La Paysanne Pervertie ou Les Dangers De La Ville
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Название: La Paysanne Pervertie ou Les Dangers De La Ville
Дата добавления: 16 январь 2020
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Ce roman ?pistolaire nous conte l'histoire classique d'une jeune fille, provinciale d'origine modeste, qui monte ? Paris. Apr?s avoir profit?, sans en abuser, de la bont? d'une amie de la famille, la facilit? et la vie dans la grande ville incitent notre h?ro?ne ? se faire «entretenir» par un marquis. La ma?tresse sera en bons termes avec la marquise puisque son propre fr?re en est l'amant. Mais ces amours ne durent gu?re et la d?ch?ance sera grande?
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Ursule arrive échevelée.
Annonçant ce cruel malheur;
De père et mère interrogée,
Tous deux elle les frappe au cœur.
À cette fatale nouvelle,
Le père d’Edmond fut glacé;
Comme lui sa femme fidèle.
De douleur elle a trépassé.
Cependant Edmond aux galères.
Est secouru par la pitié;
Monsieur Loiseau, brave et sincère,
Court lui montrer son amitié:
Il le console, obtient sa grâce;
Mais de madame Parangon,
Qu’en bonté personne ne passe,
Loiseau lui dit que c’est un don.
Edmond entendant qu’il est maître.
De s’en aller en liberté,
N’en profite que pour se mettre.
Dans l’état qu’il a mérité:
Il se sauve, en gueux il mendie.
Il pleure, gémit, se repent;
Et dans cette dolente vie.
Il est mordu par un serpent.
De venin, sa main est enflée,
À la scie il livre son bras:
Manchot, barbu, face hâlée,
Fanchette ne le connaît pas.
Le soir elle lui fait l’aumône,
Il se sauve en la remettant;
L’ire divine l’aiguillonne,
Il court la nuit en gémissant.
Au village enfin il arrive,
De ses parents baise le seuil;
Il voit son frère, mais il l’esquive;
Et court pleurer sur le cercueil:
De larmes la tombe est trempée,
Pierre y survient avec Fanchon,
Disant que c’était la rosée;
Ah! c’étaient les larmes d’Edmond!
Ursule toujours pénitente,
Dans ses maux offre un cœur soumis;
Mais quoique vraiment repentante,
Son péché ne fut pas remis.
Avant de frapper sa victime,
Dieu la voulut mettre en honneur;
Afin qu’en connaissant son crime,
Il en inspirât plus d’horreur.
À Paris, elle fut marquise,
Et vit son fils légitimé;
Mais bientôt elle fut reprise.
Par son malheur accoutumé.
Un sort terrible la menace,
Tout l’annonce et l’en avertit;
Elle le sent, demande grâce,
Mais en vain, son sort est écrit.
Edmond errant et misérable,
Et sur Ursule ignorant tout,
Vient à Paris, la croit coupable,
Et médite, un horrible coup.
Armé par Dieu, ce fratricide.
À punir se croit obligé;
Il poignarde une parricide…
Sur lui ce crime sera vengé.
Il apprend bientôt qu’innocente,
Ursule saintement vivait;
Il veut mourir; mais son attente.
N’aura pas encor son effet.
On l’éloigne; il s’en va sur l’onde,
Traînant partout son chagrin noir;
Il acheva le tour du monde,
Sans avoir rencontré l’espoir.
Revenu de si loin en France,
Il retrace tous ses forfaits;
D’un grand tableau c’est l’ordonnance,
On les y trouve sous leurs traits.
Ursule y paraît poignardée,
On y voit l’enfer et ses feux,
Une bonne âme prosternée.
Pour fléchir l’ange furieux.
Oh! qui pourrait compter les peines.
Du pauvre et malheureux Edmond!
Tout couvert de rougeurs malsaines,
Aveugle et plein d’infection!
C’est Dieu qui prolongea sa vie.
Pour qu’il endurât plus longtemps;
Car elle ne lui fut ravie.
Qu’après les plus affreux tourments.
Le jour qu’on fit son mariage.
Avec madame Parangon;
Car elle était dans le veuvage.
Et toujours elle aimait Edmond:
Une pierre par Dieu lancée,
Du char effraya les chevaux.
Et de sa poitrine brisée.
On vit couler le sang par flots.
Dernier Couplet.
Après sa mort, en ce village,
Où le frère et la sœur sont nés,
Dans le tombeau de leur lignage.
Leurs corps ont été transportés.
Or profitons tous de l’exemple.
Que leur sort donne aux paysans;
Il faut que chacun le contemple,
Pour fuir la ville, et vivre aux champs.
1784
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