Les Pardaillan – Livre I
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En 1553, Jeanne, fille du seigneur de Piennes, ?pouse secr?tement Fran?ois, le fils a?n? du conn?table de Montmorency. La guerre qui s'ach?ve contre Charles Quint s?pare le jeune couple. Jeanne se retrouvant seule, met au monde une petite fille Lo?se. Mais Henri, fr?re de Fran?ois, est amoureux lui aussi de Jeanne et d?vor? par la jalousie. Lors du retour de Fran?ois, Henri fait enlever la petite Lo?se par le vieux chevalier Honor? de Pardaillan et oblige Jeanne ? s'accuser d'adult?re devant son ?poux qui la quitte effondr?…
Z?vaco, auteur anarchiste et populaire, nous propose, avec ce cycle de dix romans, dans un style alerte, vif et piquant, une histoire pleine d'action et de rebondissements qui ne pourra que plaire, par exemple, aux amoureux de Dumas. Comme dans le cycle des Valois – La Reine Margot, La Dame de Monsoreau et Les Quarante-cinq – la trame historique, tr?s bien m?l?e ? la fiction, nous fait vivre avec les grands personnages que sont Catherine de M?dicis, Charles IX, Henri III, Henri de Guise, etc.
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Ayant copieusement dîné – autre particularité qui lui donne une place spéciale dans la tribu des amoureux, gens de peu d’appétit -, le chevalier reboucla son ceinturon, compléta son armement au moyen d’un court poignard à lame solide, et, par les rues silencieuses, noires et désertes, se rendit à l’hôtel de l’amiral Coligny.
Comme le lui avait recommandé Déodat, il frappa trois coups légers à la petite porte bâtarde.
Presque aussitôt, il vit le judas s’entrouvrir. Évidemment, quelqu’un devait veiller en permanence derrière cette porte.
Pardaillan approcha son visage du judas et prononça à voix basse les deux mots convenus:
– Jarnac et Moncontour…
Aussitôt, la porte s’ouvrit et un homme parut, couvert d’une cuirasse de cuir, un pistolet à la main.
– Qui demandez-vous? questionna-t-il d’une voix assez rude.
– Je voudrais voir mon ami Déodat, fit Pardaillan qui se demandait déjà s’il n’allait pas mieux réussir à l’hôtel Coligny qu’à l’hôtel Montmorency.
– Excusez-moi, monsieur, reprit l’homme qui s’adoucit aussitôt: voulez-vous me dire votre nom?
– Je suis le chevalier de Pardaillan.
L’homme étouffa un cri de joie, ouvrit la porte toute grande et attira le jeune homme dans l’intérieur d’une cour.
– Monsieur de Pardaillan, s’écria-t-il alors. Ah! soyez le bienvenu! Je désirais tant vous connaître!…
– Pardonnez-moi, fit le chevalier interloqué, mais…
– Vous ne me connaissez pas, n’est-ce pas? Eh bien, nous ferons connaissance… je suis M. de Téligny.
