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Cyteen, vol. 1

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Cyteen, vol. 1
Название: Cyteen, vol. 1
Автор: Cherryh C. J.
Дата добавления: 16 январь 2020
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Cyteen, vol. 1 - читать бесплатно онлайн , автор Cherryh C. J.
Ariane Emory, politicienne habile, impose ses volont?s au Conseil des Neuf qui gouverne l'Union des mondes de l'Espace profond.     Ariane Emory, administratrice autoritaire, dirige d'une main de fer les laboratoires de Reseune, sp?cialis?s dans la production d'?tres humains  : les azis, travailleurs et soldats ?lev?s, conditionn?s et poss?d?s par leurs cr?ateurs.     Ariane Emory, scientifique de g?nie, n'h?site pas ? se livrer ? des manipulations — g?n?tiques et autres. Femme corrompue, elle ne recule devant rien — pas m?me le chantage et le viol — pour parvenir ? ses fins...     Mais certaines de ses exp?riences restent inachev?es. Pour les mener ? bien, Ariane Emory doit poursuivre son impossible qu?te. Acqu?rir l'immortalit?, l'apanage des dieux...

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— Vous avez raison de dire qu’il en existe des preuves.

Giraud respirait avec peine.

— Seigneur, vous ne nous avez jamais informés que ce projet avait été concrétisé ! Êtes-vous conscient de la gravité du problème ? Nous ne sommes plus au XXIV esiècle. La guerre est finie. Votre maudite bombe à retardement explose juste au moment où Sol vient d’aiguillonner des extraterrestres peu commodes qui vivent de l’autre côté de son système, où des chartes écologiques ont été signéesc où nous avons acquis notre respectabilitégrâce au respect de l’écologie, aux génébanques, aux arches, auxc

— C’est précisément la femme à qui nous devons les génébanques, le traité et les arches qui dirigeait Reseune pendant le développement du projet Géhenne. La conseillère Emory a été la cosignataire de ces contrats avec la Défense.

— Les abolitionnistesc nous leur offrons la meilleure des armes dont ils pouvaient rêver ! C’était une simple étude. Seigneur, le pèrede Jordan Warrick a participé à l’élaboration des bandes des azis de Géhenne.

— J’espère que vos procédures de sécurité ont empêché les chercheurs affectés à ce projet d’apprendre de quoi il retournait.

— Vous l’espérez ? Bon sang, tous les médiasen parlent, général. Tôt ou tard, la nouvelle parviendra à Planys. Seriez-vous prêt à parier que Jordan Warrick ignore qui a préparé ces bandes, qu’il n’a pas des noms et de multiples détails à fournir à d’éventuels enquêteurs ?

— En salissant ainsi la réputation de son père ?

— Pour la protégerau contraire, et provoquer la ruine de Reseune par la même occasion ! Vous avez sacrifié quarante mille azis et compromis le bureau des Sciences afin de saboter une planète,bon Dieu ! Ces révélations n’auraient pu être faites à un plus mauvais moment.

— Oh ! je peux imaginer sans peine des circonstances plus inopportunes. Nous vivons au contraire une période paisible où l’humanité – et surtout l’Alliance – a bien d’autres chats à fouetter. En fait, l’opération Géhenne a permis d’atteindre les objectifs fixés. Ce monde a subi un désastre écologique et l’Alliance ne pourra pasassurer son développement. La courbe de croissance de nos adversaires a été modifiée. S’ils décident d’assimiler les colons à leur population, et si vous croyez en l’efficacité des instructions incluses dans vos bandes, l’Alliance sera infiltrée par une communauté d’un type ethnique unique imprégnée de nos idéaux. Nous avons empêché tant l’Alliance que la Terre de s’emparer d’importantes ressourcesc et d’un avant-poste qui leur aurait permis d’accéder à des étoiles plus lointaines. Nos adversaires ont désormais le choix entre traquer des primitifs disséminés dans la nature pour les déplacer contre leur gré – un véritable cauchemar sur le plan logistique – ou les inclure dans leurs projets de colonisation de ce monde. S’ils décident de s’y implanter. Ce qui est improbable à en croire nos services de renseignements. Ils craignent d’avoir de sérieux problèmes, au contact de cettec culture planétaire. Leurs désirs d’expansion se heurtent en outre à une vive opposition. Les spatiaux, qui sont de loin majoritaires au sein de l’Alliance, se méfient de tout ce qui peut apporter de la puissance aux planétairesc les ciels-bleus, comme ils les appellent. Les capitaines ne souhaitent pas l’apparition d’un collège électoral datant de l’ère préindustriellec pas plus que d’un protectorat encore plus problématiquec sans mentionner, bien sûr, leurbureau des Sciences qui fait des pieds et des mains pour étudier tout cela pendant que les constructeurs contactés pour construire une station font patienter leurs créditeurs. L’ambassadeur de l’Alliance réclame des informations et des excuses officielles, ce qui représente un prix peu élevé à payer. Les rapports entre les deux blocs seront caractérisés par une certaine froideur pendant quelque temps, mais nous finirons par nous réconcilier. Nos adversaires ont peur de la civilisation extraterrestre que Sol vient de découvrirc bien plus que nous, ce qui est compréhensible étant donné qu’ils en sont bien plus proches. Il serait possible de dire que ces révélations ont été faites au bon moment. Je précise que nous suivions leurs préparatifs et que nous n’avons pas été pris au dépourvuc c’est pour cela que l’amiral Gorodin est inaccessible, d’ailleurs. Nous savions ce qui allait se produire.

— Et vous ne nous avez rien dit !

Un silence glacial, puis :

— Ce nousreprésente-t-il le bureau des Sciences ou Reseune ?

— Nous, Reseune, bordel ! Nous sommes concernés, il me semble ?

— Vous l’étiez. L’enfant n’est pas encore une adulte. Ariane Emory ne risque rien. Aucune loi ne peut s’appliquer à titre posthume, hormis celles auxquelles souscrivent les croyants. Permettons à l’Alliance de consulter quelques documents. Warrick est en quarantaine et son témoignage n’aurait aucun poids s’il devait comparaître devant le Conseil. Que son père ait travaillé sur ce projet ne peut nuire qu’à la réputation de sa famille. Reseune n’a aucune raison de s’inquiéter.

Giraud ne répondit rien. Il était en sueur. Bogdanovitch, mort quatre ans plus tôt, avait été remplacé par Harad de Lointaine qui occupait le siège de l’État et faisait cause commune avec Gorodin, DeFranco et Lao. Ces misérables. La coalition de l’État, de la Défense, du Commerce et de l’Information se portait à merveille, alors que les abolitionnistes étaient en déroute et que Corain et ses centristes ne cessaient de perdre du terrain. Gorodin avait rejoint le camp des expansionnistes, auquel il appartenait d’ailleurs depuis toujours et où il bénéficiait des attentions de Nasir Harad, ce maudit intrigant qui obtenait ainsi des contrats mirifiques avec les militaires. Les bureaux de l’État, de la Défense et de l’Information formaient une coalition à l’intérieur de la coalitionc un ménage à trois non officiel.

Reseune voyait son influence décroître. Giraud devait s’accommoder de cette amère vérité, et cela lui donnait des maux d’estomac et troublait son sommeil. Mais Ari avait été – jusqu’à preuve du contraire – unique.

— Laissez-moi vous dire qu’on trouve dans nos archives des informations très compromettantes, dit-il. Nous refusons de les divulguer. Et nous ne voulons surtout pas que Warrick se présente devant une commission d’enquête. Vous ne semblez pas comprendre à quel point la situation est explosive. Il faut obliger cet homme à se taire. Je crains qu’il n’ait pas oublié ce que son père a pu lui dire il y a longtemps. Sa mémoire est hélas excellente. Si vous ne voulez pas que l’Alliance puisse tout reconstituer dans ses moindres détails, empêchez Jordan de s’exprimer.Il me serait impossible d’être plus clair.

— Laisseriez-vous entendre que ce scandale pourrait éclabousser des membres de l’actuel gouvernement ?

Une question dangereuse. Une manifestation d’intérêt dangereuse. Giraud prit une autre inspiration.

— Je vous demande de m’écouter, avant qu’il ne soit trop tard. Si vous voulez sonner le glas du projet Rubin, vous n’avez qu’à laisser Warrick agir à sa guise.

— Il nous arrive de douter qu’un tel projet existe, rétorqua Lu d’une voix acerbe. Ce que RESEUNESPACE doit encore faire ne se résume pas à de simples travaux d’aménagement. Vous parlez sans cesse de vérifications, de compilation d’informations. Avez-vous nommé un directeur à la tête de ce projet ?

— C’est évident. Et nous comptons transférer sous peu la banque de données. Mais ce n’est pas une mince affaire. Cette enquête va encore nous compliquer la tâche. À vrai dire, nos équipes sont un peu débordées. Le nombre de fichiers nécessaires est considérable, à cause de la nature du procédé employé. Mais nous sommes opérationnels. Depuis six ans. Nous n’avons pas l’intention de faire les choses à moitié, général.

Bon sang. C’est une tactique. Distraire l’attention, la détourner.

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