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Les Enfants Du Capitaine Grant

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Les Enfants Du Capitaine Grant
Название: Les Enfants Du Capitaine Grant
Автор: Verne Jules
Дата добавления: 16 январь 2020
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Les Enfants Du Capitaine Grant - читать бесплатно онлайн , автор Verne Jules

Lord et Lady Glenarvan, ainsi que le g?ographe Paganel, aident Mary et Robert Grant ? retrouver leur p?re qui a fait naufrage sur une ?le dont on ne connait que la latitude, ce qui les am?ne ? traverser l'Am?rique du sud, puis l'Australie o? un bagnard ?vad?, Ayrton, tente de s'emparer du yacht de Glenarvan, et enfin l'Oc?anie o?, apr?s avoir ?chapp? aux anthropophages, il retrouveront enfin la trace de leur p?re…

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– Notre premier devoir est donc de déjeuner, dit Glenarvan.

– Après nous être séchés toutefois, fit observer le major.

– Et du feu? dit Wilson.

– Eh bien! Il faut en faire, répondit Paganel.

– Où?

– Au sommet du tronc, parbleu!

– Avec quoi?

– Avec du bois mort que nous irons couper dans l’arbre.

– Mais comment l’allumer? dit Glenarvan. Notre amadou ressemble à une éponge mouillée!

– On s’en passera! répondit Paganel; un peu de mousse sèche, un rayon de soleil, la lentille de ma longue-vue, et vous allez voir de quel feu je me chauffe. Qui va chercher du bois dans la forêt?

– Moi!» s’écria Robert.

Et, suivi de son ami Wilson, il disparut comme un jeune chat dans les profondeurs de l’arbre. Pendant leur absence, Paganel trouva de la mousse sèche en quantité suffisante; il se procura un rayon de soleil, ce qui fut facile, car l’astre du jour brillait alors d’un vif éclat; puis, sa lentille aidant, il enflamma sans peine ces matières combustibles, qui furent déposées sur une couche de feuilles humides à la trifurcation des grosses branches de l’ombu. C’était un foyer naturel qui n’offrait aucun danger d’incendie. Bientôt Wilson et Robert revinrent avec une brassée de bois mort, qui fut jeté sur la mousse. Paganel, afin de déterminer le tirage, se plaça au-dessus du foyer, ses deux longues jambes écartées, à la manière arabe; puis, se baissant et se relevant par un mouvement rapide, il fit au moyen de son poncho un violent appel d’air.

Le bois s’enflamma, et bientôt une belle flamme ronflante s’éleva du brasero improvisé. Chacun se sécha à sa fantaisie, tandis que les ponchos accrochés dans l’arbre se balançaient au souffle du vent; puis on déjeuna, tout en se rationnant, car il fallait songer au lendemain; l’immense bassin se viderait moins vite peut-être que l’espérait Glenarvan, et, en somme, les provisions étaient fort restreintes. L’ombu ne produisait aucun fruit; heureusement, il pouvait offrir un remarquable contingent d’œufs frais, grâce aux nids nombreux qui poussaient sur ses branches, sans compter leurs hôtes emplumés.

Ces ressources n’étaient nullement à dédaigner.

Maintenant donc, dans la prévision d’un séjour prolongé, il s’agissait de procéder à une installation confortable.

«Puisque la cuisine et la salle à manger sont au rez-de-chaussée, dit Paganel, nous irons nous coucher au premier étage; la maison est vaste; le loyer n’est pas cher; il ne faut pas se gêner. J’aperçois là-haut des berceaux naturels dans lesquels, une fois bien attachés, nous dormirons comme dans les meilleurs lits du monde. Nous n’avons rien à craindre; d’ailleurs, on veillera, et nous sommes en nombre pour repousser des flottes d’indiens et autres animaux.

– Il ne nous manque que des armes, dit Tom Austin.

– J’ai mes revolvers, dit Glenarvan.

– Et moi, les miens, répondit Robert.

– À quoi bon, reprit Tom Austin, si M Paganel ne trouve pas le moyen de fabriquer la poudre?

– C’est inutile, répondit Mac Nabbs, en montrant une poudrière en parfait état.

– Et d’où vous vient-elle, major? demanda Paganel.

– De Thalcave. Il a pensé qu’elle pouvait nous être utile, et il me l’a remise avant de se précipiter au secours de Thaouka.

– Généreux et brave indien! s’écria Glenarvan.

– Oui, répondit Tom Austin, si tous les patagons sont taillés sur ce modèle, j’en fais mon compliment à la Patagonie.

– Je demande qu’on n’oublie pas le cheval! dit Paganel. Il fait partie du patagon, et je me trompe fort, ou nous les reverrons, l’un portant l’autre.

– À quelle distance sommes-nous de l’Atlantique? demanda le major.

– À une quarantaine de milles tout au plus, répondit Paganel. Et maintenant, mes amis, puisque chacun est libre de ses actions, je vous demande la permission de vous quitter; je vais me choisir là-haut un observatoire, et, ma longue-vue aidant, je vous tiendrai au courant des choses de ce monde.»

On laissa faire le savant, qui, fort adroitement, se hissa de branche en branche et disparut derrière l’épais rideau de feuillage. Ses compagnons s’occupèrent alors d’organiser la couchée et de préparer leur lit. Ce ne fut ni difficile ni long.

Pas de couvertures à faire, ni de meubles à ranger, et bientôt chacun vint reprendre sa place autour du brasero. On causa alors, mais non plus de la situation présente, qu’il fallait supporter avec patience. On en revint à ce thème inépuisable du capitaine Grant. Si les eaux se retiraient, le Duncan, avant trois jours, reverrait les voyageurs à son bord. Mais Harry Grant, ses deux matelots, ces malheureux naufragés, ne seraient pas avec eux. Il semblait même, après cet insuccès, après cette inutile traversée de l’Amérique, que tout espoir de les retrouver était irrévocablement perdu. Où diriger de nouvelles recherches? Quelle serait donc la douleur de lady Helena et de Mary Grant en apprenant que l’avenir ne leur gardait plus aucune espérance!

«Pauvre sœur! dit Robert, tout est fini, pour nous!»

Glenarvan, pour la première fois, ne trouva pas un mot consolant à répondre. Quel espoir pouvait-il donner au jeune enfant? N’avait-il pas suivi avec une rigoureuse exactitude les indications du document?

«Et pourtant, dit-il, ce trente-septième degré de latitude n’est pas un vain chiffre! Qu’il s’applique au naufrage ou à la captivité d’Harry Grant, il n’est pas supposé, interprété, deviné! Nous l’avons lu de nos propres yeux!

– Tout cela est vrai, votre honneur, répondit Tom Austin, et cependant nos recherches n’ont pas réussi.

– C’est irritant et désespérant à la fois, s’écria Glenarvan.

– Irritant, si vous voulez, répondit Mac Nabbs d’un ton tranquille, mais non pas désespérant. C’est précisément parce que nous avons un chiffre indiscutable, qu’il faut épuiser jusqu’au bout tous ses enseignements.

– Que voulez-vous dire, demanda Glenarvan, et, à votre avis, que peut-il rester à faire?

– Une chose très simple et très logique, mon cher Edward. Mettons le cap à l’est, quand nous serons à bord du Duncan, et suivons jusqu’à notre point de départ, s’il le faut, ce trente-septième parallèle.

– Croyez-vous donc Mac Nabbs, que je n’y aie pas songé? répondit Glenarvan. Si! Cent fois! Mais quelle chance avons-nous de réussir? Quitter le continent américain, n’est-ce pas s’éloigner de l’endroit indiqué par Harry Grant lui-même, de cette Patagonie si clairement nommée dans le document?

– Voulez-vous donc recommencer vos recherches dans les pampas, répondit le major, quand vous avez la certitude que le naufrage du Britannia n’a eu lieu ni sur les côtes du Pacifique ni sur les côtes de l’Atlantique?»

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