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La main coupee (Отрезанная рука)

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La main coupee (Отрезанная рука)
Название: La main coupee (Отрезанная рука)
Дата добавления: 15 январь 2020
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La main coupee (Отрезанная рука) - читать бесплатно онлайн , автор Аллен Марсель

продолжение серии книг про Фантомаса

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Toujours aucun bruit. Fandor le premier décida de sortir de la cachette.

Lentement, il souleva la plaque, passa la tête, regarda autour de lui.

Ne voyant rien, le journaliste s’enhardit, remonta l’escalier, offrant la main à la fille de Fantômas qui d’ailleurs n’hésita pas à la prendre.

Les deux jeunes gens étaient revenus à la surface du sol.

— Pour vous, mademoiselle, dit Fandor, j’ai consenti à me dissimuler. Mais peut-être ai-je perdu une belle occasion de m’emparer de Fantômas.

— Fantômas, qui nous prouve que c’était lui et pourquoi ne serait-ce pas Juve ou quelque autre policier ? dit la jeune fille.

— Juve, s’écria Fandor, mais j’imagine qu’il doit être encore au Casino : qu’il poursuit son enquête sur l’assassinat de Louis Meynan.

La fille de Fantômas parut atterrée.

— Louis Meynan, s’écria-t-elle, est mort ?

— Il est mort, répliqua Fandor, c’est le dernier crime de Fantômas. Le plus récent du moins.

— Le plus récent, puissiez-vous dire vrai.

— Vous savez quelque chose ?

— Peut-être, avoua la fille de Fantômas.

Puis, soudain, son visage redevint dur et elle ajouta :

— Et si cet autre crime s’est produit, la responsabilité vous en incombera.

— Pourquoi ?

— J’allais peut-être empêcher un malheur d’arriver lorsque vous vous êtes jeté à mes trousses.

— Il fallait me le dire, s’écria Fandor, je vous aurais aidée.

La fille de Fantômas eut un amer sourire :

— Vous m’auriez aidée, sans doute, c’est possible, mais il ne fallait pas que vous sachiez. Il ne fallait pas que vous puissiez approcher du coupable, cela, jamais, non jamais je ne vous le faciliterai.

— Ah, gémit Fandor, c’est encore Fantômas qui a tué. Toujours Fantômas.

La jeune fille ne répliqua rien. Elle paraissait trop émue.

Après un silence, elle ajouta pourtant :

— Fantômas n’est pas le seul suspect à vos yeux, et surtout aux yeux de vos amis.

— C’est vrai, répandit pensivement Fandor, je sais que certains vous soupçonnent.

— Il ne s’agit pas de moi. Je compte si peu et je saurai toujours me tirer d’affaire. Mon sort n’est pas intéressant ou du moins il ne doit pas vous intéresser. Celui dont j’ai voulu vous parler, c’est Ivan Ivanovitch.

— Mais je puis vous certifier qu’Ivan Ivanovitch – en admettant qu’il ait été coupable, ce dont je doute – n’a pu commettre aucun crime ce soir.

— Et pourquoi cela ?

— Parce qu’il est mon prisonnier.

— Vous perdez la tête, Fandor, c’est impossible.

— C’est tellement vrai, déclara le journaliste, qu’il y a une heure à peine, au moment précis où je vous rencontrais, je sortais de la tanière de Bouzille, à quelque cent mètres d’ici et que je venais d’y laisser, dans cette tanière, Ivan Ivanovitch ligoté de mes propres mains et sous la garde du chemineau.

Celle qui dans la famille Héberlauf s’était fait connaître sous le nom de Denise, à la déclaration que lui faisait Fandor, ouvrit des yeux de plus en plus ébahis :

— Est-ce vrai, Fandor ? est-ce vrai ? jurez-le moi, fit-elle.

Et comme le journaliste le réaffirmait :

— Bravo, laissa échapper la fille de Fantômas, ce que vous avez fait là est superbe.

Mais elle ajoutait aussitôt :

— Il faut le relâcher. Allez le remettre en liberté. Dépêchez-vous.

— Mais pourquoi donc faut-il que je lâche Ivan Ivanovitch ? Avez-vous des raisons d’avoir peur pour lui ?

La fille de Fantômas se rapprocha de Fandor, elle lui parla de près, de tout près :

— Il ne faut pas qu’Ivan Ivanovitch soit trouvé par Juve. Ce serait épouvantable.

— Pourquoi ?

— Parce que Juve le tuerait.

Fandor, interloqué, ne trouva rien à répondre. Cependant que la fille de Fantômas poursuivait :

— C’est bien Ivan Ivanovitch que vous avez fait prisonnier ? le commandant du Skobeleff, celui-là même que vous avez rencontré dans les jardins du Casino, qui vous a fait, ces jours derniers, appréhender par les marins de sa baleinière ?

— Mais, dame, évidemment.

La jeune fille posa encore quelques questions, puis, voyant Fandor de plus en plus convaincu de l’exactitude de ses dires, elle poussa un soupir de satisfaction.

— Vous avez raison, fit-elle, et je suis folle de m’inquiéter ainsi. Cet officier peut rester votre prisonnier et même si Juve s’en empare, il ne lui arrivera pas de mal.

— Mademoiselle, supplia Fandor, expliquez-vous, je ne comprends rien à vos énigmes.

Mais le journaliste n’obtint aucune réponse, la jeune fille désormais se renferma dans un mutisme absolu.

Et soudain, une idée, une idée extraordinaire germa dans l’esprit de Fandor.

Existait-il, par hasard, deux Ivan Ivanovitch ?

L’un qui aurait été le réel, le vrai officier, commandant le Skobeleff, l’autre qui aurait été un faux Ivan, Fantômas lui ayant emprunté son apparence, sa personnalité ?

Dans ce cas, l’attitude de la jeune fille s’expliquait.

Fandor échafaudait cette théorie sans, d’ailleurs y croire énormément. Il allait néanmoins en faire part à la jeune fille, lorsque celle-ci, brusquement, s’écarta de lui.

— Adieu, monsieur, fit-elle simplement.

— Ah non, s’écria Fandor, vous ne partirez pas. Je ne dois pas vous laisser partir, où que vous alliez je vous suivrai, car rien au monde ne pourrait m’empêcher…

La jeune fille, qui venait de s’écarter de quelques pas, se rapprocha du journaliste. Son visage exprimait une froide résolution :

— Quelque chose vous empêchera de continuer à me suivre, quoi que vous en disiez.

— Quoi ?

— La mort, dit la fille de Fantômas.

— Il ne tient qu’à vous, mademoiselle, de me tuer, vous avez une arme, et je ne me servirai pas de la mienne pour vous combattre.

— Je ne tue pas, monsieur, vous n’avez rien à craindre pour vous, mais écoutez-moi bien…

La fille de Fantômas à ce moment porta la main à ses lèvres et sembla introduire dans sa bouche une petite boule, un bonbon.

Ayant, sans hâte, fait ce geste, elle poursuivit :

— C’est, déclara-elle, une ampoule de verre. Cette ampoule contient un poison immédiatement mortel. Maintenant que vous êtes prévenu, deux choses peuvent se passer : ou vous ne ferez pas un mouvement, un pas, un geste avant cinq minutes, montre en main, auquel cas je disparaîtrai sans que vous puissiez me rejoindre. Ou vous esquisserez le plus léger mouvement, et, sans me retourner, sans vous adresser la parole, sans esquisser la moindre supplication ou prière, je briserai cette ampoule de verre entre mes dents et je tomberai pour ne plus me relever. Vous m’avez bien comprise, n’est-ce pas, monsieur Fandor. À vous de décider du sort de la fille de Fantômas, du sort de celle…

La jeune fille n’acheva pas sa phrase.

Gravement elle salua le journaliste d’une légère inclinaison de la tête, puis, tournant les talons, partit d’un pas tranquille.

Fandor terrifié, certain que l’audacieuse petite personne n’hésiterait pas une seconde à mettre son projet à exécution, observa une rigoureuse immobilité, paralysé par la surprise et l’émotion.

— La fille de Fantômas, celle qui… se répétait Fandor. Peut-être a-t-elle voulu dire, celle qui vous aimait, qui vous aime.

23 – LE DIABLE REND VISITE

— Monsieur le directeur ?

— Quoi ?

— Quelqu’un demande à vous parler…

— Quelqu’un me demande ? Je n’y suis pas.

— Monsieur le directeur m’excusera, mais monsieur le directeur a tort de ne pas vouloir recevoir cette personne, d’ailleurs elle a bien insisté.

— Mais qui est-ce donc ?

— Monsieur le directeur, ce visiteur m’a donné cette lettre.

— Donnez.

M. de Vaugreland venait d’interrompre l’huissier dans la description qu’il commençait, il tendit la main, se saisit de l’enveloppe.

— Ce monsieur vous a-t-il dit que c’était pour moi ? pour moi personnellement ?

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