-->

La Dame de Monsoreau Tome II

На нашем литературном портале можно бесплатно читать книгу La Dame de Monsoreau Tome II, Dumas Alexandre-- . Жанр: Классическая проза. Онлайн библиотека дает возможность прочитать весь текст и даже без регистрации и СМС подтверждения на нашем литературном портале bazaknig.info.
La Dame de Monsoreau Tome II
Название: La Dame de Monsoreau Tome II
Автор: Dumas Alexandre
Дата добавления: 16 январь 2020
Количество просмотров: 337
Читать онлайн

La Dame de Monsoreau Tome II читать книгу онлайн

La Dame de Monsoreau Tome II - читать бесплатно онлайн , автор Dumas Alexandre

Le dimanche gras de l'ann?e 1578, apr?s la f?te du populaire, et tandis que s'?teignaient dans les rues les rumeurs de la joyeuse journ?e, commen?ait une f?te splendide dans le magnifique h?tel que venait de se faire b?tir, de l'autre c?t? de l'eau et presque en face du Louvre, cette illustre famille de Montmorency qui, alli?e ? la royaut? de France, marchait l'?gale des familles princi?res. Cette f?te particuli?re, qui succ?dait ? la f?te publique, avait pour but de c?l?brer les noces de Fran?ois d'Epinay de Saint-Luc, grand ami du roi Henri III et l'un des favoris les plus intimes, avec Jeanne de Coss?-Brissac, fille du mar?chal de France de ce nom. Le repas avait eu lieu au Louvre, et le roi, qui avait consenti ? grand-peine au mariage, avait paru au festin avec un visage s?v?re qui n'avait rien d'appropri? ? la circonstance …' 'La Dame de Monsoreau' est, ? la suite de 'La Reine Margot', le deuxi?me volet du somptueux ensemble historique que Dumas ?crivit sur la Renaissance.

Внимание! Книга может содержать контент только для совершеннолетних. Для несовершеннолетних чтение данного контента СТРОГО ЗАПРЕЩЕНО! Если в книге присутствует наличие пропаганды ЛГБТ и другого, запрещенного контента - просьба написать на почту [email protected] для удаления материала

1 ... 47 48 49 50 51 52 53 54 55 ... 89 ВПЕРЕД
Перейти на страницу:

– Rassurez-vous, madame; je vous le répète, ce n'était pas moi.

– Maintenant, laissez-moi achever tout ce que j'avais à vous dire. Dans la crainte de cet homme, que nous ne connaissons pas, mais que M. de Monsoreau connaît peut-être, dans la crainte de cet homme, il exige que je quitte Paris; de sorte que, ajouta Diane en tendant la main à Bussy, de sorte que, monsieur le comte, vous pouvez regarder cet entretien comme le dernier… Demain je pars pour Méridor.

– Vous partez, madame! s'écria Bussy.

– Il n'est que ce moyen de rassurer M. de Monsoreau, dit Diane; il n'est que ce moyen de retrouver ma tranquillité. D'ailleurs, de mon côté, je déteste Paris; je déteste le monde, la cour, le Louvre. Je suis heureuse de m'isoler avec mes souvenirs de jeune fille; il me semble qu'en repassant par le sentier de mes jeunes années, un peu de mon bonheur d'autrefois retombera sur ma tête comme une douce rosée. Mon père m'accompagne. Je vais retrouver là-bas M. et madame de Saint-Luc, qui regrettent de ne pas m'avoir près d'eux. Adieu, monsieur de Bussy.

Bussy cacha son visage entre ses deux mains.

– Allons, murmura-t-il, tout est fini pour moi.

– Que dites-vous là? s'écria Diane en se levant.

– Je dis, madame, que cet homme qui vous exile, que cet homme qui m'enlève le seul espoir qui me restait, c'est-à-dire celui de respirer le même air que vous, de vous entrevoir derrière une jalousie, de toucher votre robe en passant, d'adorer enfin un être vivant et non pas une ombre, je dis, je dis que cet homme est mon ennemi mortel, et que, dussé-je y périr, je détruirai cet homme de mes mains.

– Oh! monsieur le comte!

– Le misérable! s'écria Bussy; comment! ce n'est point assez pour lui de vous avoir pour femme, vous, la plus belle et la plus chaste des créatures; il est encore jaloux! Jaloux! monstre ridicule et dévorant: il absorberait le monde.

– Oh! calmez-vous, comte, calmez-vous, mon Dieu!… il est excusable, peut-être.

– Il est excusable! c'est vous qui le défendez, madame!

– Oh! si vous saviez! dit Diane en couvrant son visage de ses deux mains, comme si elle eût craint que, malgré l'obscurité, Bussy n'en distinguât la rougeur.

– Si je savais? répéta Bussy. Eh! madame, je sais une chose, c'est qu'on a tort de penser au reste du monde quand on est votre mari.

– Mais, dit Diane d'une voix entrecoupée, sourde, ardente; mais, si vous vous trompiez, monsieur le comte, s'il ne l'était pas!

Et la jeune femme, à ces paroles, effleurant de sa main froide les mains brûlantes de Bussy, se leva et s'enfuit, légère comme une ombre, dans les détours sombres du petit jardin, saisit le bras de Gertrude et disparut en l'entraînant, avant que Bussy, ivre, insensé, radieux, eût seulement essayé d'étendre les bras pour la retenir.

Il poussa un cri, et se leva chancelant.

Remy arriva juste pour le retenir dans ses bras et le faire asseoir sur le banc que Diane venait de quitter.

XIX Comment d'Épernon eut son pourpoint déchiré, et comment Schomberg fut teint en bleu.

Tandis que maître la Hurière entassait signatures sur signatures, tandis que Chicot consignait Gorenflot à la Corne-d'Abondance, tandis que Bussy revenait à la vie, dans ce bienheureux petit jardin tout plein de parfums, de chants et d'amour, Henri, sombre de tout ce qu'il avait vu par la ville, irrité des prédications qu'il avait entendues dans les églises, furieux des saluts mystérieux recueillis par son frère d'Anjou, qu'il avait vu passer devant lui dans la rue Saint-Honoré, accompagné de M. de Guise et de M. de Mayenne, avec tout une suite de gentilshommes que semblait commander M. de Monsoreau, Henri, disons-nous, était rentré au Louvre en compagnie de Maugiron et de Quélus.

Le roi, selon son habitude, était sorti avec ses quatre amis; mais, à quelques pas du Louvre, Schomberg et d'Épernon, ennuyés de voir Henri soucieux, et comptant qu'au milieu d'un pareil remue-ménage il y avait des chances pour le plaisir et les aventures, Schomberg et d'Épernon avaient profité de la première bousculade pour disparaître au coin de la rue de l'Astruce, et, tandis que le roi et ses deux amis continuaient leur promenade par le quai, ils s'étaient laissé emporter par la rue d'Orléans.

Ils n'avaient pas fait cent pas, que chacun avait déjà son affaire. D'Épernon avait passé sa sarbacane entre les jambes d'un bourgeois qui courait, et qui s'en était allé du coup rouler à dix pas, et Schomberg avait enlevé la coiffe d'une femme qu'il avait cru laide et vieille, et qui s'était trouvée, par fortune, jeune et jolie.

Mais tous deux avaient mal choisi leur jour pour s'attaquer à ces bons Parisiens, d'ordinaire si patients; il courait par les rues cette fièvre de révolte qui bat quelquefois tout à coup des ailes dans les murs des capitales: le bourgeois culbuté s'était relevé et avait crié: «Au parpaillot!» C'était un zélé, on le crut, et on s'élança vers d'Épernon; la femme décoiffée avait crié: «Au mignon!» ce qui était bien pis; et son mari, qui était un teinturier, avait lâché sur Schomberg ses apprentis.

Schomberg était brave; il s'arrêta, voulut parler haut, et mit la main à son épée.

D'Épernon était prudent, il s'enfuit.

Henri ne s'était plus occupé de ses deux mignons, il les connaissait pour avoir l'habitude de se tirer d'affaire tous deux: l'un, grâce à ses jambes, l'autre, grâce à ses bras; il avait donc fait sa tournée comme nous avons vu, et, sa tournée faite, il était revenu au Louvre.

Il était rentré dans son cabinet d'armes, et, assis sur son grand fauteuil, il tremblait d'impatience, cherchant un bon sujet de se mettre en colère.

Maugiron jouait avec Narcisse, le grand lévrier du roi.

Quélus, les poings appuyés contre ses joues, s'était accroupi sur un coussin, et regardait Henri.

– Ils vont, ils vont, disait le roi. Leur complot marche; tantôt tigres, tantôt serpents; quand ils ne bondissent pas, ils rampent.

– Eh! sire, dit Quélus, est-ce qu'il n'y a pas toujours des complots, dans un royaume? Que diable voudriez-vous que fissent les fils de rois, les frères de rois, les cousins de rois, s'ils ne complotaient pas?

– Tenez, en vérité, Quélus, avec vos maximes absurdes et vos grosses joues boursouflées, vous me faites l'effet d'être, en politique, de la force du Gilles de la foire Saint-Laurent.

Quélus pivota sur son coussin et tourna irrévérencieusement le dos au roi.

– Voyons, Maugiron, reprit Henri, ai-je raison ou tort, mordieu! et doit-on me bercer avec des fadaises et des lieux communs, comme si j'étais un roi vulgaire ou un marchand de laine qui craint de perdre son chat favori?

– Eh! sire, dit Maugiron qui était toujours et en tout point de l'avis de Quélus, si vous n'êtes pas un roi vulgaire, prouvez-le en faisant le grand roi. Que diable! voilà Narcisse, c'est un bon chien, c'est une bonne bête; mais, quand on lui tire les oreilles, il grogne, et quand on lui marche sur les pattes, il mord.

1 ... 47 48 49 50 51 52 53 54 55 ... 89 ВПЕРЕД
Перейти на страницу:
Комментариев (0)
название