La mort de Juve (Смерть Жюва)

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La mort de Juve (Смерть Жюва)
Название: La mort de Juve (Смерть Жюва)
Дата добавления: 15 январь 2020
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La mort de Juve (Смерть Жюва) - читать бесплатно онлайн , автор Аллен Марсель

продолжение серии книг про Фантомаса

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Nouveau silence.

Léon et Michel qui, en entendant le soupir, avaient machinalement tourné la tête, inspectèrent le cabinet de travail, en tous sens, regardaient une fois encore dans la direction de la petite table.

Et alors, Léon poussa un juron formidable, en même temps qu’il se relevait, qu’il s’élançait, sans plus prendre la peine de ne pas faire de bruit.

— Ah crédibisèque de crédibisèque, les billets ont foutu le camp.

Sur la petite table, en effet, plus trace de billets. Le temps de tourner la tête, les faux billets de banque avaient disparu, volatilisés.

Ils fouillèrent, ils scrutèrent, ils déménagèrent, ils renversèrent, ils mirent sens dessus dessous, ils se lamentèrent. Et puis, brusquement, Léon, parut furieux.

— Taisez-vous, Michel, taisez-vous.

Impressionné, Michel obéit, se tut, immobile.

— Vous n’entendez rien ?

— Rien.

— Si, un froissement de papiers ?

— Vous vous trompez, Léon.

— Non, écoutez mieux.

Léon ne se trompait pas. Il y avait en effet, dans la pièce, à un endroit qu’il était difficile malheureusement de définir, quelque chose ou quelqu’un, –  mais quelqu’un, on l’aurait vu, –  qui s’agitait avec lenteur.

On entendit un bruit, un bruit léger, un bruit que Léon avait parfaitement défini comme un froissement de papier.

— Cré nom d’un chien dit Michel, nos billets qui s’en vont.

Léon, à ce moment, était debout devant la cheminée.

Il lui semblait que le bruit avait sa source tout près de lui. Et pourtant, il ne voyait rien, absolument rien qui lui parût de nature à le produire. Sur la cheminée, des bibelots étaient disposés, une pendule, arrêtée n’offrait rien d’extraordinaire, des candélabres dont les bougies s’ornaient d’abat-jour minuscules n’apparaissaient pas suspects.

Or tandis que Léon considérait cette garniture de cheminée, il lui vint soudain à l’idée que peut-être, sous la tablette de velours recouverte d’une dentelle dont les franges très longues débordaient, il pouvait y avoir quelque chose d’intéressant.

L’inspecteur se pencha. Il colla l’oreille à la tablette de la cheminée. Le bruit, le bruit soyeux de papiers froissés, le bruit qui persistait, devait se produire tout près.

— Michel, regardez bien à droite de la cheminée, je vais surveiller à gauche, cria Léon.

D’un mouvement brusque, Léon empoigna les franges qui voilaient le rebord de la tablette et il les souleva.

Alors, Léon poussa une exclamation terrifiée : en soulevant les franges qui garnissaient le côté gauche de la cheminée d’où les billets de banque avaient disparu, Michel venait précisément de les apercevoir, ces billets de banque. Ils étaient collés contre le mur, glissés sous les franges, ils s’agitaient.

— Ah par exemple, qu’est-ce que ça veut dire ? commença l’inspecteur.

Mais, sans doute, en soulevant les franges, il avait poussé les billets, car, au moment même, Léon les vit s’engouffrer dans le mur, y entrer, disparaître par une bouche de calorifère creusée là et dont la grille, très large gênait à peine leur passage.

En même temps, Léon sentit un violent appel d’air, au même instant il entendit un long soupir.

— Michel, avez-vous vu ? Il y a quelque chose qui aspire là-dedans ? c’est par là qu’on attire.

Léon n’acheva pas. Entraîné par l’intérêt même de sa découverte, il s’était penché sur la bouche du calorifère, il venait d’y coller le visage. Alors, un hurlement déchirant, un cri de douleur effroyable, une lamentation sans fin, emplit le cabinet de travail. Une seconde peut-être, Léon était resté le visage collé à la bouche de chaleur. Maintenant, il se rejetait en arrière.

Le malheureux inspecteur était épouvantable à voir. Le sang ruisselait de son visage tailladé dont les chairs semblaient avoir été violemment appuyées contre la grille du calorifère, s’être coupées sur le treillis métallique. Et surtout, son œil droit arraché de l’orbite, lamentable, pendait sur sa joue, cependant que, sous une horrible douleur, tous les traits de son visage grimaçaient, se convulsaient. Il s’écroula sur le tapis rougi de sang.

Michel n’avait pas eu le temps d’intervenir. Épouvanté, il se jeta à genoux à côté de Léon. Léon sembla reprendre conscience. Il râla :

— C’est horrible. La bouche de calorifère fait ventouse. Ah, je ne vois plus. Suis-je aveugle ?

— Au secours, au secours ! hurla Michel.

11 – VERS L’AMOUR

Dans la villa de Saint-Germain, Juve et Fandor, en tête à tête, discutaient avec la plus vive émotion :

— Oui, dit Fandor. Son œil est perdu.

Juve serrait les dents. L’infirme bégayait de colère :

— Oh, nous venger, venger notre pauvre ami, réduire, une fois pour toutes à néant notre formidable adversaire, voilà ce que je voudrais.

— Calmez-vous, dit Fandor. Nous finirons par réussir. Il y a ici-bas une justice immanente. À ce propos, Juve, j’ai des renseignements…

— Non Fandor, tout à l’heure. D’abord, donne-moi des nouvelles de Léon. Quelles sont les causes de ce qui s’est passé.

— Oui. vous avez raison, Juve. Je vous ai mis au courant jusqu’à ce moment fatal où Léon a la fichue idée de coller le nez sur la bouche du calorifère. Là, il a poussé un grand cri. Il est tombé. Michel l’a relevé. Il avait le visage mutilé, l’œil arraché de l’orbite. Je passe sur l’affolement, la suite. On a emporté Léon à l’hôpital.

— Au fait, Fandor, au fait. La machine infernale, c’était quoi ?

— Une pompe.

— Quoi ? Que veux-tu dire.

— Une pompe aspirante. Une machine qui fait le vide.

Et comme Juve paraissait ne pas avoir très bien compris, Fandor lui expliqua :

— J’ai eu la chance, comme je vous le disais précédemment, de pouvoir venir avec Michel, dans l’appartement du courtier Hervé Martel, quelques heures après le terrible accident. Nous avons passé ensemble la fin de la journée, presque la nuit entière, la matinée, puis l’après-midi. Après d’interminables recherches, nous avons découvert ceci : la canalisation de la bouche du calorifère aboutissant dans le cabinet de travail de Hervé Martel avait été détournée et venait s’ouvrir dans un long tuyau métallique qui, traversant le mur de la maison, descendait le long de ce mur jusque dans une maison voisine, un garage d’automobiles, abandonné de ses propriétaires depuis six mois. Une liquidation, une faillite probablement, avait déterminé cet état de choses. Nous avons pénétré là, guidés par le tuyau. Dans les sous-sols de ce garage où ce tube venait aboutir, nous avons trouvé, tout installé, graissé, bien entretenu, dans un état qui prouvait qu’on s’en était servi tout récemment, un moteur à pétrole d’un type très courant, moteur à quatre cylindres qui, fixé à un dispositif spécial et fort connu, paraît-il, dans l’industrie, permet, lorsque le moteur est mis en marche, de faire le vide dans le tuyau et par suite, d’aspirer à l’extrémité de l’orifice avec une violence inouïe tout ce qui peut se trouver emporté. Je ne vous définirais pas mieux l’appareil, Juve, en disant qu’il était établi sur un principe identique à celui de ces aspirateurs que l’on emploie pour nettoyer les appartements.

— C’est admirable, c’est effrayant, c’est du Fantômas.

— Oui, Juve. C’est du Fantômas.

— Quoi d’autre Fandor ?

— Juve, si j’ai bien compris ce qui s’est passé, –  et je crois être dans le vrai en disant que le mystérieux voleur de l’avenue Niel faisait disparaître les documents qui se trouvaient dans le bureau du courtier maritime en les aspirant, au sens propre du mot, –  il est un autre point que je n’ai pas pu éclaircir.

— Ce que tu viens de me dire, Fandor, est rigoureusement exact. L’appareil ne se contentait pas d’aspirer, il refoulait aussi, ce qui explique le fameux ouragan déchaîné un certain soir dans le cabinet de travail uniquement pour jeter l’épouvante. Mais je te vois venir et tu vas me demander comment il se fait que le coupable qui faisait manœuvrer l’appareil, choisissait le bon moment pour le mettre en action, et pourquoi il n’aspirait qu’à coup sûr ?

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