Les Mysteres De Paris Tome II

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Les Mysteres De Paris Tome II
Название: Les Mysteres De Paris Tome II
Автор: Sue Eug?ne
Дата добавления: 16 январь 2020
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Les Mysteres De Paris Tome II - читать бесплатно онлайн , автор Sue Eug?ne

Voici un roman mythique, presque ? l'?gal du Comte de Monte-Cristo ou des Trois mousquetaires, un grand roman d'aventures, foisonnant, qui nous d?crit un Paris myst?rieux et inconnu, d?voil? dans ses recoins les plus secrets, un Paris exotique o? les apaches de Paris remplacent ceux de l'Am?rique.

Errant dans les rues sombres et dangereuses de la Cit?, d?guis? en ouvrier, le prince Rodolphe de G?rolstein sauve une jeune prostitu?e, Fleur-de-Marie, dite la Goualeuse, des brutalit?s d'un ouvrier, le Chourineur. Sans rancune contre son vainqueur, le Chourineur entra?ne Rodolphe et Fleur-de-Marie dans un tripot, Au Lapin Blanc. L?, le Chourineur et Fleur-de-Marie content leur triste histoire ? Rodolphe. Tous deux, livr?s d?s l'enfance ? l'abandon et ? la mis?re la plus atroce, malgr? de bons instincts, sont tomb?s dans la d?gradation: le meurtre pour le Chourineur, dans un moment de violence incontr?l?e, la prostitution pour Fleur-de-Marie. Rodolphe se fait leur protecteur et entreprend de les r?g?n?rer en les arrachant ? l'enfer du vice et de la mis?re o? ils sont plong?s…

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Anastasie leva les bras au ciel.

– Mon ennemi le plus acharné venir me baiser au front!… me forcer à subir ses dégoûtantes caresses, après m’avoir odieusement persécuté pour posséder de mes cheveux!… une pareille monstruosité me donna beaucoup à penser et me paralysa… Cabrion profita de ma stupeur pour me remettre mon chapeau sur la tête, puis, d’un coup de poing, il me l’enfonça jusque sur les yeux, comme vous l’avez vu. Ce dernier outrage me bouleversa, la mesure fut comblée, tout tourna autour de moi, et je m’évanouis au moment où je le voyais, par-dessous les bords de mon chapeau, sortir de la loge aussi tranquillement, aussi lentement qu’il y était entré.

Puis, comme si ce récit eût épuisé ses forces, M. Pipelet retomba sur sa chaise en levant ses mains au ciel en manière de muette imprécation.

Rigolette sortit brusquement, son courage était à bout, son envie de rire l’étouffait; elle ne put se contraindre plus longtemps. Rodolphe avait lui-même difficilement gardé son sérieux.

Tout à coup, cette rumeur confuse qui annonce l’arrivée d’un rassemblement populaire retentit dans la rue; on entendit un grand tumulte en dehors de la porte de l’allée, et bientôt des crosses de fusil résonnèrent sur la dalle de la porte.

VIII L’arrestation

– Mon Dieu! monsieur Rodolphe, s’écria Rigolette en accourant pâle et tremblante, il y a là un commissaire de police et la garde!

– La justice divine veille sur moi! dit M. Pipelet dans un élan de religieuse reconnaissance; on vient arrêter Cabrion… Malheureusement il est trop tard!

Un commissaire de police, reconnaissable à l’écharpe que l’on apercevait sous son habit noir, entra dans la loge; sa physionomie était grave, digne et sévère.

– Monsieur le commissaire, il est trop tard, le malfaiteur s’est évadé! dit tristement M. Pipelet; mais je puis vous donner son signalement… Sourire atroce, regards effrontés… manières…

– De qui parlez-vous? demanda le magistrat.

– De Cabrion! monsieur le commissaire… Mais, en se hâtant, il serait peut-être encore temps de l’atteindre, répondit M. Pipelet.

– Je ne sais pas ce que c’est que Cabrion, dit impatiemment le magistrat; le nommé Jérôme Morel, ouvrier lapidaire, demeure dans cette maison?

– Oui, mon commissaire, dit Mme Pipelet, se mettant au port d’arme.

– Conduisez-moi à son logement.

– Morel le lapidaire! reprit la portière au comble de la surprise; mais c’est la brebis du bon Dieu! Il est incapable de…

– Jérôme Morel demeure-t-il ici, oui ou non?

– Il y demeure, mon commissaire… avec sa famille, dans une mansarde.

– Conduisez-moi donc à cette mansarde.

Puis s’adressant à un homme qui l’accompagnait, le magistrat lui dit:

– Que les deux gardes municipaux attendent en bas et ne quittent pas l’allée. Envoyez Justin chercher un fiacre.

L’homme s’éloigna pour exécuter ces ordres.

– Maintenant, reprit le magistrat en s’adressant à M. Pipelet, conduisez-moi chez Morel.

– Si ça vous est égal, mon commissaire, je remplacerai Alfred; il est indisposé des suites de Cabrion… qui, comme les choux, lui reste sur le pylore.

– Vous ou votre mari, peu importe, allons!

Et, précédé de Mme Pipelet, il commença de monter l’escalier; mais bientôt il s’arrêta, se voyant suivi par Rodolphe et par Rigolette.

– Qui êtes-vous? Que voulez-vous? leur demanda-t-il.

– C’est les deux locataires du quatrième, dit Mme Pipelet.

– Pardon! monsieur, j’ignorais que vous fussiez de la maison, dit-il à Rodolphe.

Celui-ci, augurant bien des manières polies du magistrat, lui dit:

– Vous allez trouver une famille désespérée, monsieur; je ne sais quel nouveau coup menace ce malheureux artisan, mais il a été cruellement éprouvé cette nuit… Une de ses filles, déjà épuisée par la maladie, est morte… sous ses yeux… morte de froid et de misère…

– Serait-il possible?

– C’est la vérité, mon commissaire, dit Mme Pipelet. Sans monsieur, qui vous parle, et qui est le roi des locataires, puisqu’il a sauvé par ses bienfaits le pauvre Morel de la prison, toute la famille du lapidaire serait morte de faim.

Le commissaire regardait Rodolphe avec autant d’intérêt que de surprise.

– Rien de plus simple, monsieur, reprit celui-ci; une personne très-charitable, sachant que Morel, dont je vous garantis l’honneur et la probité, était dans une position aussi déplorable que peu méritée, m’a chargé de payer une lettre de change pour laquelle les recors allaient traîner en prison ce pauvre ouvrier, seul soutien d’une famille nombreuse.

À son tour, frappé de la noble physionomie de Rodolphe et de la dignité de ses manières, le magistrat lui répondit:

– Je ne doute pas de la probité de Morel; je regrette seulement d’avoir à remplir une pénible mission devant vous, monsieur, qui vous intéressez si vivement à cette famille.

– Que voulez-vous dire, monsieur?

– D’après les services que vous avez rendus aux Morel, d’après votre langage, je vois, monsieur, que vous êtes un galant homme. N’ayant d’ailleurs aucune raison de cacher l’objet du mandat que j’ai à exercer, je vous avouerai qu’il s’agit de l’arrestation de Louise Morel, la fille du lapidaire.

Le souvenir du rouleau d’or offert aux gardes du commerce par la jeune fille revint à la pensée de Rodolphe.

– De quoi est-elle donc accusée, mon Dieu?

– Elle est sous le coup d’une prévention d’infanticide.

– Elle! Elle!… Oh! son pauvre père!

– D’après ce que vous m’apprenez, monsieur, je conçois que, dans les tristes circonstances où se trouve cet artisan, ce nouveau coup lui sera terrible… Malheureusement je dois obéir aux ordres que j’ai reçus.

– Mais il s’agit seulement d’une simple prévention? s’écria Rodolphe. Les preuves manquent, sans doute?

– Je ne puis m’expliquer davantage à ce sujet… La justice a été mise sur la voie de ce crime, ou plutôt de cette présomption, par la déclaration d’un homme respectable à tous égards… le maître de Louise Morel.

– Jacques Ferrand le notaire? dit Rodolphe indigné.

– Oui, monsieur… Mais pourquoi cette vivacité?

– M. Jacques Ferrand est un misérable, monsieur!

– Je vois avec peine que vous ne connaissez pas celui dont vous parlez, monsieur; M. Jacques Ferrand est l’homme le plus honorable du monde; il est d’une probité reconnue de tous.

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