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Cyteen, vol. 1

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Cyteen, vol. 1
Название: Cyteen, vol. 1
Автор: Cherryh C. J.
Дата добавления: 16 январь 2020
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Cyteen, vol. 1 - читать бесплатно онлайн , автор Cherryh C. J.
Ariane Emory, politicienne habile, impose ses volont?s au Conseil des Neuf qui gouverne l'Union des mondes de l'Espace profond.     Ariane Emory, administratrice autoritaire, dirige d'une main de fer les laboratoires de Reseune, sp?cialis?s dans la production d'?tres humains  : les azis, travailleurs et soldats ?lev?s, conditionn?s et poss?d?s par leurs cr?ateurs.     Ariane Emory, scientifique de g?nie, n'h?site pas ? se livrer ? des manipulations — g?n?tiques et autres. Femme corrompue, elle ne recule devant rien — pas m?me le chantage et le viol — pour parvenir ? ses fins...     Mais certaines de ses exp?riences restent inachev?es. Pour les mener ? bien, Ariane Emory doit poursuivre son impossible qu?te. Acqu?rir l'immortalit?, l'apanage des dieux...

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Que le projet Rubin fût exécuté à Lointaine permettrait aux militaires d’avoir accès à un grand nombre de données. Et ce serait une sécurité. Gorodin était toujours partisan de garder des réservesc dans tous les domaines. Le sens de la prudence des spatiaux. Avoir un élément de rechange n’était jamais superflu.

— Allez-y, dit-il. Ça rendra la couverture plus facile à assurer.

Il lui faudrait encore mettre les choses au point avec Lu et les chefs de son état-major. Mais il savait que ces hommes ne s’opposeraient pas à un accord qui permettrait d’obtenir de tels avantages et mettrait les travaux d’Emory à la disposition de la Défense.

Leur bureau parrainait un grand nombre de projets. Et si certains se soldaient par des échecs, ceux qui pouvaient être menés à bon terme les compensaient largement.

9

Les allées et venues étaient nombreuses, devant la porte. L’animation lui paraissait plus intense que d’habitude. Il y avait des voix. Justin croyait en reconnaître certaines. Quelqu’un venait de s’arrêter derrière le battant.

S’il vous plaît,pensa-t-il. S’il vous plaît.Arrêtez-vous. Pendant un moment, il connut l’espoir et la peur. Il tendit l’oreille, assis sur le matelas qui constituait la totalité du mobilier de la cellule. Il joignit les mains entre ses jambes croisées.

— Avertissez Ari, ne cessait-il de répéter. Dites-lui que je veux lui parler.

Mais ses geôliers étaient des azis et devaient suivre la voie hiérarchique, passer par leur superviseur. Et malgré ses suppliques Giraud Nye ne venait pas le voir.

Ils l’avaient enfermé dans une petite pièce capitonnée, avec un lavabo, une cuvette hygiénique et un matelas. La lumière y brillait en permanence. Ses repas lui étaient apportés dans des emballages solubles guère plus résistants que du papier toilette. Il n’était pas autorisé à avoir un couvert et ils lui avaient pris ses vêtements, pour les échanger contre un pyjama d’hôpital en papier blanc. Ils ne le soumettaient plus à des interrogatoires. Ils ne lui adressaient plus la parole. Il ignorait depuis combien de temps il était en ce lieu et effectuait des sommes irréguliers, dus à sa dépression et à l’absence de repères temporels tels qu’un cycle lumineux ou l’observation de l’activité extérieure. Et il subissait toujours des flashes-bandes, qui le séduisaient et le détruisaient à la fois. Il refusait de laisser les visions et les sensations affermir leur emprise sur lui à la faveur de son isolement. Il les rejetait, bien qu’elles eussent été pour lui une consolation.

Pas moi,ne cessait-il de se répéter en essayant de se maintenir éveillé, de rester loin des rêves. Ce n’est pas mon choix. Je ne lui appartiens pas. Je refuse d’avoir les mêmes pensées qu’elle.

Ari le gardait en otage. Elle avait fait arrêter Justin, et peut-être Grant, pour dissuader Jordan de s’adresser au bureau des Sciences. Si elle n’avait pas ordonné son incarcération. Son père pouvait être dans l’impossibilité de l’aider. Mais, dans un cas comme dans l’autre, les Affaires Intérieures interviendraient. Ils ne l’avaient pas soumis à un nouveau psychosondage et ils pourraient employer cette technique sur Jordan.

Le plus vulnérable était Grant. Ari l’utiliserait contre son pèrec et se servirait également de lui. Il ne pouvait en douter.

Il attendait l’arrivée des enquêteurs de la police, des Affaires Intérieures, du bureau des Sciences. Peu importait qui.

Il espérait que c’était la raison des bruits qu’il entendait à l’extérieur.

Mais il avait déjà eu cet espoirc tant de fois.

Grant avait espéré sa visite, et reçu celle des gardes azis venus le chercher pour le soumettre à de nouveaux interrogatoiresc

Il entendit le cliquetis du verrou électronique. La porte s’ouvrit.

— Ser Nye veut vous parler, dit un des deux azis en uniforme. Veuillez nous suivre.

Il se leva. Sur des jambes de coton. Il sortit dans le couloir et réunit tout son courage en prévision d’une nouvelle séance de psychosondage. Au moins cela lui offrirait-il une opportunité de parler à Giraud, de prononcer une demi-douzaine de mots avant que la drogue n’eût raison de sa volonté.

Il fut surpris de découvrir qu’ils le laissaient libre de ses mouvements. Il avait des étourdissements, ses genoux le torturaient et tremblaient, ce qui rendait sa progression difficile.

Un nouveau flash-bande. La vision de Florianc

Vers le bas du couloir, en direction du réduit où il s’était déjà rendu pour ses interrogatoires. Il atteignit la porte, entra et se figea. Il ne reconnaissait pas l’homme assis derrière la petite table : un individu trapu et à la figure ronde que son esprit décontenancé tenta pendant une seconde de superposer à la silhouette décharnée de Nye.

Pas Giraud.

Denys, qui se levait, l’air désolé.

— Où est Grant ? demanda Justin. Où est mon père ? Que se passe-t-il ?

Sa voix se brisa. Ce fut en titubant qu’il s’avança jusqu’au meuble, sur lequel il s’appuya pour se pencher vers son interlocuteur.

— J’ai le droit de voir les membres de ma famille, bon sang ! Je suis mineur ! Ne l’oubliez pas !

— Asseyez-vous, fit l’homme en agitant la main. Asseyez-vous, je vous en priec

Il se tourna vers les azis :

— Apportez-lui à boire.

— Je ne veux rien ! J’exige de savoirc

— S’il vous plaît, insista Denys d’une voix où perçait de l’angoisse.

Il désigna à nouveau le siège.

— Asseyez-vousc Apportez-lui quelque chosec Asseyez-vous, s’il vous plaît.

Justin se laissa choir dans le fauteuil. Il comprit qu’il allait pleurer et serra les dents. Il inspira, pour refouler ses larmes. Denys se carra dans son siège et croisa les mains devant lui. Il lui accorda le temps de se calmer pendant qu’un des azis apportait une boisson et la posait sur la table.

— Que contient-elle ?

— Rien. Rien. Pauvre garçon. Tout cela est bien regrettable. Vous ont-ils dit, pour Ari ?

Il trouva cette phrase étrange. Elle n’avait aucun sens. Les paroles qu’il entendait remontaient le long de ses nerfs tel un courant d’air glacé.

— Qu’y aurait-il à dire, pourAri ? Où est mon père ?

— Ari est morte, Justin.

Il eut l’impression que la pièce effectuait un écart. Pendant un instant, tout se troubla. Puis l’univers s’effondra et il ne subsista qu’un profond silence. Elle n’avait que cent vingt ans, son décès ne pouvait avoir des causes naturellesc

c un accident d’avion ?

c un déséquilibré, à Novgorod ?

— Jordan a découvert ce qu’elle vous faisait subir, précisa Denys de sa voix la plus douce. Et il l’a tuée. Il l’a enfermée dans la chambre froide et l’a laissée mourir.

Justin resta assis, paralysé. C’était faux. Son père ignorait tout des agissements d’Ari. Il avait bien pris soin de lui dissimuler la vérité. Et cette femme ne pouvait être morte. Non, il était impossible qu’on l’eûtc tuée.

— Jordan a avoué. Vous savez que la justice ne peut rien contre votre père, pas même le soumettre àc un interrogatoire, rien de ce genre. Pas de psychosondage. Et un effacement mental est hors de question. Jordie ne risque rien. Il est en sécurité. Vous pouvez me croire.

Il tremblait. Il prit le gobelet et fit tomber une partie de son contenu en le portant à sa bouche. Il en renversa encore lorsqu’il le reposa. Le liquide glacé se répandit sur son genou. Il ne trouvait aucun sens à ce qu’il entendait. Il ne pouvait faire fonctionner correctement son esprit.

— Et Grant ? Je lui ai dit que je retournerais le voir. Je n’ai pu allerc

— Il est toujours à l’hôpital. En sécurité. Jordan lui a rendu visite. Votre père partira pour Novgorod, cet après-midi même. S’ils arrivent à un accord, il pourra alors quitter Reseune.

— C’est faux !

Ils voulaient jouer des tours à son esprit. C’était évident. Il se leva et se retrouva nez à nez avec les deux azis venus le retenir. Il se figea. Eux également.

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