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La guepe rouge (Красная оса)

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La guepe rouge (Красная оса)
Название: La guepe rouge (Красная оса)
Дата добавления: 15 январь 2020
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La guepe rouge (Красная оса) - читать бесплатно онлайн , автор Аллен Марсель

продолжение серии книг про Фантомаса

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— Eh bien, ça n’est pas mon cas, répartit Juve, et moi qui le connais, je puis vous garantir que c’est bien Fantômas que l’on détient actuellement à la prison de la Santé.

Le policier, toutefois, comme s’il pensait tout haut, ajoutait :

— Évidemment, il se peut que l’agression dont vous avez été victime soit, dans une certaine mesure, imputable à des complices de Fantômas. Tout au moins à des gens de sa bande. Mais je me demande quel intérêt le bandit pourrait avoir à vous faire attaquer, dépouiller. Votre existence, au contraire, doit lui être sacrée.

— Sait-on jamais ?

Mais Juve, d’un geste, lui imposa silence. Un groupe d’agents se présentaient à l’entrée de la villa, poussant devant eux un homme les menottes aux mains.

— Voici, dit Juve, quelqu’un que l’on a arrêté cette nuit.

M e Faramont poussa un cri de surprise :

— Mais, s’écria-t-il, c’est Sunds !

C’était, en effet, le Danois que les agents conduisaient à Juve.

Le réparateur d’objets d’art, le bizarre négociant était très pâle. Son visage exprimait l’inquiétude la plus grande et il avait dû passer une fort mauvaise nuit, car ses traits étaient contractés.

Il aperçut le bâtonnier et voulut courir à lui, mais Juve s’interposa et, l’arrêtant brutalement, déclara :

— Une minute, et répondez-moi ! Je suis l’inspecteur de la Sûreté, Juve. Votre nom ?

— Je m’appelle Sunds. Érick Sunds, commerçant patenté, fabricant d’objets d’art, réparateur de curiosités, peintre et sculpteur, domicilié place du Tertre à Montmartre.

Fandor qui s’était approché, hochait la tête ; il murmura à l’oreille de Juve :

— C’est exact, je le connais.

Juve poursuivait son enquête :

— Que faisiez-vous, hier soir, aux abords de cette maison ?

Tout d’abord, Sunds se troubla, mais on se rendait compte que c’était plus l’émotion que la crainte qui rendait ses propos inintelligibles. Enfin il parvint à s’expliquer :

— J’avais un rendez-vous avec M e Faramont, j’avais pris un taxi pour venir à Ville-d’Avray, mais, en cours de route, nous avons eu panne sur panne. J’avais faim. J’ai dîné aux environs de Suresnes avec le mécanicien et celui-ci m’a lâché. Alors j’ai pris le train. Je me suis trompé de gare, je suis descendu à Viroflay, vous voyez ça d’ici. J’ai erré pendant deux heures et ce n’est que tard après minuit que je suis arrivé devant la maison où je me trouve actuellement, et alors, j’ai été arrêté sans comprendre pourquoi. J’espère qu’il n’est arrivé de malheur à personne.

— Pourquoi veniez-vous voir le bâtonnier dans cette maison ?

— Pour lui montrer un objet d’art qu’il pouvait peut-être acheter.

— Décrivez-moi cet objet.

— Je ne l’ai pas vu moi-même, mais j’en ai eu la photographie entre les mains. C’est une fort belle pièce. Un brûle-parfums chinois du XV e siècle de la famille verte, mesurant environ soixante centimètres de haut.

— C’est bien, interrompit Juve qui, se penchant à son tour à l’oreille de Fandor, lui déclara :

— Ce que dit cet homme est vrai. J’ai vu l’objet qu’il me décrit dans une pièce de la maison.

— D’où saviez-vous que ce brûle-parfums était à vendre ?

— Une dame est venue chez moi, déclara Sunds. Elle habitait ici, m’a-t-elle dit.

— Comment est cette personne ?

— Grande, mince, assez élégante, mais âgée.

Fandor, étourdiment, l’interrompait :

— Elle a des cheveux blancs, n’est-ce pas ?

— Comment le sais-tu ? demanda Juve, étonné de l’interruption de Fandor.

Mais le journaliste, mystérieusement, disait à son ami :

— Je vous l’expliquerai tout à l’heure.

Et Juve, comprenant qu’il ne voulait pas parler devant des tiers, poursuivait son interrogatoire :

— Avez-vous parlé de cette affaire, demanda-t-il, à d’autres personnes qu’au bâtonnier ? A-t-on pu savoir dans votre entourage le rendez-vous que vous aviez pris hier pour venir ici avec M e Faramont ?

— Ma foi, reconnut Sunds, c’est bien possible. Vous savez, moi, j’ai le cœur sur la main et je bavarde facilement. Il se peut que j’en aie parlé au Cabaret des Raccourcis, où je dîne presque tous les soirs.

— Devant qui ?

— Devant des tas de gens, des amis, des habitués.

— Quels sont ces habitués ?

— Il y a Boissard le mécanicien, Calastarès, un dessinateur humoriste, une espèce de modèle connu sous le nom de Bouzille. (Juve et Fandor échangèrent un regard.) Même qu’il y a trois ou quatre jours ce bonhomme, qui a pourtant l’air d’un miséreux, est venu manger au cabaret avec une fort jolie personne, ma foi.

Juve et Fandor avaient sur les lèvres le seul nom qui leur venait aussitôt à l’esprit, c’était celui d’Hélène. Ils ne le prononcèrent pas.

Le Danois énumérait d’autres personnes.

— Mario Isolino, disait-il, devait être là avec Nadia, mon ancienne.

— Votre ancienne quoi ?

— Mon ancienne maîtresse, parbleu ! Puis il y avait le joueur d’accordéon, le patron du bistro, le garçon, tout le monde. Ah oui, aussi la mère Toulouche, une vieille revendeuse, marchande à la toilette.

Juve avait relevé tous ces noms sur son calepin :

— Ça va bien, fit-il.

Puis il tourna le dos au malheureux Érick Sunds, qui jetait sur le bâtonnier, demeuré à l’écart, un regard éploré.

Juve était allé trouver le commissaire.

— Vous savez, déclara-t-il, vous pouvez relâcher votre homme, il n’est pour rien dans cette affaire.

— En êtes-vous bien sûr ?

— Oui, dit Juve, c’est peut-être un imbécile, mais assurément un innocent. Il avait réellement rendez-vous avec le bâtonnier.

— Vous prenez la responsabilité de cette libération, monsieur Juve ?

— Je la prends pleine et entière, monsieur le Commissaire.

— C’est bien, lâchez cet homme !

À peine lui avait-on enlevé les menottes que le Danois courait vers Juve :

— Ah monsieur, fit-il, je vous remercie de me remettre en liberté, mais, je vous en conjure, expliquez-moi ce dont il s’agit. J’ignore absolument tout.

— Cela m’est fort égal, déclara Juve. Vous n’avez pas besoin de savoir et de comprendre, tout ce que je veux c’est que vous rentriez chez vous. Si l’on vous demande s’il s’est passé quelque chose, vous direz tout simplement qu’il ne s’est rien passé du tout.

Interloqué, le Danois se retira, quitta la villa. Sur le trottoir, il rencontra M me Faramont qui venait rejoindre son mari.

— Ah madame, s’écria Sunds, quelle bonne chance pour moi de vous voir, il m’arrive une aventure extraordinaire.

M me Faramont ignorait absolument tout de l’arrestation d’Érick Sunds, qu’elle considérait d’ailleurs comme un fort brave homme.

Moins discrète que Juve, et naturellement bavarde, elle commençait :

— Mon cher monsieur Sunds, c’est une affaire épouvantable. Figurez-vous que mon mari a été attaqué hier soir, ici même.

Et elle ajouta tout bas :

— Je suis sûre que c’est un guet-apens de Fantômas.

Juve surgissait à ce moment avec le bâtonnier.

Il vit le Danois en conversation avec M me Faramont. Le policier fronça le sourcil, et, se tournant vers Fandor qui marchait derrière lui, il murmura :

— En voilà une qui est certainement en train de tout gâter.

9 – LES PLUS MAL CHAUSSÉS

Le soir du jour où Juve et Fandor enquêtèrent à Ville-d’Avray, un homme vêtu de noir, semblait-il, prenant garde à faire le moindre bruit, montait l’escalier de la rue Tardieu, se dirigeant vers l’appartement du policier.

Quel était-il ? Que voulait-il ?

Passant devant la loge de la concierge, au rez-de-chaussée, il avait crié un nom de façon à peu près inintelligible. Dix heures et demie venaient de sonner à l’église de Montmartre. La concierge du populeux immeuble, car la maison de Juve comportait un grand nombre d’appartements, n’avait prêté nulle attention à la rentrée de ce personnage.

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