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Les Pardaillan – Livre III – La Fausta

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Les Pardaillan – Livre III – La Fausta
Название: Les Pardaillan – Livre III – La Fausta
Автор: Z?vaco Michel
Дата добавления: 16 январь 2020
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Les Pardaillan – Livre III – La Fausta - читать бесплатно онлайн , автор Z?vaco Michel

Nous sommes en 1573. Jean de Kervilliers, devenu monseigneur l'?v?que prince Farn?se, fait arr?ter L?onore, sa ma?tresse, fille du baron de Montaigues, supplici? pendant la Saint Barth?l?my. Alors que le bourreau lui passe la corde au coup, elle accouche d'une petite fille. Graci?e par le Pr?v?t, elle est emmen?e sans connaissance vers la prison. Devant les yeux du prince Farn?se tortur? par la situation, le voil? p?re et cependant homme d'?glise, la petite Violette est emport?e par ma?tre Claude, le bourreau…

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– Quel rêve! balbutia Claude! Quel affreux cauchemar!…

– Quelle réalité sinistre! répondit Farnèse de sa voix glaciale. Vous n’avez pas rêvé. J’ai assisté, moi, à deux audiences du tribunal secret. Et je sais que les sentences sont inexorables…

– Quoi!… Nous sommes condamnés à mourir…

– De faim et de soif!… Oui!…

Claude voulait mourir, mais non de cette épouvantable mort. Il jeta autour de lui un regard de feu.

– Cette fenêtre! gronda-t-il.

En un clin d’œil, il eut placé un escabeau sur une table, approché la table du fond de la pièce et atteint la fenêtre qui surplombait la Seine. Un souffle d’humidité venu de la rivière fouetta son visage, en même temps qu’il entendit les sourds gémissements de l’eau qui battait les fondations du palais Fausta. La fenêtre était défendue par des barreaux monstrueux… mais Claude sourit!… il se sentait assez fort pour arracher les barres de fer. Il redescendit, saisit Farnèse par le bras et haleta:

– Nous ne mourrons pas ici… nous fuirons par cette fenêtre avant deux heures.

Farnèse eut un imperceptible haussement des épaules et murmura:

– Nous ne fuirons pas… Nous mourrons ici…

À ce moment, et comme pour confirmer cette certitude qu’exprimait le cardinal d’une voix morne, un volet se rabattit violemment de l’extérieur et mura la fenêtre… C’était un volet de fer de trois pouces d’épaisseur, et il eût fallu un mois de travail à Claude pour l’arracher, après avoir descellé les barreaux. Claude, hagard se rua sur la porte. Mais derrière cette porte en chêne, il entendit qu’à ce moment on en fermait une autre plus lourde, plus épaisse, à en juger par le bruit sourd et le ferraillement des verrous extérieurs.

Claude jeta un rugissement. Tout à l’heure, il avait soif. Maintenant, sa gorge brûlait. Sa poitrine était en feu. Il se sentait devenir fou. Il chercha sa dague à sa ceinture pour en finir d’un coup, et il vit qu’on la lui avait enlevée. Le cardinal était désarmé comme lui. Alors la réalité, ce que Farnèse avait appelé une réalité sinistre, lui apparut dans son horreur: toute fuite était impossible; ils étaient murés vivants dans un tombeau, et ils allaient y mourir lentement dans les affres de cette agonie effroyable entre toutes.

Il regarda Farnèse…

Le cardinal était assis dans un fauteuil, immobile, les yeux fermés, et sa silhouette à demi effacée dans la pénombre lui apparut comme une chose déjà morte, ou qui entrait dans la nuit de la mort. Alors Claude, les cheveux hérissés en proie au vertige de l’épouvante, recula jusque dans un angle de ce tombeau, s’y accula, et farouche, haletant de la soif qui le brûlait, il se mit à calculer combien d’heures il avait à vivre!…

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