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Le Parfum De La Dame En Noir

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Le Parfum De La Dame En Noir
Название: Le Parfum De La Dame En Noir
Автор: Leroux Gaston
Дата добавления: 16 январь 2020
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Le Parfum De La Dame En Noir - читать бесплатно онлайн , автор Leroux Gaston

On retrouve dans Le Parfum de la dame en noir tous les personnages du fameux Myst?re de la chambre jaune.

Gr?ce ? Rouletabille, le mariage de Robert Darzac et de Mathilde Stangerson a enfin eu lieu et la mort de leur ennemi est officiellement constat?e. A peine partie en voyage de noces, cependant, la belle Mathilde appelle Rouletabille ? son secours. Leur impitoyable ennemi est r?apparu! La situation devient alors angoissante: disparition, crime… Le myst?re s'?paissit. Le jeune reporter Rouletabille aura besoin de tout son flair et de son intelligence hors pair pour venir ? bout de cette v?ritable " histoire du diable ".

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– Et de le refermer! m’écriai-je. Et pourquoi l’avez-vous refermé? Qui vouliez-vous donc tromper?

– Vous! monsieur!»

Il prononça ces deux mots avec un mépris si écrasant que le rouge m’en monta au visage. Je me levai. Tous les yeux étaient maintenant tournés de mon côté et, dans le même moment que je me rappelais la brutalité avec laquelle Rouletabille m’avait traité tout à l’heure devant M. Darzac, j’eus l’horrible sensation que tous les yeux qui étaient là me soupçonnaient, m’accusaient! Oui, je me suis senti enveloppé de l’atroce pensée générale que je pouvais être Larsan!

Moi! Larsan!

Je les regardais à tour de rôle. Rouletabille, lui-même, ne baissa pas les yeux quand les miens lui eurent dit la farouche protestation de tout mon être et mon indignation furibonde. La colère galopait dans mes veines en feu.

«Ah çà! m’écriai-je… Il faut en finir. Si le vieux Bob est écarté, si le prince Galitch est écarté, si le professeur Stangerson est écarté, il ne reste plus que nous, qui sommes enfermés dans cette salle, et si Larsan est parmi nous, montre-le donc, Rouletabille!»

Et je répétai avec rage, car ce jeune homme, avec ses yeux qui me perçaient, me mettait hors de moi et de toute bonne éducation:

«Montre-le donc! Nomme-le donc! Te voilà aussi lent qu’à la cour d’assises!…

– N’avais-je point des raisons, à la cour d’assises, pour être aussi lent que cela? répondit-il sans s’émouvoir.

– Tu veux donc encore lui permettre de s’échapper?…

– Non, je te jure que cette fois, il ne s’échappera pas!»

Pourquoi, en me parlant, son ton continuait-il d’être aussi menaçant? Est-ce que vraiment, vraiment, il croyait que Larsan était en moi? Mes yeux rencontrèrent alors ceux de la Dame en noir. Elle me considérait avec effroi!

«Rouletabille, fis-je, la voix étranglée, tu ne penses pas… tu ne soupçonnes pas!…»

À ce moment un coup de fusil retentit au dehors, tout près de la Tour Carrée, et nous sursautâmes tous, nous rappelant la consigne donnée par le reporter aux trois hommes d’avoir à tirer sur quiconque essayerait de sortir de la Tour Carrée. Mrs. Edith poussa un cri et voulut s’élancer, mais Rouletabille qui n’avait pas fait un geste, l’apaisa d’une phrase.

«Si l’on avait tiré sur lui, dit-il, les trois hommes eussent tiré! Et ce coup de feu n’est qu’un signal, celui qui me dit de «commencer!»

Et, tourné vers moi:

«Monsieur Sainclair, vous devriez savoir que je ne soupçonne jamais rien ni personne, sans m’être appuyé préalablement sur le «bon bout de la raison»! C’est un bâton solide qui ne m’a jamais failli en chemin et sur lequel je vous invite tous ici à vous appuyer avec moi!… Larsan est ici, parmi nous, et le bon bout de la raison va vous le montrer: rasseyez-vous donc tous, je vous prie, et ne me quittez pas des yeux, car je vais commencer sur ce papier la démonstration corporelle de la possibilité du corps de trop!»

* * *

Auparavant, il s’en fut encore constater que, derrière lui, les verrous de la porte étaient bien tirés, puis, revenant à la table, il prit un compas.

«J’ai voulu faire ma démonstration, dit-il, sur les lieux mêmes où le corps de trop s’est produit. Elle n’en sera que plus irréfutable.»

Et, de son compas, il prit, sur le dessin de M. Darzac, la mesure du rayon du cercle qui figurait l’espace occupé par la Tour du Téméraire, ce qui lui permit de retracer immédiatement ce même cercle sur un morceau de papier blanc immaculé, qu’il avait fixé avec des punaises de cuivre sur la planche à dessin.

Quand ce cercle fut tracé, Rouletabille, déposant son compas, s’empara du godet à la peinture rouge et demanda à M. Darzac s’il reconnaissait là sa peinture. M. Darzac, qui, visiblement, pas plus que nous, ne comprenait rien aux faits et gestes du jeune homme, répondit qu’en effet c’était lui qui avait fabriqué cette peinture-là pour son lavis.

Une bonne moitié de la peinture s’était desséchée au fond du godet, mais, de l’avis de M. Darzac, la moitié qui restait devait, sur le papier, donner à peu de chose près la même teinte que celle dont il avait «lavé» le plan de la presqu’île d’Hercule.

«On n’y a pas touché! reprit avec une grande gravité Rouletabille, et cette peinture n’a été allongée que d’une larme. Du reste, vous verrez qu’une larme de plus ou de moins dans ce godet ne nuirait en rien à ma démonstration.»

Ce disant, il trempa le pinceau dans la peinture et se mit en mesure de «laver» tout l’espace occupé par le cercle qu’il avait préalablement tracé. Il le fit avec ce soin méticuleux qui m’avait déjà étonné, lorsque, dans la Tour du Téméraire, pour ma plus grande stupéfaction, il ne pensait qu’à dessiner pendant qu’on s’assassinait!…

Quand il eut fini, il regarda l’heure à son énorme oignon et il dit:

«Vous voyez, mesdames et messieurs, que la couche de peinture qui recouvre mon cercle, n’est ni plus ni moins épaisse que celle qui colore le cercle de M. Darzac. C’est, à peu de chose près, la même teinte.

– Sans doute, répondit M. Darzac, mais qu’est-ce que tout cela signifie?

– Attendez! répliqua le reporter. Il est bien entendu que ce plan, que cette peinture, c’est vous qui en êtes l’auteur!

– Dame! j’ai été assez mécontent de les retrouver en fâcheux état en rentrant avec vous dans le cabinet du vieux Bob, à notre sortie de la Tour Carrée. Le vieux Bob avait sali tout mon dessin en y faisant rouler son crâne!

– Nous y sommes!…» ponctua Rouletabille.

Et il prit, sur le bureau, le plus vieux crâne de l’humanité. Il le renversa et, en montrant la mâchoire toute rouge à M. Robert Darzac, il lui demanda encore:

«C’est bien votre idée que le rouge qui se trouve sur cette mâchoire n’est autre que le rouge qui a été enlevé à votre plan.

– Dame! il ne saurait y avoir de doute! Le crâne était encore sens dessus dessous sur mon plan quand nous entrâmes dans la Tour du Téméraire…

– Nous continuons donc à être tout à fait du même avis!» appuya le reporter.

Alors il se leva, gardant le crâne dans le creux de son bras, et il pénétra dans cette ouverture de la muraille, éclairée par une vaste croisée, garnie de barreaux, qui avait été une meurtrière pour canons autrefois et dont M. Darzac avait fait son cabinet de toilette. Là, il craqua une allumette et alluma sur une petite table une lampe à esprit de vin. Sur cette lampe, il disposa une casserole préalablement remplie d’eau. Le crâne n’avait pas quitté le creux de son bras.

Pendant toute cette bizarre cuisine, nous ne le quittions pas des yeux. Jamais l’attitude de Rouletabille ne nous avait paru aussi incompréhensible, ni aussi fermée, ni aussi inquiétante. Plus il nous donnait d’explications et plus il agissait, moins nous le comprenions. Et nous avions peur, parce que nous sentions que quelqu’un autour de nous, quelqu’un de nous avait peur! peur, plus qu’aucun de nous! Qui donc était celui-là? Peut-être le plus calme!

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