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Le Prisonnier De Zenda

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Le Prisonnier De Zenda
Название: Le Prisonnier De Zenda
Автор: Hope Anthony
Дата добавления: 16 январь 2020
Количество просмотров: 243
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Le Prisonnier De Zenda - читать бесплатно онлайн , автор Hope Anthony

?crit en 1894, ce court roman d'Anthony Hope est devenu un classique du livre d'aventures outre-manche, m?me s'il reste m?connu en France, malgr? plusieurs adaptations au cin?ma et ? la t?l?vision.

Rudolf Rassendyll, cadet d'une bonne famille anglaise sympathique mais d'un temp?rament peu s?rieux, d?cide d'aller passer quelques jours de vacances en Ruritanie (un royaume fictif style balkanique) qui va bient?t c?l?brer le couronnement de Rudolf V, qui suite ? un scandale ayant eu lieu plus d'un si?cle auparavant, se trouve ?tre le lointain cousin de Rassendyll.

Celui-ci faisant la connaissance du roi au cours d'une petite promenade en for?t la veille du couronnement, s'aper?oit qu'il en est le sosie quasi-parfait. Tr?s amus? par la situation, le futur Rudolf V l'invite ? passer la soir?e dans son pavillon de chasse. Manque de bol, le vilain demi-fr?re de Rudolf, Black Michael, s'arrange pour que le vin du roi soit drogu?, le rendant indisponible pour la c?r?monie du lendemain. Comme on s'en doute, Rassendyll va prendre momentan?ment sa place pour lui sauver la mise, et c'est le d?but des ennuis.

Il y a plusieurs choses excellentes dans ce roman. La premi?re et non des moindres, c'est la suspension d'incr?dulit? ? laquelle l'auteur nous fait parvenir sans probl?me. Parce qu'apr?s le petit r?sum? que vous venez de lire, votre r?action doit ?tre sans doute: "c'est quoi ces conneries? Personne ne va gober quelque chose d'aussi gros".

Eh bien si. La narration est enjou?e, rapide et naturelle, si bien qu'on est entra?n? dans le r?cit sans prendre la peine de se poser des questions et on suit les aventures de Rudolf Rassendyll, un branleur de premi?re classe qui se r?v?le un habile souverain, sans tilter. Autre r?ussite du bouquin, c'est le personnage de Rupert de Hentzau, homme de main de Black Michael, qui se r?v?le plus marquant que son ma?tre. Jeune, plein d'humour et totalement d?nu? de scrupules, Rupert est le genre de m?chant qui semble prendre tellement de plaisir ? l'?tre que ce plaisir en devient contagieux et chacune de ses apparitions vaut son pesant de cacahu?tes.

Le livre trouve une conclusion convenable, m?me si on sent qu'il y a possibilit? d'une suite… Qui existe et s'intitule Rupert De Hentzau. Comme quoi c'est vraiment lui la star.

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Et, saisissant une chaise, qu’il pouvait à peine tenir de ses mains débiles, et dont il se fit une espèce de bouclier, il s’avança de notre côté. Je sentis l’espérance renaître dans mon cœur.

«Viens! Viens! criai-je. Jette-la-lui dans les jambes!»

Detchard répliqua par une attaque désespérée. Je crus que c’en était fait de moi.

«Avance, avance donc! criai-je. Viens prendre ta part de la danse!»

Le roi, riant toujours, avançait sa chaise devant lui. Detchard, poussant un formidable juron, se retourna, et tourna son épée contre le roi. Il l’atteignit sans doute, car celui-ci s’affaissa avec un gémissement.

Le misérable alors se jeta de nouveau sur moi; mais, de sa propre main, il avait préparé sa ruine; en se retournant, son pied glissa dans la mare de sang où gisait le cadavre du pauvre médecin. Il chancela et tomba. Je me précipitai, je le saisis à la gorge et, avant qu’il eût pu se reconnaître, je lui plantai mon épée au travers du corps. Il tomba sur le cadavre de sa victime.

Le roi était-il mort? Ce fut ma première pensée. Je courus à lui. Il était étendu, sans connaissance, une blessure béante au front. Mais, avant que j’eusse pu m’assurer s’il respirait encore, je fus troublé par un bruit de chaînes au-dehors. On baissait le pont-levis. J’allais être pris comme dans une souricière, et le roi avec moi.

Que faire? Vivant ou mort, j’abandonnai le roi à la Providence, je pris mon épée et je passai dans la première pièce.

Si c’étaient mes hommes qui avaient baissé le pont-levis, tout était bien. Mes yeux tombèrent alors sur les revolvers chargés, j’en pris un et m’arrêtai un moment pour écouter à la porte de l’autre chambre. Pour écouter, dis-je? Oui, et pour reprendre ma respiration: je déchirai la manche de ma chemise et j’enroulai un morceau de toile autour de mon bras blessé; puis j’écoutai à nouveau. J’aurais donné tout au monde pour entendre la voix de Sapt. Car j’étais abattu, fatigué, épuisé. Et ce chat sauvage de Rupert Hentzau circulait en liberté dans le château! Comme il m’était plus facile de défendre l’étroite porte au sommet de l’escalier que l’entrée de la chambre beaucoup plus large, j’escaladai les marches et me tins immobile, aux écoutes.

Quel était ce bruit? Un étrange bruit assurément, étant donné le lieu et l’heure. C’était le rire, le rire tranquille, méprisant, heureux, de Rupert Hentzau. Je pouvais difficilement comprendre qu’un homme sain d’esprit fût capable de rire à ce moment. Ce rire me fit comprendre que mes gens n’étaient pas arrivés; car ils auraient déjà tué Rupert s’ils eussent été là.

L’horloge sonna deux heures et demie. Deux heures et demie! N’ayant pas trouvé la porte ouverte, nos amis avaient dû, après m’avoir cherché sur la berge, retourner à Tarlenheim porter la nouvelle de la mort du roi et de la mienne. Un moment, je m’appuyai, défaillant, contre la porte. Mon courage m’abandonnait. Mais je me redressai bientôt, en entendant Rupert qui criait avec un accent plein de défi:

«Eh bien! maintenant que le pont est baissé, qui vous empêche d’avancer?… Par Dieu! je donnerais quelque chose pour voir le duc Noir!…, Allons, arrière, valetaille!… Michel, viens donc te battre: tu peux bien te battre pour elle!»

Si le combat devenait un trio, je pouvais encore y faire ma partie… Je fis doucement tourner la clef dans la serrure, et je regardai dehors.

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