Justine Ou Les Malheurs De La Vertu

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Justine Ou Les Malheurs De La Vertu
Название: Justine Ou Les Malheurs De La Vertu
Дата добавления: 16 январь 2020
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Justine Ou Les Malheurs De La Vertu - читать бесплатно онлайн , автор de Sade Marquis Alphonse Francois

Rejetant la douce nature rousseauiste, Sade d?voile le mal qui est en nous et dans la vie. La vertueuse Justine fait la confidence de ses malheurs et demeure jusque dans les plus scabreux d?tails l'incarnation de la vertu. Apologie du crime, de la libert? des corps comme des esprits, de la cruaut? 'extr?me sensibilit? des organes connue seulement des ?tres d?licats', l'oeuvre du marquis de Sade ?tonne ou scandalise. C'est aussi une oeuvre d'une po?sie d?lirante et pleine d'humour noir.

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Il arrive, aussi échauffé de vin que de luxure, suivi de la fille de vingt-six ans qui se trouvait pour lors de garde auprès de lui; instruite de ce que j'avais à faire, je me mets à genoux dès que je l'entends. Il vient à moi, me considère dans cette humiliation, puis m'ordonne de me relever et de le baiser sur la bouche; il savoure ce baiser plusieurs minutes et lui donne toute l'expression…, toute l'étendue qu'il est possible d'y concevoir. Pendant ce temps, Armande (c'était le nom de celle qui le servait) me déshabillait en détail; quand la partie des reins, en bas, par laquelle elle avait commencé, est à découvert, elle se presse de me retourner et d'exposer à son oncle le côté chéri de ses goûts. Clément l'examine, il le touche, puis, s'asseyant dans un fauteuil, il m'ordonne de venir le lui faire baiser; Armande est à ses genoux, elle l'excite avec sa bouche, Clément place la sienne au sanctuaire du temple que je lui offre, et sa langue s'égare dans le sentier qu'on trouve au centre; ses mains pressaient les mêmes autels chez Armande, mais comme les vêtements que cette fille avait encore l'embarrassaient, il lui ordonne de les quitter, ce qui fut bientôt fait, et cette docile créature vint reprendre près de son oncle une attitude par laquelle, ne l'excitant plus qu'avec la main, elle se trouvait plus à la portée de celle de Clément. Le moine impur, toujours occupé de même avec moi, m'ordonne alors de donner dans sa bouche le cours le plus libre aux vents dont pouvaient être affectées mes entrailles; cette fantaisie me parut révoltante, mais j'étais encore loin de connaître toutes les irrégularités de la débauche: j'obéis et me ressens bientôt de l'effet de cette intempérance. Le moine, mieux excité, devient plus ardent, il mord subitement en six endroits les globes de chair que je lui présente; je fais un cri et saute en avant, il se lève, s'avance à moi, la colère dans les yeux, et me demande si je sais ce que j'ai risqué en le dérangeant: je lui fais mille excuses, il me saisit par mon corset encore sur ma poitrine, et l'arrache ainsi que ma chemise en moins de temps que je n'en mets à vous le dire… Il empoigne ma gorge avec férocité, et l'invective en la comprimant; Armande le déshabille, et nous voilà tous les trois nus. Un instant, Armande l'occupe; il lui applique de sa main des claques furieuses; il la baise à la bouche, il lui mordille la langue et les lèvres, elle crie; quelquefois la douleur arrache des yeux de cette fille des larmes involontaires; il la fait monter sur une chaise et exige d'elle ce même épisode qu'il a désiré avec moi. Armande y satisfait, je l'excite d'une main; pendant cette luxure, je le fouette légèrement de l'autre, il mord également Armande, mais elle se contient et n'ose bouger. Les dents de ce monstre se sont pourtant imprimées dans les chairs de cette belle fille. On les y voit en plusieurs endroits; se retournant ensuite brusquement:

– Thérèse, me dit-il, vous allez cruellement souffrir (il n'avait pas besoin de le dire, ses yeux ne l'annonçaient que trop); vous serez fustigée partout, me dit-il, je n'excepte rien.

Et en disant cela, il avait repris ma gorge qu'il maniait avec brutalité; il en froissait les extrémités du bout de ses doigts et m'occasionnait des douleurs très vives; je n'osais rien dire de peur de l'irriter encore plus, mais la sueur couvrait mon front, et mes yeux malgré moi se remplissaient de pleurs. Il me retourne, me fait agenouiller sur le bord d'une chaise, dont mes mains doivent tenir le dossier, sans se déranger une minute, sous les peines les plus graves; me voyant enfin là, bien à sa portée, il ordonne à Armande de lui apporter des verges, elle lui en présente une poignée mince et longue; Clément les saisit, et me recommandant de ne pas bouger, il débute par une vingtaine de coups sur mes épaules et sur le haut de mes reins; il me quitte un instant, revient prendre Armande et la place à six pieds de moi, également à genoux, sur le bord d'une chaise. Il nous déclare qu'il va nous fouetter toutes deux ensemble, et que la première des deux qui lâchera la chaise, poussera un cri, ou versera une larme sera sur-le-champ soumise par lui à tel supplice que bon lui semblera. Il donne à Armande le même nombre de coups qu'il vient de m'appliquer, et positivement sur les mêmes endroits; il me reprend, il baise tout ce qu'il vient de molester, et levant ses verges:

– Tiens-toi bien, coquine, me dit-il, tu vas être traitée comme la dernière des misérables.

Je reçois à ces mots cinquante coups, mais qui ne prennent que depuis le milieu des épaules jusqu'à la chute des reins exclusivement. Il vole à ma camarade et la traite de même; nous ne prononcions pas une parole; on n'entendait que quelques gémissements sourds et contenus, et nous avions assez de force pour retenir nos larmes. A quelque point que fussent enflammées les passions du moine, on n'en apercevait pourtant aucun signe encore; par intervalles, il s'excitait fortement sans que rien se levât. En se rapprochant de moi, il considère quelques minutes ces deux globes de chair encore intacte et qui allaient à leur tour endurer le supplice; il les manie, il ne peut s'empêcher de les entrouvrir, de les chatouiller, de les baiser mille fois encore.

– Allons, dit-il, du courage…

Une grêle de coups tombe à l'instant sur ces masses et les meurtrit jusqu'aux cuisses. Extrêmement animé des bonds, des haut-le-corps, des grincements, des contorsions que la douleur m'arrache, les examinant, les saisissant avec délices, il vient en exprimer, sur ma bouche qu'il baisa avec ardeur, les sensations dont il est agité…

– Cette fille me plaît, s'écrie-t-il, je n'en ai jamais fustigée qui m'ait autant donné de plaisir!

Et il retourne à sa nièce, qu'il traite avec la même barbarie. Il restait la partie inférieure, depuis le haut des cuisses jusqu'aux mollets, et sur l'une et l'autre il frappe avec la même ardeur.

– Allons! dit-il encore, en me retournant, changeons de main et visitons ceci.

Il me donne une vingtaine de coups, depuis le milieu du ventre jusqu'au bas des cuisses, puis, me les faisant écarter, il frappa rudement dans l'intérieur de l'antre que je lui ouvrais par mon attitude.

– Voilà, dit-il, l'oiseau que je veux plumer.

Quelques cinglons ayant, par les précautions qu'il prenait, pénétré fort avant, je ne pus retenir mes cris.

– Ah! ah! dit le scélérat, j'ai trouvé l'endroit sensible; bientôt, bientôt, nous le visiterons un peu mieux.

Cependant sa nièce est mise dans la même posture et traitée de la même manière; il l'atteint également sur les endroits les plus délicats du corps d'une femme; mais soit habitude, soit courage, soit la crainte d'encourir de plus rudes traitements, elle a la force de se contenir, et l'on n'aperçoit d'elle que des frémissements et quelques contorsions involontaires. Il y avait pourtant un peu de changement dans l'état physique de ce libertin, et quoique les choses eussent encore bien peu de consistance, à force de secousses elles en annonçaient incessamment.

– Mettez-vous à genoux, me dit le moine, je vais vous fouetter sur la gorge.

– Sur la gorge, mon père!

– Oui, sur ces deux masses lubriques qui ne m'excitèrent jamais que pour cet usage.

Et il les serrait, il les comprimait violemment en disant cela.

– Oh! mon père! cette partie est si délicate, vous me ferez mourir.

– Que m'importe, pourvu que je me satisfasse?

Et il m'applique cinq ou six coups qu'heureusement je pare de mes mains. Voyant cela, il les lie derrière mon dos; je n'ai plus que les mouvements de ma physionomie et mes larmes pour implorer ma grâce, car il m'avait durement ordonné de me taire. Je tâche donc de l'attendrir… mais en vain. Il appuie fortement une douzaine de coups sur mes deux seins que rien ne garantit plus; d'affreux cinglons s'impriment aussitôt en traits de sang; la douleur m'arrachait des larmes qui retombaient sur les vestiges de la rage de ce monstre, et les rendaient, disait-il, mille fois plus intéressants encore… Il les baisait, il les dévorait, et revenait de temps en temps à ma bouche, à mes yeux inondés de pleurs, qu'il suçait de même avec lubricité.

Armande se place, ses mains se lient, elle offre un sein d'albâtre et de la plus belle rondeur; Clément fait semblant de le baiser, mais c'est pour le mordre… Il frappe enfin, et ces belles chairs si blanches, si potelées, ne présentent bientôt plus aux yeux de leur bourreau que des meurtrissures et des traces de sang.

– Un instant, dit le moine avec fureur, je veux fustiger à la fois le plus beau des derrières et le plus doux des seins.

Il me laisse à genoux, et plaçant Armande sur moi, il lui fait écarter les jambes, en telle sorte que ma bouche se trouve à hauteur de son bas-ventre, et ma gorge entre ses cuisses, au bas de son derrière. Par ce moyen, le moine a ce qu'il veut à sa portée, il a sous le même point de vue les fesses d'Armande et mes tétons; il frappe l'un et l'autre avec acharnement, mais ma compagne, pour m'épargner des coups qui deviennent bien plus dangereux pour moi que pour elle, a la complaisance de se baisser et de me garantir ainsi, en recevant elle-même des cinglons qui m'eussent inévitablement blessée. Clément s'aperçoit de la ruse, il dérange l'attitude.

– Elle n'y gagnera rien, dit-il en colère, et si je veux bien épargner cette partie-là aujourd'hui, ce ne sera que pour en molester une autre pour le moins aussi délicate.

En me relevant, je vis alors que tant d'infamies n'étaient pas faites en vain: le débauché se trouvait dans le plus brillant état; il n'en est que plus furieux; il change d'arme, il ouvre une armoire où se trouvent plusieurs martinets, il en sort un à pointes de fer, qui me fait frémir.

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