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Cyteen, vol. 1

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Cyteen, vol. 1
Название: Cyteen, vol. 1
Автор: Cherryh C. J.
Дата добавления: 16 январь 2020
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Cyteen, vol. 1 - читать бесплатно онлайн , автор Cherryh C. J.
Ariane Emory, politicienne habile, impose ses volont?s au Conseil des Neuf qui gouverne l'Union des mondes de l'Espace profond.     Ariane Emory, administratrice autoritaire, dirige d'une main de fer les laboratoires de Reseune, sp?cialis?s dans la production d'?tres humains  : les azis, travailleurs et soldats ?lev?s, conditionn?s et poss?d?s par leurs cr?ateurs.     Ariane Emory, scientifique de g?nie, n'h?site pas ? se livrer ? des manipulations — g?n?tiques et autres. Femme corrompue, elle ne recule devant rien — pas m?me le chantage et le viol — pour parvenir ? ses fins...     Mais certaines de ses exp?riences restent inachev?es. Pour les mener ? bien, Ariane Emory doit poursuivre son impossible qu?te. Acqu?rir l'immortalit?, l'apanage des dieux...

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— Est-il important de savoir combien il y a de garçons et de filles ?

Maman réfléchit un instant.

— Oui, en effet. Mais ce n’est pas indispensable, pour cet exercice.

— Pourquoi ?

— Parce que certaines choses sont parfois secondaires, en fonction du problème. Tu dois toujours garder cela à l’esprit. Il faut que tu apprennes à analyser l’énoncé, éliminer le superflu et te concentrer sur ce qu’il faut trouver. En fait, tout a de l’importance – sexe, conditions météorologiques, nourriture disponible, présence ou absence de prédateurs –, mais seuls les gènes entrent en ligne de compte, à ce stade. Quand tu sauras utiliser les autres paramètres, les bandes t’apprendront à en tenir compte. Une dernière chosec elles ne te diront jamais que tu disposes de tous les éléments, car il peut toujours exister un détail auquel nul n’a pensé. Et si tu croyais tout savoir, cela pourrait te jouer un mauvais tour. C’est pourquoi on commence par des choses très simples, sans même préciser si ce sont des mâles ou des femelles. Tu as compris ?

— C’est pourtant important, insista Ari. Parce que les garçons se battent entre eux. Si aucun ne se fait manger, il y aura vingt-quatre bleus. Mais ils se feront ensuite dévorer parce qu’ils se voient de loin et ne peuvent pas se cacher. Et s’il y a des gros poissons avec eux, il ne restera pas un seul bébé bleu.

— Sais-tu si les poissons différencient les couleurs ?

— Ils le font ?

— Nous en reparlerons plus tard. Peux-tu me dire ce qui se passera si les femelles préfèrent les bleus ?

— Pourquoi est-ce qu’elles les préféreraient ?

— C’est une simple supposition. Saute d’une génération.

— Dans quelle proportion ?

— Vingt-cinq pour cent.

— Les bleus engraisseront les gros poissons et auront un tas d’enfants. Ça se complique.

Maman eut une expression bizarre, comme lorsqu’elle allait éternuer, rire, ou se mettre en colère. Elle lui adressa un drôle de regard qui n’était pas drôle du tout et se rapprocha pour la prendre dans ses bras.

Elle se conduisait souvent ainsi, ces derniers temps. Ari fut étonnée de ne pas se sentir plus joyeuse. Maman lui consacrait de nombreuses heures, désormais. Ollie aussi.

Mais Ari captait une sorte de signal de danger. Maman paraissait malheureuse. Tout comme Ollie. Il se conduisait en azi et maman ne s’emportait plus contre lui. Elle ne se mettait plus en colère avec qui que ce soit, d’ailleurs. Pas même contre Nelly qui paraissait désorientée. Phaedra était très azie, elle aussi.

Ari avait peur et voulait interroger maman, mais elle craignait de la voir pleurer. Elle avait toujours un air triste, à présent. Et Ari était peinée quand sa maman pleurait.

Elle se contenta de l’étreindre avec force.

Le lendemain elle retourna à la garderie. Elle était assez grande pour y aller toute seule. Maman l’accompagna jusqu’au seuil de l’appartement et la prit dans ses bras. Ollie vint les rejoindre et fit la même chose. Pour la première fois depuis très longtemps.

Ari tourna la tête et vit la porte close. C’était bizarre, mais elle n’eut pas le temps d’y réfléchir car elle craignait d’arriver en retard.

3

RESEUNE UN quitta la piste et Jane referma les doigts sur les accoudoirs de cuir de son siège, sans regarder le hublot. Elle refusait de voir Reseune s’amenuiser dans le lointain. Elle se mordit la lèvre et ferma les yeux. Des larmes coulèrent sur son visage pendant que l’accélération la collait au dossier du fauteuil.

Elle reporta son attention sur Ollie dès qu’ils eurent atteint l’altitude de croisière.

— Va me chercher un verre, s’il te plaît. Un double.

— Oui, sera.

Il déboucla sa ceinture et se leva pour gagner le bar.

Phaedra fit pivoter son siège vers Jane, de l’autre côté de la petite table.

— Je peux faire quelque chose pour vous, sera ?

Seigneur, il faut lui fournir une occupation ! Elle est terrifiée.

— Oui, dresse une liste de tout ce dont nous pourrons avoir besoin à bord. Nous passerons une commande dès notre arrivée à la station. Il y a un manuel dans la poche externe. Tu y trouveras un rappel de la marche à suivre.

— Bien, sera.

C’était un pansement provisoire appliqué sur ses blessures superficielles. Celles d’Ollie étaient plus profondes. Il lui avait même demandé une bande. Commec comme un azi qui se serait adressé à son superviseur. Elle avait refusé.

— Tu es trop proche d’un CIT, Ollie. J’ai besoin qu’il en soit ainsi. Comprends-tu ce que je veux dire ?

— Oui.

Et à présent il paraissait mieux surmonter cette épreuve qu’elle.

— Sers-t’en un.

Le grondement des moteurs la contraignait à crier pour se faire entendre.

Il se tourna et hocha la tête.

— Et un pour Phaedra !

Peggy alla le rejoindre au bar. Les turbulences qui secouaient l’appareil la faisaient tituber. Elle se baissa et prit deux verres.

Pour Julia et Gloria, installées à l’arrière de l’habitacle.

—  Tu détruis mon existence !lui avait hurlé sa fille.

Elles étaient dans le terminal, en compagnie de Denys, des azis et des membres de la Famille venus assister à leur départ. Pendant que Gloria restait figée, le menton agité de tremblements et les yeux larmoyants. Elle n’était pas un démon, mais une enfant à qui on avait donné tout le superflu et rien d’essentiel. Gloria dévisageait une grand-mère qu’elle n’avait rencontrée que rarement. Sans doute cherchait-elle sur ses traits ce qui permettait de reconnaître en elle l’incarnation du mal. La fillette ignorait tout du lieu où elle irait, de la discipline qui régnait à bord d’un vaisseau et de l’univers clos d’une station.

— Bonjour, Gloria, lui avait-elle dit au prix d’un effort.

Elle essayait de ne pas – Seigneur, surtout pas ! – établir de comparaisons avec Aric Ari qui entendrait peut-être un avion décoller, lèverait les yeux vers le ciel et reconnaîtrait RESEUNE UN sans se douter de rien.

Gloria avait alors couru vers sa mère : cette idiote qui allait éclater en sanglots et donner à leur départ un tour ridicule. Jane se félicita de la présence des gardes de Reseune. S’ils ne les avaient pas accompagnés, Julia eût pris la fuite sitôt arrivée à Novgorod.

À cause de la peur irrationnelle que lui inspiraient la navette, le vide, les sauts : tout ce qui relevait de ces sciences physiques auxquelles elle ne s’était jamais intéressée et qui lui inspiraient tant de méfiance.

Dommage, ma fille. J’aurais pu t’offrir un univers à ta convenance. Je suis désolée que la situation t’ait dépassée à ce point.

Mais tout s’est dégradé sitôt après ta naissance. Excuse-moi. Je regrette.

Je regrette que tu partes avec moi.

Ollie revenait. Il était blême mais conservait un calme admirable. Elle réussit à lui adresser un sourire quand il lui tendit sa boisson et s’assit près d’elle.

Elle vida la moitié de son verre sans s’en rendre compte.

— Tout se passera bien, affirma-t-elle avant de trinquer avec lui. À notre santé, Ollie. Je retourne là d’où je viens. Je rentre enfin chez moi.

Et, lorsqu’il l’eut resservie :

— Il me semble retrouver mes vingt ans, comme si rien de tout cela ne s’était jamais produit.

Ses paroles dépassaient ses pensées mais elle venait de reléguer au second plan les événements récents de son existencec à titre temporaire, tout au moins.

4

Phaedra n’était pas venue à la garderie. Elle avait été remplacée par Nelly, qui la laissait faire tout ce qu’elle voulait. Quand Sam la poussait très haut sur la balançoire, l’azie était folle d’inquiétude mais s’abstenait d’intervenir. Elle savait qu’Ari se mettrait en colère et n’aimait pas se faire disputer.

En conséquence, Sam la poussa et elle le poussa, et ils firent de l’escalade dans la cage.

Jan vint chercher Sam et Nelly raccompagna Ari à la maison. Elles avaient atteint le niveau résidentiel quand elles virent oncle Denys venir à leur rencontre.

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