Tragedies
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«Une sorte d'?pouvante emplit Eschyle d'un bout ? l'autre ; une m?duse profonde s'y dessine vaguement derri?re les figures qui se meuvent dans la lumi?re. Eschyle est magnifique et formidable, comme si l'on voyait un froncement de sourcil au-dessus du soleil» (Victor Hugo).
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Et tu dis que notre flotte a pris la fuite?
A cause de ce malheur j'ai déchiré mes vêtements.
Hélas! hélas!
Plus qu'hélas! Gémis plus encore!
Nos maux sont doubles et triples!
Lamentables pour nous, ils font la joie de nos ennemis.
Nos forces sont rompues!
Je n'ai plus de compagnons!
Tes amis sont engloutis dans la mer!
Strophe VI.
Pleure! pleure ma défaite! Rentre dans ta demeure.
Hélas, hélas! cette défaite!
Crie! réponds à mes cris!
Misérable consolation de leurs maux pour des malheureux!
Mêle ton chant lugubre au mien.
Hélas, hélas! Cette calamité terrible! Hélas! je gémis amèrement.
Antistrophe VI.
Frappe, frappe-toi! gémis sur mes maux!
Je pleure lamentablement.
Crie! réponds à mes cris!
Je le fais, ô maître!
Pousse de hautes lamentations.
Hélas, hélas! je multiplie les noires meurtrissures.
Strophe VII.
Frappe ta poitrine! chante l'hymne Mysien.
Douleur, douleur!
Arrache les poils blancs de ta barbe.
A pleine main! très lamentablement!
Pousse de hautes clameurs.
C'est ce que je ferai.
Antistrophe VII.
Déchire avec tes ongles les plis de tes vêtements.
Douleur, douleur!
Arrache tes cheveux! pleure sur l'armée!
A pleine main! très lamentablement!
Baigne tes yeux de larmes.
J'en suis baigné.
Épôde.
Crie donc! réponds à mes cris.
Hélas! hélas! hélas! hélas!
Rentre dans ta demeure en te lamentant.
Hélas! hélas! ô malheureuse terre Persique!
Hélas! dans toute la ville!
Certes, hélas! toujours, toujours!
Lamentez-vous en marchant lentement.
Hélas! hélas! Ô malheureuse terre Persique!
Hélas! hélas! hélas! mes nefs à trois rangs d'avirons! hélas! hélas! hélas! mes nefs sont perdues!
Je te suis en poussant des gémissements lugubres!
