Le Joyau des sept etoiles

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Le Joyau des sept etoiles
Название: Le Joyau des sept etoiles
Автор: Stoker Bram
Дата добавления: 16 январь 2020
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Le Joyau des sept etoiles - читать бесплатно онлайн , автор Stoker Bram

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– J'ai fait plusieurs expéditions en Égypte pour votre père; et j'ai toujours été charmé de travailler pour lui. Un grand nombre de ses trésors – et il en a quelques-uns de rares, permettez-moi de vous le dire – lui ont été procurés par moi, à la suite d'une exploration, d'un achat… ou… ou autrement. Votre père, Miss Trelawny, est d'un rare savoir. Il lui arrive de décider qu'il lui faut une chose particulière, dont il a appris l'existence, et à condition qu'elle existe encore. Et il la cherchera dans le monde entier jusqu'à ce qu'il la trouve. J'étais depuis quelque temps en train de procéder à une recherche de cette nature.

Il s'arrêta subitement, comme si sa bouche s'était trouvée refermée sous l'action d'un ressort. Nous attendîmes; quand il se remit à parler ce fut avec des précautions nouvelles pour lui, comme s'il avait voulu aller au-devant des questions que nous pourrions poser.

– Je n'ai pas la liberté de faire aucunement mention de ma mission; de dire où elle se déroulait, son but, ni quoi que ce soit. Ces questions sont confidentielles entre Mr. Trelawny et moi; je suis fondamentalement lié par le secret.

Il marqua un temps et il prit un air embarrassé. Il dit soudain:

– Vous êtes sûre, Miss Trelawny, que votre père n'est pas assez bien pour me voir aujourd'hui?

Son visage prenait par moment un air étonné. Mais il s'éclaircit sur-le-champ; elle se leva et lui dit sur un ton où se mêlaient la dignité et l'amabilité:

– Venez voir par vous-même. Elle se dirigea vers la chambre de son père; il la suivit, et je fermai la marche.

Mr. Corbeck entra dans la chambre du malade comme quelqu'un qui la connaît. Il y a une attitude inconsciente, un comportement des gens dans un environnement inconnu qui ne trompent pas. Même dans la hâte où il était de voir son puissant ami, il passa un moment à inspecter la chambre, comme un endroit familier. Puis toute son attention se fixa sur le lit. Je le surveillais de près, car j'avais plus ou moins l'impression que nous avions beaucoup à attendre de cet homme pour l'éclaircissement de l'étrange affaire dans laquelle nous étions engagés. Le visage de Mr. Corbeck devint sévère. Toute pitié en disparut; elle fut remplacée par une expression dure et sinistre qui ne laissait rien présager de bon pour ce qui avait été la cause de cet énorme effondrement. Puis, cette expression fut remplacée par un air de décision; l'énergie volcanique de cet homme travaillait en vue d'un but bien précis. Il regarda autour de nous; quand ses yeux se portèrent sur Nurse Kennedy ses sourcils se dressèrent un peu. Elle remarqua ce coup d'œil, lança un regard interrogateur à Miss Trelawny, qui lui répondit aussitôt de même. Elle sortit sans bruit de la chambre, et referma la porte derrière elle. Mr. Corbeck me regarda le premier, dans un mouvement naturel de la part d'un homme fort d'essayer d'en apprendre plus d'un homme que d'une femme; puis Miss Trelawny car il se rappelait les devoirs de la courtoisie. Et il dit:

– Parlez-m'en. Quand cela a-t-il commencé et comment?

Miss Trelawny me regarda d'un air suppliant; et je lui dis tout ce que je savais. Pendant tout le temps de mon exposé il resta immobile; mais, insensiblement, le visage de bronze se transforma en acier. Quand, finalement, je lui parlai de la visite de Mr. Marvin et de son mandat, son regard parut devenir plus brillant. Et quand, voyant l'intérêt qu'il portait à l'affaire, j'entrai dans les détails des conditions de ce mandat, il prit la parole:

– Bon! À présent, je sais où est mon devoir!

Je perdis tout courage en l'entendant. Une telle phrase, arrivant en un tel moment, semblait fermer la porte à mes espoirs d'éclaircissements.

– Que voulez-vous dire? demandai-je, sachant que ma question était bien faible.

Sa réponse aggrava mes craintes:

– Trelawny sait ce qu'il fait. Il y avait un but bien déterminé dans tout ce qu'il a fait; et nous ne devons pas le contrecarrer. Il attendait évidemment que quelque chose arrive, et il se tenait sur ses gardes à tous points de vue.

– Non pas à tous points de vue! dis-je sous le coup d'une impulsion. Il doit y avoir un point faible quelque part, sinon il ne serait pas couché là où il est!

Son air impassible me surprit plus ou moins. Je m'étais attendu à ce qu'il trouve un argument valable dans ma phrase; mais elle ne l'émut point, du moins dans le sens que je croyais. Quelque chose qui ressemblait à un sourire erra sur son visage basané au moment où il me répondait:

– Ceci n'est pas la fin. Trelawny ne se tenait pas sur ses gardes dans un but déterminé. Sans aucun doute, il attendait également cela; ou, en tout cas, cette possibilité.

– Savez-vous ce qu'il attendait, et de quelle source?

C'était Miss Trelawny qui avait posé cette question.

La réponse fut immédiate:

– Non! Je ne sais rien, ni sur un point, ni sur l'autre. Je peux deviner…

Il s'arrêta soudain.

– Deviner quoi? L'énervement contenu que trahissait la voix de la jeune fille s'apparentait à l'angoisse. Le regard d'acier apparut de nouveau sur le visage basané; mais, quand il répondit, il y avait de la douceur et de la courtoisie dans sa voix et ses manières.

– Croyez-moi, je ferais tout ce qui m'est honnêtement possible de faire pour calmer votre anxiété. Mais sur ce point j'ai un devoir d'ordre plus élevé.

– Quel devoir?

– Le silence! Tandis qu'il prononçait ce nom, la vigoureuse bouche d'acier se referma comme une trappe d'acier.

Nous restâmes silencieux quelques minutes. Dans l'intensité de nos réflexions, le silence prenait une valeur positive; les petits bruits de la vie qui se produisaient à l'extérieur et à l'intérieur de la maison, paraissaient indiscrets. La première à rompre ce silence fut Miss Trelawny.

J'avais vu une idée – un espoir – briller dans ses yeux; mais elle se ressaisit avant de parler:

– Quel était le sujet urgent pour lequel vous vouliez me voir, sachant que mon père n'était pas… disponible?

La pause qu'elle avait faite montrait combien elle était maîtresse de ses pensées.

Le changement instantané qui s'opéra chez Mr. Corbeck fut presque risible. Son air surpris, venant si vite après son air d'impassibilité d'acier, ressemblait à un changement d'expression dans une pantomime. Mais toute idée de comédie disparaissait devant le sérieux tragique avec lequel il rappelait son objectif d'origine.

– Mon Dieu! dit-il en levant la main du dossier de la chaise sur lequel elle était posée, et en la laissant retomber avec une violence qui aurait suffi à attirer l'attention. Ses sourcils se froncèrent tandis qu'il poursuivait: J'ai complètement oublié! Quelle perte! Il a fallu que ce soit maintenant! Juste au moment du succès! Lui couché là sans rien pouvoir faire, et moi obligé de me taire! Incapable de lever la main ou de faire un pas dans mon ignorance de ses désirs!

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