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La main coupee (Отрезанная рука)

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La main coupee (Отрезанная рука)
Название: La main coupee (Отрезанная рука)
Дата добавления: 15 январь 2020
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La main coupee (Отрезанная рука) - читать бесплатно онлайн , автор Аллен Марсель

продолжение серии книг про Фантомаса

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Bouzille, qui n’en était pas à une opinion près, changea aussitôt de batteries :

— Et puis non, m’sieur Juve, dit-il, tenez, ça me fait de la peine de vous mentir. M’sieur Fandor vous a dit la vérité. Bien sûr que l’officier était prisonnier ici. Même qu’il m’a donné trois louis pour que je le laisse s’en aller, pendant que m’sieur Fandor allait vous chercher.

Et Bouzille, tout en parlant, considérait Juve du coin de l’œil, se demandant qu’elle allait être l’attitude du policier.

Malheureusement, Bouzille, s’il était rusé n’était point prévoyant.

— L’animal, songeait Juve, qui ne pouvait arriver à maîtriser son émotion, il me paiera ça. Oui ou non, Ivan Ivanovitch était-il ici ? Je n’en saurai jamais rien, pardinne. Bouzille ment comme il respire.

Brusquement, Juve prit une décision.

— Bouzille, ordonna-t-il, sévère, ça suffit comme ça. Puisque vous ne pouvez pas me répondre une seule fois la vérité quand je vous interroge gentiment, je vais me fâcher. Nous verrons bien qui de nous sera le plus fort. Suivez-moi.

— Où ça, m’sieur Juve ?

— En prison.

— En prison, mais je n’ai jamais rien fait de mal, je suis un martyr, monsieur Juve. Justement, moi je cherche à faire plaisir à tout le monde, c’est pas d’ma faute, ce qui arrive.

— Tant pis, dit le policier.

— C’est un monde, monsieur Juve.

— Taisez-vous, vous parlerez, Bouzille, quand on vous interrogera.

À Bouzille effaré, Juve passait les menottes.

— Marchez, maintenant.

— Mais, m’sieur Juve.

— Parlez toujours, Bouzille.

On entendait justement le ronron d’une voiture. Quand elle parut sur la route, Juve reconnut l’automobile de Conchita Conchas.

Le policier se planta au travers de la route.

— Au nom de la loi, commença-t-il…

Et Juve n’hésita pas, dans la hâte qu’il avait d’arriver à rejoindre Fandor pour tirer au clair la mystérieuse aventure d’Ivan Ivanovitch, à réquisitionner l’auto de l’Espagnole.

— Conduisez-moi, ordonna-t-il au chauffeur ébahi.

Bouzille monta derrière lui.

— En route. Bouzille, vous apprendrez une bonne fois pour toutes qu’on ne se moque pas de moi impunément.

Bouzille ne répondit rien. Il réfléchit à la façon dont il pourrait tirer parti des événements, et bien qu’il eût le cerveau fertile en combinaisons de toutes sortes, il devait s’avouer qu’il ne voyait rien de profitable dans tout ce qui lui arrivait ou qui menaçait de lui arriver.

— Y a pas de justice, grommela Bouzille. Quand je verrai le Président de la République, je me plaindrai à lui.

25 – L’ENVELOPPE AUX BILLETS DE MILLE

Tandis que Juve s’en allait, tête basse, persuadé que Fandor l’envoyait à la demeure de Bouzille pour se débarrasser de lui, le journaliste revenait à pas lents chez Isabelle de Guerray.

C’est que Fandor, persuadé que Juve se trompait, venait de décider qu’il devait avant tout éclaircir la question de la fameuse inscription découverte par Juve sur le mur de la chambre d’Isabelle de Guerray.

Et, surtout, ne pouvait-on découvrir à l’intérieur de la villa aucune autre trace plus intéressante, plus sincère et ne compromettant plus ce malheureux Ivan Ivanovitch, que tout accablait et que Juve croyait coupable ?

Fandor aurait à ce moment donné tout au monde pour découvrir un indice séparant nettement la personnalité inconnue de l’assassin de la personnalité d’Ivan Ivanovitch. Au point où Juve et lui en étaient de l’enquête, ils n’étaient sûrs que d’un seul fait : Fantômas était derrière les crimes qui désolaient Monaco.

Mais sous quelle personnalité ?

Si Juve voulait penser qu’il se dissimulait sous l’apparence d’Ivan Ivanovitch, Fandor entendait démontrer qu’il n’en était rien.

« N’empêche, se dit le journaliste, ce n’est pas ici que je ferai progresser mon enquête.

La villa tragique, en effet, était bouleversée de fond en comble. Juve y avait travaillé, puis les policiers de la Principauté.

« Que faire ? se demandait Fandor, et aussitôt, le rideau se fendit. En un éclair le jeune homme comprit ce qui avait pu conduire le Maître du Crime à l’assassinat de la demi-mondaine.

En tuant Meynan, Fantômas cherchait à s’assurer la clé des coffres du Casino. Il était venu ici, ensuite, pour se procurer le mot de passe, le sésame ouvre-toi.

De là à croire que le bandit invisible, en ce moment même était en train de forcer, avec une tranquille audace, la chambre de ses rêves, il n’y avait qu’un pas.

— Courons au Casino, se dit Fandor.

Et dès l’entrée, il aperçut le commandant du Skobeleff.

Ivan Ivanovitch tournait le dos. Appuyé contre une fenêtre, il regardait vaguement le parc, battant la charge sur la vitre, et de l’autre main, tirant d’une de ses cigarettes de carton de minces bouffées.

Or – et Fandor ne perdait pas un mot de la conversation qui s’engageait – un huissier à chaîne du Casino venait de s’approcher du commandant du Skobeleffet très respectueusement :

— Monsieur Ivan Ivanovitch voudrait-il m’accorder un instant ?

— À vous, mon ami, pourquoi ?

— Je suis chargé de remettre à monsieur cette enveloppe.

— Tiens. Donnez. Et de la part de qui ?

— De la part de la Direction.

— Il y a une réponse ?

— Non, monsieur, je ne crois pas.

— Attendez un instant.

Comment se fait-il que Fandor, dès les premiers mots, avait dressé l’oreille ?

Il y avait certainement là un effet du flair tout spécial qui finit par permettre aux détectives de prévoir, en quelque sorte, la marche des événements.

Ivan, d’ailleurs, semblait fort étonné. Tirant de sa poche un mince canif, il s’occupait à ouvrir l’enveloppe, demandant :

— Vous êtes certain de ne pas vous tromper, mon ami ? Je ne vois pas ce que la direction peut avoir à me communiquer ?

Mais l’officier n’acheva pas.

Soudain il sursauta, il fronça des sourcils, il demanda d’une voix blanche de colère :

— Ah çà, qu’est-ce que c’est que cette plaisanterie ? que signifie cet envoi ?

Et devant l’huissier interdit, Ivan Ivanovitch tira de l’enveloppe une liasse de billets de banque.

— Mon commandant n’est pas au courant ? demanda stupéfait l’employé du Casino. La direction m’a pourtant bien recommandé de lui remettre ceci en mains propres.

Auprès être devenu très pâle, Ivan Ivanovitch, brusquement, devenait fort rouge. Une vive colère semblait s’emparer de lui. Il répondit brusquement :

— Eh bien, en voilà assez. Je ne sais pas à quoi a pensé la direction. Je ne sache pas qu’elle me doive de l’argent, mais moins encore qu’elle puisse m’en faire porter ou offrir. Rapportez cela à qui vous envoie et dites, je vous prie, qu’Ivan Ivanovitch n’a pas l’habitude de recevoir de l’argent sous enveloppe fermée sans qu’un mot y soit joint, sans qu’on explique. C’est injurieux, ce sont des procédés de goujat. On voudrait m’acheter qu’on n’agirait pas autrement.

Là-dessus, tournant le dos à l’huissier absolument décontenancé, le commandant du Skobeleff, redressé dans un sursaut d’indignation, était parti à toute allure.

Mais que diable tout cela pouvait-il signifier ?

Fandor qui, dissimulé derrière la tenture, avait entendu la réponse de l’officier russe, qui n’avait pas perdu un mot de ce dialogue, qui avait remarqué la stupéfaction de l’huissier, Fandor se le demandait, tout étonné lui-même. Voilà que le Casino faisait porter de l’argent à Ivan Ivanovitch. Si, par malheur, Ivan Ivanovitch avait accepté cette somme, il aurait paru se prêter au moins à d’étranges manœuvres. Mais l’officier avait refusé avec une énergie, une colère auxquelles on ne pouvait se tromper.

Sans doute il avait fort perdu au jeu, mais il n’entendait pas qu’on le remboursât, il se conduisait fort dignement, en homme d’honneur.

Mais Fandor hochait la tête, voilà qui retardait l’entretien qu’il s’était promis d’avoir avec l’officier. Sur ce, il avait perdu sa trace, avait cru le voir passer dans le jardin, y avait couru et fait buisson creux.

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