Le Cadavre Geant (Гигантский кадавр)

На нашем литературном портале можно бесплатно читать книгу Le Cadavre Geant (Гигантский кадавр), Аллен Марсель-- . Жанр: Иронические детективы. Онлайн библиотека дает возможность прочитать весь текст и даже без регистрации и СМС подтверждения на нашем литературном портале bazaknig.info.
Le Cadavre Geant (Гигантский кадавр)
Название: Le Cadavre Geant (Гигантский кадавр)
Дата добавления: 15 январь 2020
Количество просмотров: 245
Читать онлайн

Le Cadavre Geant (Гигантский кадавр) читать книгу онлайн

Le Cadavre Geant (Гигантский кадавр) - читать бесплатно онлайн , автор Аллен Марсель

продолжение серии книг про Фантомаса

Внимание! Книга может содержать контент только для совершеннолетних. Для несовершеннолетних чтение данного контента СТРОГО ЗАПРЕЩЕНО! Если в книге присутствует наличие пропаганды ЛГБТ и другого, запрещенного контента - просьба написать на почту [email protected] для удаления материала

1 ... 52 53 54 55 56 57 58 59 60 ... 93 ВПЕРЕД
Перейти на страницу:

— BonDieu, que j’suis donc bête !… Sûrement,c’est un collègue qui l’a ramassé dans lacour et qui l’a apporté ici…

Maisil n’y avait aucun collègue d’arrivé.

Personnene devait être entré à la morgue.

Jules,troublé au plus haut point, se décida à ouvrirles portes au public et à se taire au sujet de ses aventures.

C’étaità l’instant précis où il allait ainsiopérer que Bouzille était arrivé.

Ques’était-il donc passé ?

Enréalité, les événements qui surprenaientle gardien étaient extraordinaires, mais ne l’étaienttout de même pas au point que celui-ci pouvait le croire enleur prêtant un caractère surnaturel.

Nulmort ne bougeait et n’éternuait dans les bâtimentsde la morgue, et c’était bel et bien un vivant quioccasionnait tous les effrois du malheureux garçon.

Cevivant, d’ailleurs, se trouvait bien involontairement jouer lerôle qu’il remplissait, et peut-être eûtdonné beaucoup pour pouvoir s’affranchir de la comédiesinistre qui, soudain, lui incombait.

Àla sortie de la gare du Nord, alors qu’ayant constatéqu’il n’était pas Fantômas, les agents depolice le remettaient en liberté, Fandor n’avait,naturellement, fait qu’un saut jusqu’au domicile dupolicier Juve.

Juven’était pas chez lui, puisque Juve, à ce moment,se trouvait en compagnie de Théodore Gauvin, puis ensuiteaccompagnait Bouzille à l’enfer.

Fandor,ne trouvant pas Juve, avait d’abord décidéd’attendre le policier.

Pourcharmer ses loisirs cependant, il avait fouillé dans lespapiers de Juve, lu toute une pile de journaux, parcouru des rapportsde police, et cela naturellement l’avait conduit à fairedes découvertes pour le moins extraordinaires…

— Ça,par exemple, c’est plutôt fort ! se disait-il àlui-même. Voilà maintenant que Juve a trouvé uncadavre qui me ressemble !… Voilà que ce cadavreest à la morgue ! Bon Dieu, je serais bien curieux deconnaître l’explication de ces choses !

EtFandor était, en effet, si curieux d’avoir le mot del’énigme que, laissant sur la table de Juve toutbonnement un mot : Vousinquiétez pas de moi, je vais bien, le journalistepartait à la même minute pour se rendre à lamorgue.

JérômeFandor arrivait au bâtiment sinistre quelques instants avantBouzille et, quelques minutes après le garçon Jules. Iltrouvait donc la porte ouverte, et pénétrait dans lacour.

Or,le journaliste était à peine dans la morgue qu’ilsongeait que peut-être bien son apparition en ces lieux n’étaitpas utile. Il ne connaissait pas les enquêtes de Juve, ilignorait donc si celui-ci avait toujours besoin de le faire passerpour mort…

— Bigre,estima Fandor, je vais peut-être bien faire des gaffes ?…

Ilen était là de ses réflexions lorsque le garçonJules revenait, et, ayant déjà constaté ladisparition du cadavre de Daniel volé par Fantômas, setrompait naturellement à la ressemblance du jeune homme etprenait Fandor pour le mort.

Lejournaliste pensa à ce moment :

— Çase complique bougrement !…

Maisil joua son rôle avec courage et ne bougea point.

Jules,cependant, s’enfuyait effrayé…

Fandordécida de prendre la fuite ; par malheur, il se trompaitde porte dans sa précipitation ; il enfila des couloirs,tourna en tous sens, revint sur ses pas, finit par pénétrerdans la salle d’exposition…

Àce moment, Jules revenait.

— BonDieu de bon Dieu ! jura Fandor, je n’en sortirai pas !

Ettoujours pour éviter des questions indiscrètes, ils’étendit sur une table, ne bougea pas.

Deuxsecondes plus tard, Jérôme Fandor faisait la grimace ;Jules ouvrait les portes au public, et, à peine de causer unscandale effroyable, le journaliste ne pouvait plus bouger…

— Fichumétier ! pensait-il. Me voilà décidémentengagé dans la figuration de la morgue !

Jules,cependant, achevait de conter l’étrange aventure àl’excellent Bouzille. Le chemineau, à cet instant,hochait la tête d’un air entendu.

— Çan’est rien, affirma-t-il, tu as eu une lubie, mon vieux, etvoilà tout… Un mort, crois-moi, ça n’revientpas, et quand on est claqué, c’est pour longtemps !…

Bouzille,cependant, ayant rassuré son excellent collègue,trouvait moyen de s’éclipser pendant quelques instantset d’aller téléphoner à Juve.

— Allô !disait-il. Figurez-vous, m’sieur Juve, qu’il se passe icides choses rudement extraordinaires. À la morgue, y al’cadavre de Daniel qu’a disparu, d’après ceque me dit mon collègue, puis qui est r’venu !…

Lacommunication, par malheur, était mauvaise ; Juven’entendait guère les explications de Bouzille, etc’était tout juste si le chemineau pouvait comprendreque le policier lui annonçait sa venue.

Juve,rentré chez lui, en effet, avait tressauté de plaisiren trouvant le mot de Fandor.

— Fandorest là, s’était-il dit, bon, cela va bien !Je suis désormais libre de filer à Grenoble pourinterroger cette Mme Verdon, dont m’a parléThéodore Gauvin !

Juveavait compulsé l’indicateur, vu qu’il avait untrain dans une heure et demie, et fait sa valise… Il étaitprêt quand le coup de téléphone de Bouzillearrivait ; décidé à tirer la chose auclair, Juve partait immédiatement à la morgue, voulantune fois pour toutes s’assurer que Bouzille s’étaittrompé, que le cadavre de Daniel était toujours là,et que rien d’extraordinaire n’était survenu.

Or,à la morgue, naturellement, Juve apercevait bien un cadavrequ’il prenait pour le cadavre de Daniel.

Maisce dont le policier ne se doutait point, pressé qu’ilétait d’aller sauter dans son rapide, c’est que cecadavre était en réalité un vivant et que cevivant c’était Jérôme Fandor…

Juve,rassuré par un premier coup d’œil, tançaitd’importance Bouzille.

— Tâchezdonc d’être un peu plus sérieux, lui disait-il.Voilà deux fois que vous me dérangez pour rien !

EtJuve, immédiatement, sauta dans un taxi.

Àce moment, étendu sur sa table, Jérôme Fandor,furieux, pestait :

— C’estassommant, songeait le jeune homme, c’est tout simplementassommant de jouer les cadavres !… Juve ne m’a mêmepas reconnu, et d’un autre côté je ne pouvais paslui dire bonjour ; il y avait dans le côté dupublic quarante personnes qui, certainement, auraient perdu la tête !

Quelqu’unqui, en revanche, ne perdait pas la tête, ne paraissait mêmequ’à moitié étonné, le soir même,à sept heures, lorsqu’il entrait dans la salled’exposition, c’était Bouzille, lorsque celui-cis’apercevait que le soi-disant cadavre de Daniel étaiten réalité Fandor…

Fandor,en effet, las de l’immobilité qu’il avait dûfeindre tout le jour, s’était tant soit peu retourné.Bouzille, voyant cela, s’était approché ducadavre et le regardait de si près, qu’incapable derésister, Fandor finissait par éclater de rire…

Bouzilleavait bien à ce moment un petit mouvement d’étonnement,mais sa continuelle tranquillité d’âme luipermettait de retrouver vite son éternel sang-froid.

— Tiens,c’est vous ? faisait-il.

Etce fut au tour de Jérôme Fandor d’êtresurpris.

Lejeune homme, pourtant, acquiesça :

— Ehbien, oui, c’est moi… disait-il, c’est tout àfait moi !

Uninstant plus tard, Fandor confessait Bouzille, apprenait lesaventures de la nuit précédente, le vol d’uncadavre par Fantômas, l’enquête de Juve, lastupéfaction du garçon Jules.

Àcet instant, Fandor comprenait tout.

— Bon,bon, finissait-il par se dire ; c’est Fantômas qui avolé le cadavre de Daniel, dont à coup sûr il abesoin… Juve s’est trompé en me voyant. Eh !eh !… ma foi, mais cela me donne une idée !

Uninstant, Fandor réfléchissait, puis brusquement, ilmettait sa main sur l’épaule du chemineau :

— Bouzille,demandait Fandor, veux-tu gagner cinq louis ?

— Sûrement,répliqua Bouzille, c’est pas des questions, ça…

— Alors,continua Fandor, tu vas te taire. Personne ne doit savoir que je suiscadavre en ce moment.

Maispourquoi ça, m’sieur Fandor ?

— Eh,imbécile !… parce que je devine quelque chose defort important. Parbleu, lorsque Fantômas saura qu’il y aà la morgue un cadavre qui passe pour le cadavre de Daniel,alors que lui-même est convaincu de l’avoir volé,il est probable qu’il viendra faire ici un tour pour serenseigner. À ce moment-là, je lui sauterai à lafigure…

1 ... 52 53 54 55 56 57 58 59 60 ... 93 ВПЕРЕД
Перейти на страницу:
Комментариев (0)
название