Le vicomte de Bragelonne Tome II

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Le vicomte de Bragelonne Tome II
Название: Le vicomte de Bragelonne Tome II
Автор: Dumas Alexandre
Дата добавления: 16 январь 2020
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Le vicomte de Bragelonne Tome II - читать бесплатно онлайн , автор Dumas Alexandre

Derni?re page de l'histoire des quatre amis, d'Artagnan, Athos, Porthos et Aramis… Le r?gne de Louis XIV commence, chacun a vieilli et ?volu?, mais conserve sa personnalit? d'autrefois. Dans ce livre, le h?ros est le vicomte de Bragelonne, qui n'est autre que le fils d'Athos, mais les anciens mousquetaires ne sont jamais loin quand il s'agit d'intrigues et d'aventures…

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– Ah! ah! vous la connaissez, monsieur?

– Oui, c'est ma fiancée, ou à peu près.

– C'est autre chose, alors… Mille compliments! s'écria de Guiche, sur les lèvres duquel voltigeait déjà une plaisanterie de courtisan, et que ce titre de fiancée donné par Malicorne à Mlle de Montalais rappela au respect des femmes.

– Et le second brevet, pour qui est-ce? demanda de Guiche. Est-ce pour la fiancée de Manicamp?… En ce cas, je la plains. Pauvre fille! elle aura pour mari un méchant sujet.

– Non, monsieur le comte… Le second brevet est pour Mlle La Baume Le Blanc de La Vallière.

– Inconnue, fit de Guiche.

– Inconnue? oui, monsieur, fit Malicorne en souriant à son tour.

– Bon! je vais en parler à Monsieur. À propos, elle est demoiselle?

– De très bonne maison, fille d'honneur de Madame douairière.

– Très bien! Voulez-vous m'accompagner chez Monsieur?

– Volontiers, si vous me faites cet honneur.

– Avez-vous votre carrosse?

– Non, je suis venu à cheval.

– Avec cet habit?

– Non, monsieur; j'arrive d'Orléans en poste, et j'ai changé mon habit de voyage contre celui-ci pour me présenter chez vous.

– Ah! c'est vrai, vous m'avez dit que vous arriviez d'Orléans.

Et il fourra, en la froissant, la lettre de Manicamp dans sa poche.

– Monsieur, dit timidement Malicorne, je crois que vous n'avez pas tout lu.

– Comment, je n'ai pas tout lu?

– Non, il y avait deux billets dans la même enveloppe.

– Ah! ah! vous êtes sûr?

– Oh! très sûr.

– Voyons donc.

Et le comte rouvrit le cachet.

– Ah! fit-il, c'est, ma foi, vrai.

Et il déplia le papier qu'il n'avait pas encore lu.

– Je m'en doutais, dit-il, un autre bon pour une charge chez Monsieur; oh! mais c'est un gouffre que ce Manicamp. Oh! le scélérat, il en fait donc commerce?

– Non, monsieur le comte, il veut en faire don.

– À qui?

– À moi, monsieur.

– Mais que ne disiez-vous cela tout de suite, mon cher monsieur de Mauvaise corne.

– Malicorne!

– Ah! pardon; c'est le latin qui me brouille, l'affreuse habitude des étymologies. Pourquoi diantre fait-on apprendre le latin aux jeunes gens de famille? Mala: mauvaise. Vous comprenez, c'est tout un. Vous me pardonnez, n'est-ce pas, monsieur de Malicorne?

– Votre bonté me touche, monsieur; mais c'est une raison pour que je vous dise une chose tout de suite.

– Quelle chose, monsieur?

– Je ne suis pas gentilhomme: j'ai bon cœur, un peu d'esprit, mais je m'appelle Malicorne tout court.

– Eh bien! s'écria de Guiche en regardant la malicieuse figure de son interlocuteur, vous me faites l'effet, monsieur, d'un aimable homme. J'aime votre figure, monsieur Malicorne; il faut que vous ayez de furieusement bonnes qualités pour avoir plu à cet égoïste de Manicamp. Soyez franc, vous êtes quelque saint descendu sur la terre.

– Pourquoi cela?

– Morbleu! pour qu'il vous donne quelque chose. N'avez-vous pas dit qu'il voulait vous faire don d'une charge chez le roi?

– Pardon, monsieur le comte; si j'obtiens cette charge, ce n'est point lui qui me l'aura donnée, c'est vous.

– Et puis il ne vous l'aura peut-être pas donnée pour rien tout à fait?

– Monsieur le comte…

– Attendez donc: il y a un Malicorne à Orléans. Parbleu! c'est cela! qui prête de l'argent à M. le prince.

– Je crois que c'est mon père, monsieur.

– Ah! voilà! M. le prince a le père, et cet affreux dévorateur de Manicamp a le fils. Prenez garde, monsieur, je le connais; il vous rongera, mordieu! jusqu'aux os.

– Seulement, je prête sans intérêt, moi, monsieur, dit en souriant Malicorne.

– Je disais bien que vous étiez un saint ou quelque chose d'approchant, monsieur Malicorne. Vous aurez votre charge ou j'y perdrai mon nom.

– Oh! monsieur le comte, quelle reconnaissance! dit Malicorne transporté.

– Allons chez le prince, mon cher monsieur Malicorne, allons chez le prince.

Et de Guiche se dirigea vers la porte en faisant signe à Malicorne de le suivre.

Mais au moment où ils allaient en franchir le seuil, un jeune homme apparut de l'autre côté.

C'était un cavalier de vingt-quatre à vingt-cinq ans, au visage pâle, aux lèvres minces, aux yeux brillants, aux cheveux et aux sourcils bruns.

– Eh! bonjour, dit-il tout à coup en repoussant pour ainsi dire Guiche dans l'intérieur de la cour.

– Ah! ah! vous ici, de Wardes. Vous, botté, éperonné, et le fouet à la main!

– C'est la tenue qui convient à un homme qui part pour Le Havre. Demain, il n'y aura plus personne à Paris.

Et le nouveau venu salua cérémonieusement Malicorne, à qui son bel habit donnait des airs de prince.

– M. Malicorne, dit de Guiche à son ami.

De Wardes salua.

– M. de Wardes, dit de Guiche à Malicorne.

Malicorne salua à son tour.

– Voyons, de Wardes, continua de Guiche, dites-nous cela, vous qui êtes à l'affût de ces sortes de choses: quelles charges y a-t-il encore à donner à la cour, ou plutôt dans la maison de Monsieur?

– Dans la maison de Monsieur? dit de Wardes en levant les yeux en l'air pour chercher. Attendez donc… celle de grand écuyer, je crois.

– Oh! s'écria Malicorne, ne parlons point de pareils postes, monsieur; mon ambition ne va pas au quart du chemin.

De Wardes avait le coup d'œil plus défiant que de Guiche, il devina tout de suite Malicorne.

– Le fait est, dit-il en le toisant, que, pour occuper cette charge, il faut être duc et pair.

– Tout ce que je demande, moi, dit Malicorne, c'est une charge très humble; je suis peu et ne m'estime point au-dessus de ce que je suis.

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