Les Enfants Du Capitaine Grant

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Les Enfants Du Capitaine Grant
Название: Les Enfants Du Capitaine Grant
Автор: Verne Jules
Дата добавления: 16 январь 2020
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Les Enfants Du Capitaine Grant - читать бесплатно онлайн , автор Verne Jules

Lord et Lady Glenarvan, ainsi que le g?ographe Paganel, aident Mary et Robert Grant ? retrouver leur p?re qui a fait naufrage sur une ?le dont on ne connait que la latitude, ce qui les am?ne ? traverser l'Am?rique du sud, puis l'Australie o? un bagnard ?vad?, Ayrton, tente de s'emparer du yacht de Glenarvan, et enfin l'Oc?anie o?, apr?s avoir ?chapp? aux anthropophages, il retrouveront enfin la trace de leur p?re…

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Tel, ce radeau, établi dans les meilleures conditions, pouvait résister aux secousses de la houle. Mais gouvernerait-il, atteindrait-il la côte si le vent tournait? C’était la question. À neuf heures commença le chargement.

D’abord les vivres furent embarqués en suffisante quantité pour durer jusqu’à Auckland, car il ne fallait pas compter sur les productions de cette terre ingrate.

L’office particulière d’Olbinett fournit quelques viandes conservées, ce qui restait des provisions achetées pour la traversée du Macquarie. Peu de chose, en somme. Il fallut se rejeter sur les vivres grossiers du bord, des biscuits de mer de qualité médiocre, et deux barriques de poissons salés. Le stewart en était tout honteux.

Ces provisions furent enfermées dans des caisses hermétiquement closes, étanches et impénétrables à l’eau de mer, puis descendues et retenues par de fortes saisines au pied du mât de fortune. On mit en lieu sûr et au sec les armes et les munitions.

Très heureusement, les voyageurs étaient bien armés de carabines et de revolvers.

Une ancre à jet fut également embarquée pour le cas où John, ne pouvant atteindre la terre dans une marée, serait forcé de mouiller au large.

À dix heures, le flot commença à se faire sentir. La brise soufflait faiblement du nord-ouest. Une légère houle ondulait la surface de la mer.

«Sommes-nous prêts? demanda John Mangles.

– Tout est paré, capitaine, répondit Wilson.

– Embarque!» cria John.

Lady Helena et Mary Grant descendirent par une grossière échelle de corde, et s’installèrent au pied du mât sur les caisses de vivres, leurs compagnons près d’elles. Wilson prit en main le gouvernail. John se plaça aux cargues de la voile, et Mulrady coupa l’amarre qui retenait le radeau aux flancs du brick.

La voile fut déployée, et l’appareil commença à se diriger vers la terre sous la double action de la marée et du vent.

La côte restait à neuf milles, distance médiocre qu’un canot armé de bons avirons eût franchie en trois heures. Mais, avec le radeau, il fallait en rabattre. Si le vent tenait, on pourrait peut-être atteindre la terre dans une seule marée. Mais, si la brise venait à calmir, le jusant l’emporterait, et il serait nécessaire de mouiller pour attendre la marée suivante. Grosse affaire, et qui ne laissait pas de préoccuper John Mangles.

Cependant, il espérait réussir. Le vent fraîchissait.

Le flot ayant commencé à dix heures, on devait avoir accosté la terre à trois heures, sous peine de jeter l’ancre ou d’être ramené au large par la mer descendante.

Le début de la traversée fut heureux. Peu à peu, les têtes noires des récifs et le tapis jaune des bancs disparurent sous les montées de la houle et du flot.

Une grande attention, une extrême habileté, devinrent nécessaires pour éviter ces brisants immergés, et diriger un appareil peu sensible au gouvernail et prompt aux déviations.

À midi, il était encore à cinq milles de la côte.

Un ciel assez clair permettait de distinguer les principaux mouvements de terrain. Dans le nord-est se dressait un mont haut de deux mille cinq cents pieds. Il se découpait sur l’horizon d’une façon étrange, et sa silhouette reproduisait le grimaçant profil d’une tête de singe, la nuque renversée.

C’était le Pirongia, exactement situé, suivant la carte, sur le trente-huitième parallèle.

À midi et demi, Paganel fit remarquer que tous les écueils avaient disparu sous la marée montante.

«Sauf un, répondit lady Helena.

– Lequel? Madame, demanda Paganel.

– Là, répondit lady Helena, indiquant un point noir à un mille en avant.

– En effet, répondit Paganel. Tâchons de relever sa position afin de ne point donner dessus, car la marée ne tardera pas à le recouvrir.

– Il est justement par l’arête nord de la montagne, dit John Mangles. Wilson, veille à passer au large.

– Oui, capitaine», répondit le matelot, pesant de tout son poids sur le gros aviron de l’arrière.

En une demi-heure, on gagna un demi-mille. Mais, chose étrange, le point noir émergeait toujours des flots.

John le regardait attentivement et, pour le mieux observer, il emprunta la longue-vue de Paganel.

«Ce n’est point un récif, dit-il, après un instant d’examen; c’est un objet flottant qui monte et descend avec la houle.

– N’est-ce pas un morceau de la mâture du Macquarie? demanda lady Helena.

– Non, répondit Glenarvan, aucun débris n’a pu dériver si loin du navire.

– Attendez! s’écria John Mangles, je le reconnais, c’est le canot!

– Le canot du brick! dit Glenarvan.

– Oui, mylord. Le canot du brick, la quille renversée!

– Les malheureux! s’écria lady Helena, ils ont péri!

– Oui, madame, répondit John Mangles, et ils devaient périr, car au milieu de ces brisants, sur une mer houleuse, par cette nuit noire, ils couraient à une mort certaine.

– Que le ciel ait eu pitié d’eux!» murmura Mary Grant.

Pendant quelques instants, les passagers demeurèrent silencieux. Ils regardaient cette frêle embarcation qui se rapprochait. Elle avait évidemment chaviré à quatre milles de la terre, et, de ceux qui la montaient, pas un sans doute ne s’était sauvé.

«Mais ce canot peut nous être utile, dit Glenarvan.

– En effet, répondit John Mangles. Mets le cap dessus, Wilson.»

La direction du radeau fut modifiée, mais la brise tomba peu à peu, et l’on n’atteignit pas l’embarcation avant deux heures.

Mulrady, placé à l’avant, para le choc, et le youyou chaviré vint se ranger le long du bord.

«Vide? demanda John Mangles.

– Oui, capitaine, répondit le matelot, le canot est vide, et ses bordages se sont ouverts. Il ne saurait donc nous servir.

– On n’en peut tirer aucun parti? demanda Mac Nabbs.

– Aucun, répondit John Mangles. C’est une épave bonne à brûler.

– Je le regrette, dit Paganel, car ce you-you aurait pu nous conduire à Auckland.

– Il faut se résigner, Monsieur Paganel, répondit John Mangles. D’ailleurs, sur une mer aussi tourmentée, je préfère encore notre radeau à cette fragile embarcation. Il n’a fallu qu’un faible choc pour la mettre en pièces! Donc, mylord, nous n’avons plus rien à faire ici.

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