Les paroles de 255 chansons
На нашем литературном портале можно бесплатно читать книгу Les paroles de 255 chansons, Piaf Edith-- . Жанр: Поэзия. Онлайн библиотека дает возможность прочитать весь текст и даже без регистрации и СМС подтверждения на нашем литературном портале bazaknig.info.
Название: Les paroles de 255 chansons
Автор: Piaf Edith
Дата добавления: 16 январь 2020
Количество просмотров: 109
Les paroles de 255 chansons читать книгу онлайн
Les paroles de 255 chansons - читать бесплатно онлайн , автор Piaf Edith
Внимание! Книга может содержать контент только для совершеннолетних. Для несовершеннолетних чтение данного контента СТРОГО ЗАПРЕЩЕНО! Если в книге присутствует наличие пропаганды ЛГБТ и другого, запрещенного контента - просьба написать на почту [email protected] для удаления материала
Перейти на страницу:
Les hiboux
Paroles: E. Joullot. Musique: P. Dalbret 1936
Il y en a qui viennent au monde veinards.
D'autres, au contraire, toute leur vie sont bignards.
Mon père était, pairaît-il, un baron.
Ma mère était boniche dans sa maison.
L'patron lui ayant fait du boniment
Et, de plus, lui ayant fait un enfant,
Ma pauv'baronne, par la patronne,
Fut balancée en vitesse, et comment!
Pour me nourrir ma mère devint catin
Et moi, depuis, j'suis d'venu un vaurien.
C'est nous qui sommes les hiboux.
Les apaches, les voyous,
Ils en foutent pas un coup.
Dans le jour, nous planquons nos mirettes,
Mais le soir nous sortons nos casquettes.
Nos femmes triment sur l'Sébasto
Pendant qu'nous, chez l'bistrot, dans un coin, bien au chaud,
On fait sa p'tite belote avec des mecs comme nous,
Des coquins, des apaches, des hiboux.
Faut pas s'tromper: nous ne sommes pas bons à tout.
On est des poisses, des copards, et c'est tout.
On n'nous rencontre jamais sur les boulevards,
Seulement le soir, pour chasser leur cafard.
Les gens rupins et blasés, les vicieux,
Avec leurs poules qui nous font les doux yeux,
Viennent dans nos bouges boire du vin rouge
Et en dansant, elles nous appellent… Oh mon Dieu!…
On sent leur chaleur qui frémit dans nos bras,
Alors on serre en leur disant tout bas:
C'est nous qui sommes les hiboux.
Les apaches, les voyous,
Ils en foutent pas un coup.
Dans le jour, nous planquons nos mirettes,
Mais le soir nous sortons nos casquettes.
Nos femmes triment sur l'Sébasto
Pendant qu'nous, chez l'bistrot, dans un coin, bien au chaud,
On fait sa p'tite belote avec des mecs comme nous,
Des coquins, des apaches, des hiboux.
Y'en a qui croient être des hommes affranchis.
Aha! Y m'font marrer avec tous leurs chichis.
Nous, on sait bien que ça finira au grand air,
Le cou serré dans l'truc à m'sieur Débler,
A moins qu'un soir, un mahoutin, un costaud,
Nous r'file un coup d'son surin dans la peau.
Ça finit vite, sans eau bénite.
Nos héritiers qui touchent tous des bigorneaux,
Nous les toquards on claque dans un sale coup.
Oh! Que ce soit là ou ailleurs, on s'en fout!…
C'est nous qui sommes les hiboux.
Les apaches, les voyous,
Il en coûte pas un coup.
Dans le jour, nous planquons nos mirettes,
Mais, le soir, nous sortons nos casquettes.
Ecoutez ça, vous les rupins:
Gare à moi, le coquin, quand chacun fera son chemin.
Si mon père n'avait pas agi comme un voyou,
Moi aussi, j's'rais p't'être un homme comme vous…
Перейти на страницу: