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Le mariage de Fantomas (Свадьба Фантомаса)

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Le mariage de Fantomas (Свадьба Фантомаса)
Название: Le mariage de Fantomas (Свадьба Фантомаса)
Дата добавления: 15 январь 2020
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Le mariage de Fantomas (Свадьба Фантомаса) - читать бесплатно онлайн , автор Аллен Марсель

продолжение серии книг про Фантомаса

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Barnabé se laissa entraîner par le gardien. Il se rapprocha de l’endroit où le spectre venait d’apparaître, mais dont il avait aussitôt disparu. Avec les agents et quelques personnes, il fit le tour du caveau de la famille de Gandia. Les investigations se poursuivaient sans le moindre résultat. Décidément, le spectre, s’il y en avait un, semblait s’être évanoui pour de bon, ou alors il avait fui devant l’attitude énergique de ceux qui semblaient décidés à le poursuivre.

Pendant quelques minutes, les uns et les autres cherchèrent dans l’entourage des tombes et des caveaux, lorsque soudain un cri de surprise s’éleva un peu plus loin. On accourut, on se trouva en présence d’un homme que déjà l’on avait remarqué à l’entrée du cimetière, se mêlant à la foule qui voulait y pénétrer. Puis, cet homme avait disparu, mais on le reconnaissait maintenant. Barnabé, les agents se souvenaient de lui, c’était le domestique de bonne maison, c’était le cocher qui avait été, lui aussi, des premiers à découvrir le spectre du pont Caulaincourt.

Cet homme, insoucieux des questions qu’on lui posait, n’y répondait point. Il demeurait à demi penché vers le sol, regardait avec la plus grande attention quelque chose qui gisait par terre, précisément au pied du monument funéraire de la famille de Gandia.

Le gardien du cimetière se pencha et prit dans ses mains quelque chose d’insolite, qui se trouvait sur le sol. On se précipita autour de lui pour voir, chacun s’exclama :

— Des vêtements.

C’étaient des vêtements, en effet. Il y avait là un pantalon d’homme, un gilet largement échancré, une chemise blanche molle et une sorte d’habit noir, d’une coupe excellente. Le drap était d’une finesse extrême. À en juger par leurs dimensions, les vêtements allaient à un homme de taille moyenne, mais cependant, à les toucher, il semblait qu’ils devaient « fondre » dans la main, pouvoir se plier et se dissimuler dans une poche, tant ils étaient souples et peu consistants.

On s’efforçait de les étendre. Ils avaient été chiffonnés, on voulait leur rendre leur forme première. Aidé du fossoyeur et du gardien, le cocher y parvint. Sur la pierre tombale la plus voisine, on avait étendu cette étrange dépouille masculine et, dès lors, les assistants poussaient un murmure de stupéfaction : c’étaient bien là les vêtements que portait le spectre qu’ils avaient vu. Ils avaient les habits du revenant, mais qu’était devenu celui-ci, comment avait-il pu disparaître ?

Pendant une bonne heure encore, on fouilla le cimetière. Ce fut en vain. Les gens qui perquisitionnaient dans la nécropole en furent pour leur curiosité et leur angoisse ; depuis qu’il avait abandonné ses vêtements aux vivants, le fantôme ne réapparaissait plus.

Qu’est-ce que tout cela signifiait ?

Découragés, lassés, troublés aussi par cette heure mystérieuse, affolante qu’ils venaient de vivre, les uns et les autres avaient hâte de s’en aller,

— Pourvu, proférait le gardien du cimetière, qu’il n’y ait pas de scandale.

Et il s’efforçait d’expliquer la présence de ces vêtements, en affirmant naïvement :

— C’est quelqu’un qui, en passant, a dû les oublier là.

On faisait semblant d’être de son avis, on hochait la tête, et les agents eux-mêmes, satisfaits de voir que personne dans la foule ne tenait à soutenir l’opinion première, à savoir que l’on avait bien vu une apparition surnaturelle, se rangeaient à l’avis du gardien. L’un d’eux affirma, sentencieux :

— C’est pas la peine de faire une histoire avec cet incident, comme vous le dites, monsieur le gardien, c’est sûrement des vêtements qu’un passant a oubliés dans le cimetière, ou, alors, des habits qu’un farceur a jetés par-dessus le pont. On ne fera pas de rapport pour une semblable bêtise.

Cette déclaration faite, les agents se retiraient, regagnaient rapidement l’avenue Rachel. Le gardien referma sa porte, après avoir recommandé à Barnabé :

— Tâche de tenir ta langue, mon vieux, inutile d’ébruiter cela.

Barnabé hocha la tête, certifia que tel était bien son avis. Et, en effet, pour rien au monde, le fossoyeur qui, cependant, était effroyablement troublé, n’aurait été désireux d’attirer encore l’attention sur le phénomène incompréhensible dont il avait été, pour ainsi dire, le premier témoin.

10 – PRISONNIER DE FANTÔMAS

Juve venait de pénétrer dans le petit cabinet qui lui était réservé à la Préfecture de police et qui formait en quelque sorte son bureau particulier.

Grâce à ses nombreuses enquêtes policières, grâce à sa renommée, à sa popularité, à l’estime toute particulière où le tenaient ses chefs, Juve jouissait d’une liberté absolue et n’avait jamais à justifier de l’emploi de son temps. Quand il passait à la Préfecture, c’était fort bien. Quand il n’y passait pas, nul ne s’en étonnait, car on savait que, comme toujours, la raison de son absence était une enquête difficile, une poursuite périlleuse.

Juve, ce jour-là, en arrivant, avait trouvé au bureau un formidable amoncellement de courrier, disposé sur sa table par petits tas bien réguliers.

— Oh, oh, s’écria-t-il, en examinant, sans y toucher, les piles de lettres, il y a décidément bien des gens qui éprouvent le besoin de me faire des confidences. Si jamais j’entreprends de lire toutes ces lettres, j’en ai pour huit jours de travail.

La perspective souriait peu à Juve et il hésitait à commencer ce dépouillement, lorsqu’il se prit à sourire.

— Que je suis bête, murmurait-il. Parbleu, les lettres anciennes ne sont plus intéressantes. Les lettres récentes seules peuvent m’apprendre quelque chose d’utile. Les lettres anciennes, ce sont assurément celles qui sont recouvertes d’une épaisse couche de poussière, je les laisserai de côté. Mais voyons sans plus tarder le courrier de ces derniers jours.

Juve s’était débarrassé de son chapeau, avait jeté son pardessus sur une chaise. Il alluma une cigarette, commença d’ouvrir sa correspondance.

Le courrier de Juve était une chose curieuse, tragique aussi. Il y avait de tout dans les lettres que l’on envoyait au célèbre policier. Des correspondants anonymes le suppliaient de s’occuper de certaines affaires dont ils lui signalaient, avec une remarquable maladresse, les détails qui leur semblaient mystérieux. D’autres l’appelaient au secours. D’autres encore, et ceux-là, il n’était pas besoin de chercher longtemps, pour deviner leur qualité d’apaches, lui faisaient d’épouvantables menaces.

Juve avait déjà dépouillé une bonne partie de sa correspondance récente lorsqu’il tomba sur une toute petite enveloppe, presque une enveloppe de carte de visite où, d’une écriture renversée, ferme et intelligente, on avait tracé à l’encre rouge :

Pour Monsieur Juve, inspecteur de police, et pour lui seul.

— Bigre, fit Juve, en considérant cette enveloppe, le particulier qui a écrit ça m’a l’air de tenir à la discrétion. Encore une histoire de femmes, sans doute.

Juve se leva, alla chercher dans la poche de son pardessus une nouvelle cigarette, revint à sa table de travail, et, sans se dépêcher, l’esprit ailleurs, ouvrit la petite enveloppe qu’il avait d’abord repoussée.

Il en tira une feuille de papier visiblement détachée d’un carnet, une feuille de papier assez commune quadrillée de bleu en tous sens.

— Mon correspondant n’est pas riche, sourit Juve en ouvrant la lettre.

Tiens, que se passait-il ? La feuille de papier tremblait maintenant dans sa main, il mordait ses lèvres, il ponctua sa lecture d’un furieux juron quand il l’eut terminée :

— Ah, crédibisèque, qu’est-ce que cela veut dire ?

Il se tut quelques instants, puis il répéta :

— C’est à devenir fou, En tout cas, je dois y aller voir.

Juve marchait de long en large dans son bureau, les mains derrière le dos, la tête penchée en avant, puis sembla prendre une résolution. Il bondit plus qu’il ne courut vers son pardessus, l’enfila avec une rapidité fébrile, puis s’arrêta net, demeurant immobile :

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