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Les Enfants Du Capitaine Grant

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Les Enfants Du Capitaine Grant
Название: Les Enfants Du Capitaine Grant
Автор: Verne Jules
Дата добавления: 16 январь 2020
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Les Enfants Du Capitaine Grant - читать бесплатно онлайн , автор Verne Jules

Lord et Lady Glenarvan, ainsi que le g?ographe Paganel, aident Mary et Robert Grant ? retrouver leur p?re qui a fait naufrage sur une ?le dont on ne connait que la latitude, ce qui les am?ne ? traverser l'Am?rique du sud, puis l'Australie o? un bagnard ?vad?, Ayrton, tente de s'emparer du yacht de Glenarvan, et enfin l'Oc?anie o?, apr?s avoir ?chapp? aux anthropophages, il retrouveront enfin la trace de leur p?re…

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«Il n’y a aucun danger? Put-elle cependant lui dire pendant une légère accalmie.

– Aucun, madame, répondit John Mangles; mais vous ne pouvez rester sur le pont, ni vous, miss Mary.»

Lady Glenarvan et miss Grant ne résistèrent pas à un ordre qui ressemblait à une prière, et elles rentrèrent sous la dunette au moment où une vague, déferlant au-dessus du tableau d’arrière, fit tressaillir dans leurs compartiments les vitres du capot. En ce moment, la violence du vent redoubla; les mâts plièrent sous la pression des voiles, et le yacht sembla se soulever sur les flots.

«Cargue la misaine! Cria John Mangles; amène le hunier et les focs!»

Les matelots se précipitèrent à leur poste de manœuvre; les drisses furent larguées, les cargues pesées, les focs halés bas avec un bruit qui dominait celui du ciel, et le Duncan, dont la cheminée vomissait des torrents d’une fumée noire, frappa inégalement la mer des branches parfois émergées de son hélice.

Glenarvan, le major, Paganel et Robert contemplaient avec une admiration mêlée d’effroi cette lutte du Duncan contre les flots; ils se cramponnaient fortement aux râteliers des bastingages sans pouvoir échanger un seul mot, et regardaient les bandes de pétrels-satanicles, ces funèbres oiseaux des tempêtes, qui se jouaient dans les vents déchaînés.

En ce moment, un sifflement assourdissant se fit entendre au-dessus des bruits de l’ouragan. La vapeur fusa avec violence, non du tuyau d’échappement, mais des soupapes de la chaudière; le sifflet d’alarme retentit avec une force inaccoutumée; le yacht donna une bande effroyable, et Wilson, qui tenait la roue, fut renversé par un coup de barre inattendu. Le Duncan venait en travers à la lame et ne gouvernait plus.

«Qu’y a-t-il? s’écria John Mangles en se précipitant sur la passerelle.

– Le navire se couche! répondit Tom Austin.

– Est-ce que nous sommes démontés de notre gouvernail?

– À la machine! à la machine!» cria la voix de l’ingénieur.

John se précipita vers la machine et s’affala par l’échelle. Une nuée de vapeur remplissait la chambre; les pistons étaient immobiles dans les cylindres; les bielles n’imprimaient aucun mouvement à l’arbre de couche. En ce moment, le mécanicien, voyant leurs efforts inutiles et craignant pour ses chaudières, ferma l’introduction et laissa fuir la vapeur par le tuyau d’échappement.

«Qu’est-ce donc? demanda le capitaine.

– L’hélice est faussée, ou engagée, répondit le mécanicien; elle ne fonctionne plus.

– Quoi? Il est impossible de la dégager?

– Impossible.»

Ce n’était pas le moment de chercher à remédier à cet accident; il y avait un fait incontestable:

L’hélice ne pouvait marcher, et la vapeur, ne travaillant plus, s’était échappée par les soupapes.

John devait donc en revenir à ses voiles, et chercher un auxiliaire dans ce vent qui s’était fait son plus dangereux ennemi.

Il remonta, et dit en deux mots la situation à lord Glenarvan; puis il le pressa de rentrer dans la dunette avec les autres passagers, Glenarvan voulut rester sur le pont.

«Non, votre honneur, répondit John Mangles d’une voix ferme, il faut que je sois seul ici avec mon équipage. Rentrez! Le navire peut s’engager et les lames vous balayeraient sans merci.

– Mais nous pouvons être utiles…

– Rentrez, rentrez, mylord, il le faut! Il y a des circonstances où je suis le maître à bord! Retirez-vous, je le veux!»

Pour que John Mangles s’exprimât avec une telle autorité, il fallait que la situation fût suprême.

Glenarvan comprit que c’était à lui de donner l’exemple de l’obéissance. Il quitta donc le pont, suivi de ses trois compagnons, et rejoignit les deux passagères, qui attendaient avec anxiété le dénoûment de cette lutte avec les éléments.

«Un homme énergique que mon brave John! dit Glenarvan, en entrant dans le carré.

– Oui, répondit Paganel, il m’a rappelé ce bosseman de votre grand Shakespeare, quand il s’écrie dans le drame de la tempête, au roi qu’il porte à son bord:

«Hors d’ici! Silence! à vos cabanes! Si vous ne pouvez imposer silence à ces éléments, taisez-vous! Hors de mon chemin, vous dis-je!»

Cependant John Mangles n’avait pas perdu une seconde pour tirer le navire de la périlleuse situation que lui faisait son hélice engagée. Il résolut de se tenir à la cape pour s’écarter le moins possible de sa route. Il s’agissait donc de conserver des voiles et de les brasser obliquement, de manière à présenter le travers à la tempête. On établit le hunier au bas ris, une sorte de trinquette sur l’étai du grand mât, et la barre fut mise sous le vent.

Le yacht, doué de grandes qualités nautiques, évolua comme un cheval rapide qui sent l’éperon, et il prêta le flanc aux lames envahissantes. Cette voilure si réduite tiendrait-elle? Elle était faite de la meilleure toile de Dundee; mais quel tissu peut résister à de pareilles violences?

Cette allure de la cape avait l’avantage d’offrir aux vagues les portions les plus solides du yacht, et de le maintenir dans sa direction première.

Cependant, elle n’était pas sans péril, car le navire pouvait s’engager dans ces immenses vides laissés entre les lames et ne pas s’en relever. Mais John Mangles n’avait pas le choix des manœuvres et il résolut de garder la cape, tant que la mâture et les voiles ne viendraient pas en bas. Son équipage se tenait là sous ses yeux, prêt à se porter où sa présence serait nécessaire. John, attaché aux haubans, surveillait la mer courroucée.

Le reste de la nuit se passa dans cette situation. On espérait que la tempête diminuerait au lever du jour.

Vain espoir. Vers huit heures du matin, il surventa encore, et le vent, avec une vitesse de dix-huit toises par seconde, se fit ouragan.

John ne dit rien, mais il trembla pour son navire et ceux qu’il portait. Le Duncan donnait une bande effroyable; ses épontilles en craquaient, et parfois les bouts-dehors de misaine venaient fouetter la crête des vagues. Il y eut un instant où l’équipage crut que le yacht ne se relèverait pas. Déjà les matelots, la hache à la main, s’élançaient pour couper les haubans du grand mât, quand les voiles, arrachées à leurs ralingues, s’envolèrent comme de gigantesques albatros.

Le Duncan se redressa; mais, sans appui sur les flots, sans direction, il fut ballotté épouvantablement, au point que les mâts menaçaient de se rompre jusque dans leur emplanture. Il ne pouvait longtemps supporter un pareil roulis, il fatiguait dans ses hauts, et bientôt ses bordages disjoints, ses coutures crevées, devaient livrer passage aux flots.

John Mangles n’avait plus qu’une ressource, établir un tourmentin et fuir devant le temps. Il y parvint après plusieurs heures d’un travail vingt fois défait avant d’être achevé. Ce ne fut pas avant trois heures du soir que la trinquette put être hissée sur l’étai de misaine et livrée à l’action du vent.

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