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Le mariage de Fantomas (Свадьба Фантомаса)

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Le mariage de Fantomas (Свадьба Фантомаса)
Название: Le mariage de Fantomas (Свадьба Фантомаса)
Дата добавления: 15 январь 2020
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Le mariage de Fantomas (Свадьба Фантомаса) - читать бесплатно онлайн , автор Аллен Марсель

продолжение серии книг про Фантомаса

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M. Ramiel hochait la tête :

— Tout cela est parfaitement exact, dit-il.

— Mais, reprit le commissaire, comment vous trouviez-vous là ?

— Ah ! fit Fandor – car c’était lui en effet –, voilà la question. Comment je me trouvais là, je ne puis vous le dire.

Et il se renferma aussitôt dans un mutisme absolu. M. Marquet haussa les épaules, il se retourna vers M. Ramiel :

— Voilà, fit-il, toujours la même attitude, cet homme-là ne parlera pas, c’est un simulateur ou un fou, nous n’en obtiendrons rien de plus.

Et il se disposait à quitter le petit local dans lequel Fandor était enfermé depuis deux heures déjà. Le journaliste rappela le commissaire :

— Monsieur…

— Qu’est-ce qu’il y a ?

— Monsieur, j’avais sollicité tout à l’heure de votre obligeance qu’on allât prévenir l’un de mes amis de ma présence ici. Un inspecteur de la sûreté, M. Juve. A-t-on fait droit à ma requête ?

Le commissaire répondit :

— J’en envoyé un agent à l’adresse que vous m’avez indiquée, mais je ne sais pas si M. Juve se dérangera.

Cependant le visage de Fandor s’éclairait :

— Si Juve est chez lui, murmura-t-il et s’il apprend que c’est Fandor qui le demande, je suis bien assuré qu’il viendra.

Fandor, toutefois, fronçait le sourcil. Juve était-il chez lui ?

Le journaliste, désormais seul dans sa cellule, allait et venait en proie à une émotion profonde. D’une main nerveuse, il fouillait sa poche, il tressaillit en y sentant quelque chose de froid qu’il y avait dissimulé. Il était seul, et désormais les angoisses qu’il ressentait se trahissaient par des contractions nerveuses sur son visage.

Or, il venait, en effet, d’un geste machinal de palper l’oreille que quelques heures auparavant Fantômas était venu lui apporter : l’oreille de Juve. Oh, cela était évident, indiscutable et dès lors, si Juve s’était laissé couper une oreille, c’est qu’il était séquestré, immobilisé par Fantômas, comme Fandor venait de l’être lui-même pendant vingt-quatre heures.

— Sale affaire, grommela le journaliste dont les poings se crispaient.

Au bout d’une demi-heure, Fandor, qui demeurait prostré dans le local obscur où il ne percevait aucun bruit et se faisait des réflexions amères, poussa un cri de surprise et de joie.

Dans le couloir voisin il venait d’entendre un pas précipité, il reconnaissait la voix de Juve, un instant après la porte s’ouvrait :

— Juve !

— Fandor !

Les deux amis s’étaient retrouvés, ils s’étreignaient les mains et brusquement tous deux, dans le même geste instinctif, lâchaient leurs doigts, puis les portaient à leur visage.

— Ah nom de Dieu, s’écria Fandor, vous avez vos oreilles, Juve ?

Juve, faisait le même geste, la même réflexion :

— Fandor, tu n’es donc pas mutilé ?

Ils se regardèrent tous deux, stupéfaits d’abord, puis éclatèrent de rire, semblant en proie à une joie folle.

M. Marquet qui assistait à cette scène, tout en se tenant légèrement en ‘arrière, murmura à M. Ramiel qui ne l’avait pas quitté :

— Je me demande ce que tout cela signifie. Seraient-ils aussi fous l’un que l’autre ?

Mais Juve se tourna vers le commissaire :

— Monsieur Marquet, déclara-t-il, je réponds tout d’abord à votre première question : votre prisonnier, puisque c’est un prisonnier, est bien M. Jérôme Fandor, mon ami. Maintenant permettez-moi de vous demander de nous laisser seuls quelques instants. Je me porte garant de M. Jérôme Fandor.

Puis se tournant vers M. Ramiel, il ajoutait :

— Les dégâts qui ont été causés à votre établissement vous seront, monsieur, intégralement remboursés.

Quelques instants après, Fandor et Juve s’entretenant en tête à tête, discutaient avec animation :

— Enfin, Fandor, je te revois, s’écriait le policier tout heureux qui ne se lassait pas de regarder le visage de son ami et de constater qu’il avait toujours ses deux oreilles.

Après s’être rapidement expliqué sur la façon mystérieuse et extraordinaire dont ils s’étaient sauvés l’un et l’autre de Fantômas, lorsque la témérité du bandit les avait attirés en pleine mer sur le rocher du phare de l’Adour, ils en venaient aux mystérieux événements dont ils venaient d’être victimes l’un et l’autre.

Juve apprenait à Fandor l’ultimatum posé par Fantômas et la menace que celui-ci lui avait faite de lui apporter les oreilles du journaliste si Juve ne lui fournissait pas l’adresse de sa fille, Hélène.

La menace avait d’ailleurs eu un commencement d’exécution puisque Juve avait reçu une oreille.

Le journaliste pâlit ; pour toute réponse il tira de sa poche le vestige humain que Fantômas lui avait remis quelques heures auparavant :

— Une oreille droite, dit Fandor.

Abasourdi le policier considérait ce que Fandor lui montrait :

— J’ai reçu l’oreille gauche, déclara-t-il enfin.

Les deux hommes se considérèrent, interdits :

— Mais alors, firent-ils ensemble, puisque nous ne sommes mutilés, ni l’un ni l’autre, c’est qu’il y a une troisième victime.

— Parbleu ! s’écria Juve, c’est évident et le plus important c’est de la retrouver, car nous ne doutons pas, n’est-il pas vrai, de l’identité du coupable ?

— Hélas, murmura Fandor, le plus important à mon avis serait en somme de suivre les indications de Fantômas, car s’il s’acharne de la sorte à savoir ce qu’est devenue Hélène, c’est qu’elle se trouve dans une position terriblement inquiétante et il faut lui porter secours.

— Juve, interrogea encore Fandor, nous sommes entourés de mystères, de drames incompréhensibles. Que signifie cette histoire du pont Caulaincourt ? ce spectre dont tout le monde parle ?

Juve ne répondait pas, mais interrogeait Fandor :

— Et toi, Fandor, raconte-moi ce qui t’est arrivé, que signifie l’histoire de cette boule ?

Pendant plus d’une heure les deux hommes discutèrent âprement, se communiquèrent leurs impressions, ils conclurent enfin :

— L’essentiel, déclara Juve est de sortir d’ici, je vais faire le nécessaire, dans quelques instants tu seras libre, dès lors tu iras te reposer chez toi quelques heures, puis rendez-vous ce soir, nous arrêterons un plan de campagne, nous agirons.

Les choses se passèrent comme l’inspecteur de la Sûreté l’avait annoncé, il obtint de M. Marquet la libération du détenu ; une heure après, Juve et Fandor se quittaient faubourg Montmartre, avec la promesse de se retrouver le soir même.

***

Minuit venait de sonner depuis quelques instants et la représentation du Moulin-Rouge terminée, les noctambules qui ne tenaient pas à rentrer chez eux se répandaient dans les restaurants de nuit avoisinant la place Blanche. Une foule élégante et nombreuse s’empressait également de gagner le grand restaurant qui s’étend sous la salle même du Moulin-Rouge.

L’arrivée de la foule avait déchaîné l’orchestre de tziganes qui attaquait une marche aux rythmes saccadés, cependant que les garçons du restaurant et du bar allaient et venaient affairés, que les femmes du vestiaire se précipitaient sur les clientes ; en l’espace de quelques secondes la plus grande animation régna dans la salle.

Une petite femme assise à l’entrée du bar adressait soudain son plus aimable sourire à un homme d’une cinquantaine d’années qui, raide dans son habit noir, passait à côté d’elle sans paraître la remarquer.

— Bonsoir, m’sieu, fit-elle.

Le personnage s’arrêta, la considéra un instant :

— Mademoiselle Delphine Fargeaux ? fit-il.

Et il regarda la femme avec un air à la fois ennuyé et surpris. La jolie fille, ce jour-là, était vêtue d’une robe claire toute garnie de dentelle qui lui allait à ravir. Elle avait posé sur ses cheveux noirs un grand chapeau de feutre gris qui seyait admirablement à sa beauté brune ; elle était vraiment charmante.

Elle répondit, plus aimable encore, à son interlocuteur :

— Asseyez-vous donc, monsieur Dupont. Offrez-moi quelque chose.

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