Le Chevalier De Maison-Rouge

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Le Chevalier De Maison-Rouge
Название: Le Chevalier De Maison-Rouge
Автор: Dumas Alexandre
Дата добавления: 16 январь 2020
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Le Chevalier De Maison-Rouge - читать бесплатно онлайн , автор Dumas Alexandre

Un des livres consacr?s par Dumas ? la R?volution Fran?aise. L'action se passe en 1793. Le jacobin Maurice Lindey, officier dans la garde civique, sauve des investigations d'une patrouille une jeune et belle inconnue, qui garde l'anonymat. Prisonni?re au Temple, o? r?gne le cordonnier Simon, ge?lier du dauphin, Marie-Antoinette re?oit un billet lui annon?ant que le chevalier de Maison-Rouge pr?pare son enl?vement…

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– En avant! dans le corridor, dit Lorin.

On ouvrit la porte du fond, qui n’était pas plus fermée que la première, et l’on se trouva en face de la porte de l’appartement du chevalier. Maurice avait vingt fois vu cette porte, et n’avait jamais demandé où elle allait; pour lui, le monde se concentrait dans la chambre où le recevait Geneviève.

– Oh! oh! dit Lorin à voix basse, ici nous changeons de thèse; plus de clef et porte close.

– Mais, demanda Maurice, pouvant parler à peine, êtes-vous bien sûr que ce soit là?

– Si le plan est exact, ce doit être là, répondit l’homme de la police; d’ailleurs, nous allons bien le voir. Grenadiers, enfoncez la porte; et vous, citoyens, tenez-vous prêts, aussitôt la porte enfoncée, à vous précipiter dans la chambre.

Quatre hommes, désignés par l’envoyé de la police, levèrent la crosse de leur fusil, et, sur un signe de celui qui conduisait l’entreprise, frappèrent un seul et même coup: la porte vola en éclats.

– Rends-toi, ou tu es mort! s’écria Lorin en s’élançant dans la chambre.

Personne ne répondit: les rideaux du lit étaient fermés.

– La ruelle! gare la ruelle! dit l’homme de la police, en joue, et au premier mouvement des rideaux, faites feu.

– Attendez, dit Maurice, je vais les ouvrir.

Et, sans doute dans l’espérance que Maison-Rouge était caché derrière les rideaux, et que le premier coup de poignard ou de pistolet serait pour lui, Maurice se précipita vers les courtines, qui glissèrent en criant le long de leur tringle.

Le lit était vide.

– Mordieu! dit Lorin, personne!

– Il se sera échappé, balbutia Maurice.

– Impossible, citoyens! impossible! s’écria l’homme gris; je vous dis qu’on l’a vu rentrer il y a une heure, que personne ne l’a vu sortir, et que toutes les issues sont gardées.

Lorin ouvrait les portes des cabinets et des armoires et regardait partout, là même où il était matériellement impossible qu’un homme pût se cacher.

– Personne! cependant; vous le voyez bien, personne!

– Personne! répéta Maurice avec une émotion facile à comprendre; vous le voyez, en effet, il n’y a personne.

– Dans la chambre de la citoyenne Dixmer, dit l’homme de la police; peut-être y est-il?

– Oh! dit Maurice, respectez la chambre d’une femme.

– Comment donc, dit Lorin, certainement qu’on la respectera, et la citoyenne Dixmer aussi; mais on la visitera.

– La citoyenne Dixmer? dit un des grenadiers, enchanté de placer là une mauvaise plaisanterie.

– Non, dit Lorin, la chambre seulement.

– Alors, dit Maurice, laissez-moi passer le premier.

– Passe, dit Lorin; tu es capitaine: à tout seigneur tout honneur.

On laissa deux hommes pour garder la pièce que l’on venait de quitter; puis l’on revint dans celle où l’on avait allumé les torches.

Maurice s’approcha de la porte donnant dans la chambre à coucher de Geneviève.

C’était la première fois qu’il allait y entrer.

Son cœur battait avec violence.

La clef était à la porte.

Maurice porta la main sur la clef, mais il hésita.

– Eh bien, dit Lorin, ouvre donc!

– Mais, dit Maurice, si la citoyenne Dixmer est couchée?

– Nous regarderons dans son lit, sous son lit, dans sa cheminée et dans ses armoires, dit Lorin; après quoi, s’il n’y a personne qu’elle, nous lui souhaiterons une bonne nuit.

– Non pas, dit l’homme de la police, nous l’arrêterons; la citoyenne Geneviève Dixmer était une aristocrate qui a été reconnue complice de la fille Tison et du chevalier de Maison-Rouge.

– Ouvre alors, dit Maurice en lâchant la clef, je n’arrête pas les femmes.

L’homme de la police regarda Maurice de travers, et les grenadiers murmurèrent entre eux.

– Oh! oh! dit Lorin, vous murmurez? Murmurez donc pour deux pendant que vous y êtes, je suis de l’avis de Maurice.

Et il fit un pas en arrière.

L’homme gris saisit la clef, tourna vivement, la porte céda; les soldats se précipitèrent dans la chambre.

Deux bougies brûlaient sur une petite table, mais la chambre de Geneviève, comme celle du chevalier de Maison-Rouge, était inhabitée.

– Vide! s’écria l’homme de la police.

– Vide! répéta Maurice en pâlissant; où est-elle donc?

Lorin regarda Maurice avec étonnement.

– Cherchons, dit l’homme de la police.

Et, suivi des miliciens, il se mit à fouiller la maison depuis les caves jusqu’aux ateliers.

À peine eurent-ils le dos tourné, que Maurice, qui les avait suivis impatiemment des yeux, s’élança à son tour dans la chambre, ouvrant les armoires qu’il avait déjà ouvertes, et appelant d’une voix pleine d’anxiété:

– Geneviève! Geneviève!

Mais Geneviève ne répondit point, la chambre était bien réellement vide.

Alors Maurice, à son tour, se mit à fouiller la maison avec une espèce de frénésie. Serres, hangars, dépendances, il visita tout, mais inutilement.

Soudain l’on entendit un grand bruit; une troupe d’hommes armés se présenta à la porte, échangea le mot de passe avec la sentinelle, envahit le jardin et se répandit dans la maison. À la tête de ce renfort brillait le panache enfumé de Santerre.

– Eh bien! dit-il à Lorin, où est le conspirateur?

– Comment! où est le conspirateur?

– Oui. Je vous demande ce que vous en avez fait?

– Je vous le demanderai à vous-même: votre détachement, s’il a bien gardé les issues, doit l’avoir arrêté, puisqu’il n’était plus dans la maison quand nous y sommes entrés.

– Que dites-vous là? s’écria le général furieux, vous l’avez donc laissé échapper?

– Nous n’avons pu le laisser échapper, puisque nous ne l’avons jamais tenu.

– Alors, je n’y comprends plus rien, dit Santerre.

– À quoi?

– À ce que vous m’avez fait dire par votre envoyé.

– Nous vous avons envoyé quelqu’un, nous?

– Sans doute. Cet homme à habit brun, à cheveux noirs, à lunettes vertes, qui est venu nous prévenir de votre part que vous étiez sur le point de vous emparer de Maison-Rouge, mais qu’il se défendait comme un lion; sur quoi, je suis accouru.

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