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La Paysanne Pervertie ou Les Dangers De La Ville

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La Paysanne Pervertie ou Les Dangers De La Ville
Название: La Paysanne Pervertie ou Les Dangers De La Ville
Дата добавления: 16 январь 2020
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La Paysanne Pervertie ou Les Dangers De La Ville - читать бесплатно онлайн , автор de la Bretonne Nicolas-Edme Retif

Ce roman ?pistolaire nous conte l'histoire classique d'une jeune fille, provinciale d'origine modeste, qui monte ? Paris. Apr?s avoir profit?, sans en abuser, de la bont? d'une amie de la famille, la facilit? et la vie dans la grande ville incitent notre h?ro?ne ? se faire «entretenir» par un marquis. La ma?tresse sera en bons termes avec la marquise puisque son propre fr?re en est l'amant. Mais ces amours ne durent gu?re et la d?ch?ance sera grande?

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Lettre 49. La même, à la même.

[Elle nous rassure au sujet d’Edmond.].

De Paris, 11 février.

Vous pouvez tranquilliser nos chers parents, ton mari et toi, très chère sœur. Tout est arrangé, et le marquis n’en mourra pas. Edmond s’est comporté en homme d’honneur, et son combat n’a rien qui puisse lui faire tort; il a passé mes espérances. En partant d’ici, nous comptions toutes sur M. Gaudet, cependant il n’a rien fait, il n’en a pas eu le temps: sans intrigues, sans protection, par la seule éloquence persuasive de ses discours, de sa beauté, de son intéressante langueur, Mme Parangon, dès le lendemain de son arrivée, a tout obtenu. Elle a d’abord parlé au marquis, qui était chez ses parents. Il a su d’elle qu’on poursuivait mon frère: et c’est lui-même, qui a fléchi sa famille irritée, en faisant de son ennemi le plus bel éloge. On a pardonné. Juge de notre joie, en apprenant cette nouvelle, modestement racontée par Mme Parangon!

M. Gaudet, qui désapprouvait auparavant le duel avec tant de force, a été ensuite le plus ardent apologiste d’Edmond, contre Mme Parangon, elle-même, qui persiste dans son sentiment à ce sujet. Mais on assure qu’elle a parlé sur un ton bien différent au père du marquis, après en avoir obtenu la grâce d’Edmond! Elle lui a fait entendre, qu’il n’est aucun juge, qui eût osé condamner un frère, en pareille occasion…

Je ferme ma lettre, à cause de l’heure.

Adieu, ma chère Fanchon.

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