JOSEPH BALSAMO Memoires dun medecin Tome IV

На нашем литературном портале можно бесплатно читать книгу JOSEPH BALSAMO Memoires dun medecin Tome IV, Dumas Alexandre-- . Жанр: Историческая проза. Онлайн библиотека дает возможность прочитать весь текст и даже без регистрации и СМС подтверждения на нашем литературном портале bazaknig.info.
JOSEPH BALSAMO Memoires dun medecin Tome IV
Название: JOSEPH BALSAMO Memoires dun medecin Tome IV
Автор: Dumas Alexandre
Дата добавления: 16 январь 2020
Количество просмотров: 195
Читать онлайн

JOSEPH BALSAMO Memoires dun medecin Tome IV читать книгу онлайн

JOSEPH BALSAMO Memoires dun medecin Tome IV - читать бесплатно онлайн , автор Dumas Alexandre

Les «M?moires d'un m?decin» est une suite romanesque qui a pour cadre la R?volution Fran?aise et qui comprend «Joseph Balsamo», «le Collier de la reine», «Ange Pitou» et la «Comtesse de Charny». Cette grande fresque, tr?s int?ressante sur le plan historique, captivante par son r?cit, a une grande force inventive et une port?e symbolique certaine.

«Joseph Balsamo» s'ouvre en 1770 sur un Prologue ?sot?rique: sur le mont Tonnerre sont r?unis les chefs de la franc-ma?onnerie universelle. Un inconnu qui se pr?sente comme le nouveau Messie, l'homme-Dieu – «Je suis celui qui est» -, proph?tise la R?volution universelle, qui sera lanc?e par la France, o? il se charge de devenir l'agent de la Providence. Cet inconnu s'appelle Joseph Balsamo, alias Cagliostro.

Trois trames vont s'entrem?ler tout au long du roman:

La lutte pour le pouvoir entre le parti de la dauphine, Marie-Antoinette, et celui de la Du Barry.

L'amour malheureux de Gilbert, petit paysan ambitieux, pour la belle Andr?e de Taverney, et le roman d'apprentissage de Gilbert qui, ayant suivi Andr?e ? Paris, devient d'abord le jouet de la Du Barry, puis est adopt? par son p?re spirituel, le philosophe Jean-Jacques Rousseau.

Enfin, le drame qui se joue entre Balsamo, Lorenza – m?dium qui assure, gr?ce ? son don de double vue, la puissance de Balsamo, qui le hait lorsqu'elle est ?veill?e et l'adore lorsqu'elle est endormie – et Althotas – qui cherche l'?lixir de longue vie, pour lequel il lui faut le sang d'une vierge…

Внимание! Книга может содержать контент только для совершеннолетних. Для несовершеннолетних чтение данного контента СТРОГО ЗАПРЕЩЕНО! Если в книге присутствует наличие пропаганды ЛГБТ и другого, запрещенного контента - просьба написать на почту [email protected] для удаления материала

1 ... 49 50 51 52 53 54 55 56 57 ... 90 ВПЕРЕД
Перейти на страницу:

– Il faut qu’elle se rappelle, il faut qu’elle parle; ordonnez-le-lui.

– Mais, si elle était dans le sommeil?…

– L’âme veillait.

Alors il se leva, étendit la main vers Andrée et, avec un froncement de sourcils qui indiquait un redoublement de volonté et d’action:

– Souvenez-vous, dit-il, je le veux.

– Je me souviens, dit Andrée.

– Oh! fit Philippe essuyant son front.

– Que voulez-vous savoir?

– Tout!

– À partir de quel moment?

– À partir du moment où vous vous êtes couchée.

– Vous voyez-vous vous-même? demanda Balsamo.

– Oui, je me vois. Je tiens à la main le verre préparé par Nicole… Oh! mon Dieu!

– Quoi? Qu’y a-t-il?

– Oh! la misérable!

– Parle, ma sœur, parle.

– Ce verre contient un breuvage préparé; si je le bois, je suis perdue.

– Un breuvage préparé! s’écria Philippe: dans quel but?

– Attends! attends!

– D’abord le breuvage.

– J’allais le porter à mes lèvres, mais… en ce moment…

– Eh bien?

– Le comte m’appela.

– Quel comte?

– Lui, dit Andrée étendant sa main vers Balsamo.

– Et alors?

– Alors, je reposai le verre et je m’endormis.

– Après? après? demanda Philippe.

– Je me levai, et j’allai le rejoindre.

– Où était le comte?

– Sous les tilleuls, en face de ma fenêtre.

– Et le comte n’est jamais entré chez vous, ma sœur?

– Jamais.

Un regard de Balsamo adressé à Philippe lui dit clairement: «Vous voyez si je vous trompais, monsieur?»

– Et vous dites que vous allâtes rejoindre le comte?

– Oui. Je lui obéis quand il m’appelle.

– Que vous voulait le comte?

Andrée hésita.

– Dites, dites, s’écria Balsamo; je n’écouterai pas.

Et il retomba sur son fauteuil en ensevelissant sa tête dans ses mains, comme pour empêcher le bruit de la parole d’Andrée de venir jusqu’à lui.

– Dites, que vous voulait le comte? répéta Philippe.

– Il voulait me demander des nouvelles…

Elle s’arrêta de nouveau; on eût dit qu’elle craignait de briser le cœur du comte.

– Continuez, ma sœur, continuez, dit Philippe.

– D’une personne qui s’était évadée de sa maison, et – Andrée baissa la voix -, et qui est morte depuis.

Si bas qu’Andrée eût prononcé ces paroles, Balsamo les entendit ou les devina, car il poussa un sombre gémissement.

Philippe s’arrêta; il y eut un moment de silence.

– Continuez, continuez, dit Balsamo, votre frère veut tout savoir, mademoiselle; il faut que votre frère sache tout. Après que cet homme eut reçu les renseignements qu’il désirait, que fit-il?

– Il s’enfuit, dit Andrée.

– Vous laissant dans le jardin? demanda Philippe.

– Oui.

– Que fîtes-vous alors?

– Comme il s’éloignait de moi, comme la force qui me soutenait s’éloignait avec lui, je tombai.

– Évanouie?

– Non, toujours endormie, mais d’un sommeil de plomb.

– Pouvez-vous rappeler ce qui vous arriva pendant ce sommeil?

– Je tâcherai.

– Eh bien, qu’est-il arrivé? Dites.

– Un homme est sorti d’un buisson, m’a prise dans ses bras et m’a apportée…

– Où cela?

– Ici, dans mon appartement.

– Ah!… et cet homme, le voyez-vous?

– Attendez… oui… oui… Oh! continua Andrée avec un sentiment de dégoût et de malaise. Ah! c’est encore ce petit Gilbert!

– Gilbert?

– Oui.

– Que fit-il?

– Il me déposa sur ce sofa.

– Après?

– Attendez…

– Voyez, voyez, dit Balsamo, je veux que vous voyiez.

– Il écoute… il va dans l’autre chambre… il recule comme effrayé… il entre dans le cabinet de Nicole… Mon Dieu! mon Dieu!

– Quoi!

– Un homme le suit; et moi, moi qui ne peux pas me lever, me défendre, crier, moi qui dors!

– Quel est cet homme?

– Mon frère! mon frère!

Et le visage d’Andrée exprima la plus profonde douleur.

– Dites quel est cet homme, ordonna Balsamo, je le veux!

– Le roi, murmura Andrée, c’est le roi.

Philippe frissonna.

– Ah! murmura Balsamo, je m’en doutais.

– Il s’approche de moi, continua Andrée, il me parle, il me prend dans ses bras, il m’embrasse. Oh! mon frère! mon frère!

De grosses larmes roulaient dans les yeux de Philippe, tandis que sa main étreignait la poignée de l’épée que lui avait donnée Balsamo.

– Parlez! parlez! continua le comte d’un ton de plus en plus impératif.

– Oh! quel bonheur! il se trouble… il s’arrête… il me regarde… il a peur… il fuit… Andrée est sauvée!

Philippe aspirait, haletant, chaque parole qui sortait de la bouche de sa sœur.

– Sauvée! Andrée est sauvée! répéta-t-il machinalement.

– Attends, mon frère, attends!

Et la jeune fille, comme pour se soutenir, cherchait l’appui du bras de Philippe.

– Après? après? demanda Philippe.

– J’avais oublié.

– Quoi?

1 ... 49 50 51 52 53 54 55 56 57 ... 90 ВПЕРЕД
Перейти на страницу:
Комментариев (0)
название