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Les Enfants Du Capitaine Grant

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Les Enfants Du Capitaine Grant
Название: Les Enfants Du Capitaine Grant
Автор: Verne Jules
Дата добавления: 16 январь 2020
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Les Enfants Du Capitaine Grant - читать бесплатно онлайн , автор Verne Jules

Lord et Lady Glenarvan, ainsi que le g?ographe Paganel, aident Mary et Robert Grant ? retrouver leur p?re qui a fait naufrage sur une ?le dont on ne connait que la latitude, ce qui les am?ne ? traverser l'Am?rique du sud, puis l'Australie o? un bagnard ?vad?, Ayrton, tente de s'emparer du yacht de Glenarvan, et enfin l'Oc?anie o?, apr?s avoir ?chapp? aux anthropophages, il retrouveront enfin la trace de leur p?re…

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Glenarvan et ses amis avaient senti cela à première vue.

La personnalité d’Ayrton s’imposait dès l’abord.

Glenarvan, se faisant l’interprète de tous, le pressa de questions auxquelles Ayrton répondit. La rencontre de Glenarvan et Ayrton avait évidemment produit chez tous deux une émotion réciproque.

Aussi les premières questions de Glenarvan se pressèrent-elles sans ordre, et comme malgré lui.

«Vous êtes un des naufragés du Britannia? demanda-t-il.

– Oui, mylord, le quartier-maître du capitaine Grant, répondit Ayrton.

– Sauvé avec lui après le naufrage?

– Non, mylord, non. À ce moment terrible, j’ai été séparé, enlevé du pont du navire, jeté à la côte.

– Vous n’êtes donc pas un des deux matelots dont le document fait mention?

– Non. Je ne connaissais pas l’existence de ce document. Le capitaine l’a lancé à la mer quand je n’étais plus à bord.

– Mais le capitaine? Le capitaine?

– Je le croyais noyé, disparu, abîmé avec tout l’équipage du Britannia. Je pensais avoir survécu seul.

– Mais vous avez dit que le capitaine Grant était vivant!

– Non. J’ai dit: si le capitaine est vivant…

– Vous avez ajouté: il est sur le continent australien!…

– Il ne peut être que là, en effet.

– Vous ne savez donc pas où il est?

– Non, mylord, je vous le répète, je le croyais enseveli dans les flots ou brisé sur les rocs. C’est vous qui m’apprenez que peut-être il vit encore.

– Mais alors que savez-vous? demanda Glenarvan.

– Ceci seulement. Si le capitaine Grant est vivant, il est en Australie.

– Où donc a eu lieu le naufrage?» dit alors le major Mac Nabbs.

C’était la première question à poser, mais, dans le trouble causé par cet incident, Glenarvan, pressé de savoir avant tout où se trouvait le capitaine Grant, ne s’informa pas de l’endroit où le Britannia s’était perdu. À partir de ce moment, la conversation, jusque-là vague, illogique, procédant par bonds, effleurant les sujets sans les approfondir, mêlant les faits, intervertissant les dates, prit une allure plus raisonnable, et bientôt les détails de cette obscure histoire apparurent nets et précis à l’esprit de ses auditeurs.

À la question faite par Mac Nabbs, Ayrton répondit en ces termes:

«Lorsque je fus arraché du gaillard d’avant où je halais bas le foc, le Britannia courait vers la côte de l’Australie. Il n’en était pas à deux encablures. Le naufrage a donc eu lieu à cet endroit même.

– Par trente-sept degrés de latitude? demanda John Mangles.

– Par trente-sept degrés, répondit Ayrton.

– Sur la côte ouest?

– Non pas! Sur la côte est, répliqua vivement le quartier-maître.

– Et à quelle époque?

– Dans la nuit du 27 juin 1862.

– C’est cela! C’est cela même! s’écria Glenarvan.

– Vous voyez donc bien, mylord, ajouta Ayrton, que j’ai pu justement dire: si le capitaine Grant vit encore, c’est sur le continent australien qu’il faut le chercher, non ailleurs.

– Et nous le chercherons, et nous le trouverons, et nous le sauverons, mon ami! s’écria Paganel. Ah! précieux document, ajouta-t-il avec une naïveté parfaite, il faut avouer que tu es tombé entre les mains de gens bien perspicaces!»

Personne, sans doute, n’entendit les flatteuses paroles de Paganel. Glenarvan et lady Helena, Mary et Robert s’étaient empressés autour d’Ayrton.

Ils lui serraient les mains. Il semblait que la présence de cet homme fût un gage assuré du salut d’Harry Grant. Puisque le matelot avait échappé aux dangers du naufrage, pourquoi le capitaine ne se serait-il pas tiré sain et sauf de cette catastrophe? Ayrton répétait volontiers que le capitaine Grant devait être vivant comme lui. Où, il ne saurait le dire, mais certainement sur ce continent. Il répondait aux mille questions dont il était assailli avec une intelligence et une précision remarquables. Miss Mary, pendant qu’il parlait, tenait une de ses mains dans les siennes. C’était un compagnon de son père, ce matelot, un des marins du Britannia! Il avait vécu près d’Harry Grant, courant avec lui les mers, bravant les mêmes dangers!

Mary ne pouvait détacher ses regards de cette rude physionomie et pleurait de bonheur.

Jusqu’ici, personne n’avait eu la pensée de mettre en doute la véracité et l’identité du quartier-maître.

Seuls, le major et peut-être John Mangles, moins prompts à se rendre, se demandaient si les paroles d’Ayrton méritaient une entière confiance. Sa rencontre imprévue pouvait exciter quelques soupçons.

Certainement, Ayrton avait cité des faits et des dates concordantes, de frappantes particularités. Mais les détails, si exacts qu’ils soient, ne forment pas une certitude, et généralement, on l’a remarqué, le mensonge s’affirme par la précision des détails. Mac Nabbs réserva donc son opinion, et s’abstint de se prononcer.

Quant à John Mangles, ses doutes ne résistèrent pas longtemps aux paroles du matelot, et il le tint pour un vrai compagnon du capitaine Grant, quand il l’eut entendu parler de son père à la jeune fille.

Ayrton connaissait parfaitement Mary et Robert. Il les avait vus à Glasgow au départ du Britannia. Il rappela leur présence à ce déjeuner d’adieu donné à bord aux amis du capitaine. Le shérif Mac Intyre y assistait.

On avait confié Robert, – il avait dix ans à peine, – aux soins de Dick Turner, le maître d’équipage, et il lui échappa pour grimper aux barres du perroquet.

«C’est vrai, c’est vrai,» disait Robert Grant.

Et Ayrton rappelait ainsi mille petits faits, sans paraître y attacher l’importance que leur donnait John Mangles. Et, quand il s’arrêtait, Mary lui disait de sa douce voix:

«Encore, Monsieur Ayrton, parlez-nous encore de notre père!»

Le quartier-maître satisfit de son mieux aux désirs de la jeune fille. Glenarvan ne voulait pas l’interrompre, et cependant, vingt questions plus utiles se pressaient dans son esprit; mais lady Helena, lui montrant la joyeuse émotion de Mary, arrêtait ses paroles.

Ce fut dans cette conversation qu’Ayrton raconta l’histoire du Britannia et son voyage à travers les mers du Pacifique. Mary Grant en connaissait une grande partie, puisque les nouvelles du navire allaient jusqu’au mois de mai de l’année 1862. Pendant cette période d’un an Harry Grant atterrit aux principales terres de l’Océanie. Il toucha aux Hébrides, à la Nouvelle Guinée, à la Nouvelle Zélande, à la Nouvelle Calédonie, se heurtant à des prises de possession souvent peu justifiées, subissant le mauvais vouloir des autorités anglaises, car son navire était signalé dans les colonies britanniques. Cependant il avait trouvé un point important sur la côte occidentale de la Papouasie; là, l’établissement d’une colonie écossaise lui parut facile et sa prospérité assurée; en effet, un bon port de relâche sur la route des Moluques et des Philippines devait attirer des navires, surtout quand le percement de l’isthme de Suez aurait supprimé la voie du cap de Bonne-Espérance. Harry Grant était de ceux qui préconisaient en Angleterre l’œuvre de M De Lesseps et ne jetaient pas des rivalités politiques au travers d’un grand intérêt international.

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