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Les Enfants Du Capitaine Grant

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Les Enfants Du Capitaine Grant
Название: Les Enfants Du Capitaine Grant
Автор: Verne Jules
Дата добавления: 16 январь 2020
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Les Enfants Du Capitaine Grant - читать бесплатно онлайн , автор Verne Jules

Lord et Lady Glenarvan, ainsi que le g?ographe Paganel, aident Mary et Robert Grant ? retrouver leur p?re qui a fait naufrage sur une ?le dont on ne connait que la latitude, ce qui les am?ne ? traverser l'Am?rique du sud, puis l'Australie o? un bagnard ?vad?, Ayrton, tente de s'emparer du yacht de Glenarvan, et enfin l'Oc?anie o?, apr?s avoir ?chapp? aux anthropophages, il retrouveront enfin la trace de leur p?re…

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Une heure se passa dans de vaines recherches, et Glenarvan allait retourner au chariot, distant d’un bon mille, quand un hennissement frappa son oreille.

Un beuglement se fit entendre presque aussitôt.

«Ils sont là!» s’écria John Mangles, en se glissant entre les hautes touffes de gastrolobium, qui étaient assez hautes pour cacher un troupeau.

Glenarvan, Mulrady et Ayrton se lancèrent sur ses traces et partagèrent bientôt sa stupéfaction.

Deux bœufs et trois chevaux gisaient sur le sol, foudroyés comme les autres. Leurs cadavres étaient déjà froids, et une bande de maigres corbeaux, croassant dans les mimosas, guettait cette proie inattendue. Glenarvan et les siens s’entre-regardèrent, et Wilson ne put retenir un juron qui lui monta au gosier.

«Que veux-tu, Wilson? dit lord Glenarvan, se contenant à peine, nous n’y pouvons rien. Ayrton, emmenez le bœuf et le cheval qui restent. Il faudra bien qu’ils nous tirent d’affaire.

– Si le chariot n’était pas embourbé, répondit John Mangles, ces deux bêtes, marchant à petites journées, suffiraient à le conduire à la côte. Il faut donc à tout prix dégager ce maudit véhicule.

– Nous essayerons, John, répondit Glenarvan.

Retournons au campement, où l’on doit être inquiet de notre absence prolongée.»

Ayrton enleva les entraves du bœuf, Mulrady celles du cheval, et l’on revint en suivant les bords sinueux de la rivière. Une demi-heure après, Paganel et Mac Nabbs, lady Helena et miss Grant savaient à quoi s’en tenir.

«Par ma foi! Ne put s’empêcher de dire le major, il est fâcheux, Ayrton, que vous n’ayez pas eu à ferrer toutes nos bêtes au passage de la Wimerra.

– Pourquoi cela, monsieur? demanda Ayrton.

– Parce que de tous nos chevaux, celui que vous avez mis entre les mains de votre maréchal ferrant, celui-là seul a échappé au sort commun!

– C’est vrai, dit John Mangles, et voilà un singulier hasard!

– Un hasard, et rien de plus», répondit le quartier-maître, regardant fixement le major.

Mac Nabbs serra les lèvres, comme s’il eût voulu retenir des paroles prêtes à lui échapper. Glenarvan, Mangles, lady Helena semblaient attendre qu’il complétât sa pensée, mais le major se tut, et se dirigea vers le chariot qu’Ayrton examinait.

«Qu’a-t-il voulu dire? demanda Glenarvan à John Mangles.

– Je ne sais, répondit le jeune capitaine. Cependant, le major n’est point homme à parler sans raison.

– Non, John, dit lady Helena. Mac Nabbs doit avoir des soupçons à l’égard d’Ayrton.

– Des soupçons? Fit Paganel en haussant les épaules.

– Lesquels? répondit Glenarvan. Le suppose-t-il capable d’avoir tué nos chevaux et nos bœufs? Mais dans quel but? L’intérêt d’Ayrton n’est-il pas identique au nôtre?

– Vous avez raison, mon cher Edward, dit lady Helena, et j’ajouterai que le quartier-maître nous a donné depuis le commencement du voyage d’incontestables preuves de dévouement.

– Sans doute, répondit John Mangles. Mais alors, que signifie l’observation du major?

– Le croit-il donc d’accord avec ces convicts? s’écria imprudemment Paganel.

– Quels convicts? demanda miss Grant.

– Monsieur Paganel se trompe, répondit vivement John Mangles. Il sait bien qu’il n’y a pas de convicts dans la province de Victoria.

– Eh! c’est parbleu vrai! répliqua Paganel, qui aurait voulu retirer ses paroles. Où diable avais-je la tête? Qui a jamais entendu parler de convicts en Australie? D’ailleurs, à peine débarqués, ils font de très honnêtes gens! Le climat! Miss Mary, le climat moralisateur…»

Le pauvre savant, voulant réparer sa bévue, faisait comme le chariot, il s’embourbait. Lady Helena le regardait, ce qui lui ôtait tout son sang-froid. Mais ne voulant pas l’embarrasser davantage, elle emmena miss Mary du côté de la tente, où Mr Olbinett s’occupait de dresser le déjeuner suivant toutes les règles de l’art.

«C’est moi qui mériterais d’être transporté, dit piteusement Paganel.

– Je le pense», répondit Glenarvan.

Et sur cette réponse faite avec un sérieux qui accabla le digne géographe, Glenarvan et John Mangles allèrent vers le chariot.

En ce moment, Ayrton et les deux matelots travaillaient à l’arracher de sa vaste ornière. Le bœuf et le cheval, attelés côte à côte, tiraient de toute la force de leurs muscles; les traits étaient tendus à se rompre, les colliers menaçaient de céder à l’effort. Wilson et Mulrady poussaient aux roues, tandis que, de la voix et de l’aiguillon, le quartier-maître excitait l’attelage dépareillé. Le lourd véhicule ne bougeait pas. La glaise, déjà sèche, le retenait comme s’il eût été scellé dans du ciment hydraulique.

John Mangles fit arroser la glaise pour la rendre moins tenace. Ce fut en vain. Le chariot conserva son immobilité. Après de nouveaux coups de vigueur, hommes et bêtes s’arrêtèrent. À moins de démonter la machine pièce à pièce, il fallait renoncer à la tirer de la fondrière. Or, l’outillage manquait, et l’on ne pouvait entreprendre un pareil travail.

Cependant, Ayrton, qui voulait vaincre à tout prix cet obstacle, allait tenter de nouveaux efforts, quand lord Glenarvan l’arrêta.

«Assez, Ayrton, assez, dit-il. Il faut ménager le bœuf et le cheval qui nous restent. Si nous devons continuer à pied notre route, l’un portera les deux voyageuses, l’autre nos provisions. Ils peuvent donc rendre encore d’utiles services.

– Bien, mylord, répondit le quartier-maître en dételant ses bêtes épuisées.

– Maintenant, mes amis, ajouta Glenarvan, retournons au campement, délibérons, examinons la situation, voyons de quel côté sont les bonnes et les mauvaises chances, et prenons un parti.»

Quelques instants après, les voyageurs se refaisaient de leur mauvaise nuit par un déjeuner passable, et la discussion était ouverte. Tous furent appelés à donner leur avis.

D’abord, il s’agit de relever la position du campement d’une manière extrêmement précise. Paganel, chargé de ce soin, le fit avec la rigueur voulue.

Selon lui, l’expédition se trouvait arrêtée sur le trente-septième parallèle, par 14753 de longitude, au bord de la Snowy-river.

«Quel est le relèvement exact de la côte à Twofold-Bay? demanda Glenarvan.

– Cent cinquante degrés, répondit Paganel.

– Et ces deux degrés sept minutes valent?…

– Soixante-quinze milles.

– Et Melbourne est?…

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