perdre toute possibilité d’obtenir une liaison directe avec Jordan. Bon sang, ils risquent même de nous interdire de poursuivre notre correspondancec

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