La Divine Comedie Tome II: Le Purgatoire
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Oeuvre fondatrice de la po?sie italienne, ?pop?e po?tique et m?taphysique, ce voyage initiatique menant ? la clart? divine, s'ouvre sur la travers?e des neuf cercles de l'Enfer, sondant ? la fois la symbolique chr?tienne et les recoins les plus funestes de l'?me humaine.
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[60] Claudius Marcellus, consul et partisan de Pompée, ici parce qu’ennemi acharné de César: tous les vilains qui usurpent une place, en rognant sur l’autorité de l’Empire, s’imaginent ou veulent faire croire qu’ils combattent pour la liberté.
[61] Ces membres semblent être les partis politiques, les Guelfes et les Gibelins, les Blancs et les Noirs, qui se sont chassés les uns les autres.
[62] Les trois vertus théologales: foi, espérance, charité.
[63] Le vallon des princes négligents.
[64] Prière que l’on récite après vêpres, pour demander à la Vierge la grâce de nous retirer de cette vallée de larmes: elle convient donc parfaitement, dans cette circonstance.
[65] Rodolphe de Habsbourg, empereur d’Allemagne (1273-1291), avait déjà été accusé de négligence par Dante, cf. la note 56. «L’autre» semble être son successeur non immédiat, Henri VII (1308-1313).
[66] Ottokar II, roi de Bohême (1253-1278), fut le principal ennemi de Rodolphe de Habsbourg; mais l’inimitié terrestre n’est plus de mise ici. Son fils, Venceslas IV le Pieux, roi de Bohême (1278-1305) et de Pologne (1300-1305), ne jouit pas de la sympathie du poète.
[67] Le camus est Philippe III le Hardi, roi de France (1270-1285), mort à Perpignan, de retour d’une expédition en Aragon où il avait essuyé des revers. Son interlocuteur est Henri Ier le Gros, roi de Navarre. Ils étaient père r beau-père de Philippe IV le Bel, roi de France, sévèrement jugé par Dante dans d’autres endroits de son poème.
[68] Le premier est Pierre III, roi d’Aragon (1276-1285) le pire ennemi de son voisin Charles d’Anjou, roi de Naples et de Sicile (1264-1285), qu’il supplanta après les Vêpres siciliennes. Pierre III était le mari de Constance, fille de Manfred; cf. plus haut, la note 24.
[69] L’aîné de Pierre III, Alphonse III, roi d’Aragon de 1285 à 1291; il mourut sans avoir eu d’enfants. Mais sa réputation n’est pas aussi bonne que la lui fait Dante; en sorte qu’on a pensé qu’il faisait plutôt allusion au cadet, Pierre, mort très jeune et sans avoir régné.
[70] Jacques II, dit le Juste, roi d’Aragon (1291-1327), et Frédéric II, roi de Sicile (1296-1337), «gloire de Sicile et d’Aragon» d’après leur grand-père Manfred (cf. la note 24). L’histoire n’a pas été pour eux aussi sévère que Dante.
[71] Ce sont les mêmes Charles d’Anjou et Pierre III d’Aragon, dont il a déjà été question.
[72] Constance, fille de Manfred, femme de Pierre III, eut un meilleur mari que Béatrice, fille de Raymond, comte de Provence, et femme de Charles d’Anjou, et que la seconde femme de celui-ci, Marguerite, fille du duc de Bourgogne.
[73] Henri III, roi d’Angleterre (1216-1272, souverain falot, père d’Édouard Ier, roi de 1272 à 1307.
[74] Guillaume III, marquis de Montferrat de 1254 à 1292, vicaire de l’empereur en Lombardie, durement combattu les villes guelfes. Prisonnier des habitants d’Alexandrie, le firent mourir dans une cage de fer; son fils voulut venger sa mort, ce qui provoqua de longs sanglants combats entre Montferrat et Alexandrie, soutenue par les Visconti de Milan.
[75] Hymne que l’on chante à complies, et qui commence: Te lucis ante termimon, renim creator, poscimus (Toi créateur des choses, nous te demandons avant la fin du jour).
[76] Nino Visconti, fils de Giovanni Visconti et de la fille d’Ugolin della Gherardesca – le célèbre Ugolin du chant XXXIII de L’Enfer – avait été ami de Dante. Juge de Gallure en Sardaigne et magistrat de Pise avec son grand-père, il mourut en 1296; cf. aussi la note Enfer 214.
[77] Conrad Malaspina, dont il sera encore question à la fin de ce chant.
[78] Jeanne, née vers 1292, était fille unique de Nino Visconti. Elle se maria plus tard à Rizzardo da Camino (cf. Paradis, IX, 50), resta veuve en 1312, et mourut pauvre et seule à Florence, avant 1339.
[79] Béatrice, fille d’Obizzo II d’Esté, se remaria à Galeazzo Visconti; mais Dante anticipe, car ce mariage est de juin 1300. Galeazzo fut chassé de Milan en 1302; et c’est pourquoi Nino dit que sa femme doit regretter son second mariage.
[80] Les Visconti de Pise portaient pour armes le coq, et Visconti de Milan, la guivre.
[81] Ce passage n’est pas clair, et embarrasse les commentateurs. Il ne saurait s’agir d’étoiles réelles, car on ne comprend pas comment elles disparaissent du matin au soi surtout lorsqu’elles tournent si près du pôle. Sans doute le poète n’avait-il en vue que le sens allégorique: les quatre étoiles qui apparaissaient le matin sont les quatre vertus cardinales, qui caractérisent la vie active; et les trois étoiles du soir sont les vertus théologales, foi, espérance et charité qui conviennent mieux à la vie contemplative.
[82] Fils de Frédéric Ier Malaspina, marquis de Villafranca, et petit-fils de Conrad Ier le Vieux. Le château de Villafranca s’élevait dans la région de Val di Magra.
[83] C’est-à-dire que les Malaspina s’étaient également distingués par leur magnanimité et par leur vaillance.
[84] Par elle il faut entendre sans doute la maison des Malaspina. L’identification n’est pas aussi évidente, pour ce qui concerne «le chef pervers», qui est peut-être le pape Boniface VIII.
[85] Sept ans ne passeront pas avant que tu ne sois l’hôte des Malaspina, dans la Lunigiane. Sur tout ce passage, cf. Dante e la Lunigiana , Milan 1909.
[86] L’Aurore. Amoureuse de Tithon, elle avait demandé à Jupiter de le rendre immortel comme elle, mais elle avait oublié de lui demander en même temps la jeunesse éternelle. L’interprétation exacte de tout ce passage est rendue difficile par l’absence d’indication sur l’endroit où blanchissait l’Aurore; il semble cependant qu’il faut comprendre que Dante se référait tout d’abord à l’heure italienne.
Cependant, ce n’est pas là la seule difficulté de ce texte, très diversement interprété par les commentateurs.
[87] Cela veut dire, sans doute, que l’Aurore se montrait à l’horizon avec la constellation ainsi désignée. Compte tenu de la saison (le printemps), cette constellation devrait être celle des Poissons (19 février au 21 mars), qui précède le Bélier (comme l’aurore précède le soleil, qui se trouvait alors dans le Bélier); mais la description qu’en donne Dante fait penser plutôt au Scorpion.