Le Joyau des sept etoiles

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Le Joyau des sept etoiles
Название: Le Joyau des sept etoiles
Автор: Stoker Bram
Дата добавления: 16 январь 2020
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Le Joyau des sept etoiles - читать бесплатно онлайн , автор Stoker Bram

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Au moment où je me levais de mon fauteuil et m'avançais, Miss Trelawny leva les yeux vers moi. Quand elle me vit elle poussa un cri, bondit sur ses pieds, me montra du doigt. Je n'oublierai jamais cet étrange tableau: Miss Trelawny drapée dans sa longue chemise tachée de traînées de sang qui descendaient jusqu'à ses pieds nus. Je pense que je m'étais simplement endormi; quelle que soit l'influence qui ait agi sur Mr. Trelawny et sur la Nurse Kennedy – et à un degré moindre sur le sergent Daw -, j'y avais échappé. Le masque respiratoire avait été d'une certaine utilité, mais il n'avait pas permis d'éviter la tragédie dont j'avais les conséquences sous les yeux. Je peux comprendre aujourd'hui – je pouvais même le comprendre à l'époque – la terreur que mon aspect pouvait déclencher, surtout en intervenant après tout ce qui venait de se passer. Je portais encore ce masque, qui me recouvrait la bouche et le nez; mes cheveux s'étaient mis en désordre pendant mon sommeil. Arrivant soudain, ainsi accoutré et ébouriffé, au milieu de cette foule horrifiée, je devais avoir, dans cet étrange mélange de lumières, un aspect extraordinaire et terrifiant. Heureusement je m'en aperçus en temps voulu pour éviter une nouvelle catastrophe; car le détective à moitié hébété, qui agissait machinalement, chargeait son revolver et le levait dans ma direction pour me tirer dessus, quand je réussis à arracher mon masque et à lui crier de se tenir tranquille. Là aussi il agissait machinalement; ses yeux rouges éveillés à moitié seulement, n'avaient même pas l'intention de participer à une action consciente. Cependant, le danger était écarté.

Nous avons soulevé Mr. Trelawny et l'avons étendu sur le sofa où il reposait la veille; après avoir fait ce que nous pouvions pour lui, nous reportâmes notre attention sur l'infirmière. Malgré tout ce remue-ménage, elle n'avait pas bougé; elle était assise comme avant, toute droite et raide, elle respirait doucement et naturellement, elle avait un sourire placide. Comme il était manifestement inutile de tenter quoi que ce fût pour elle tant que le docteur n'était pas là, nous nous sommes mis à envisager la situation générale.

Pendant ce temps, Mrs. Grant avait emmené sa maîtresse pour la changer de vêtements; car elle était à présent revenue en robe de chambre et pantoufles, et les traces de sang avaient disparu de ses mains. Elle était beaucoup plus calme, mais elle tremblait lamentablement; et elle était d'une pâleur de morte. Quand elle regarda le poignet de son père, alors que je tenais le tourniquet, elle fit des yeux le tour de la pièce, en s'attardant successivement sur chacun de nous, mais sans avoir l'air d'y trouver le moindre réconfort. Il était tellement évident pour moi qu'elle ne savait pas par où commencer ou à qui se fier que, pour la rassurer, je lui dis:

– Je suis très bien à présent. Je m'étais simplement endormi.

Elle eut un haut-le-corps pour dire à voix basse:

– Endormi! Vous! quand mon père était en danger! Je croyais que vous étiez de garde!

Je sentis l'aiguillon du reproche; mais je désirais réellement lui venir en aide, si bien que je répondis:

– Assoupi seulement. C'est déjà assez mal, je le sais; mais il y a plus grave ici. Si je n'avais pas pris une précaution précise je serais peut-être dans l'état où se trouve en ce moment l'infirmière.

Elle porta rapidement les yeux sur l'étrange silhouette assise, raide et sinistre comme une statue peinte, et son visage se radoucit. Mue par son habituelle courtoisie, elle dit:

– Pardonnez-moi! Je ne voulais pas être désagréable. Mais je suis dans un tel état de désarroi et de peur que je sais à peine ce que je dis. Oh! C'est terrible! Je crains de nouveaux ennuis, de l'horreur et du mystère à tout instant.

Je fus touché au plus profond de moi-même par ces paroles et je lui dis avec une pleine sincérité:

– Ne m'accordez pas une seule pensée! Je ne le mérite pas. J'étais de garde, et je me suis néanmoins endormi. Tout ce que je puis dire c'est que je ne l'ai pas fait exprès; que j'ai essayé de l'éviter; mais j'ai été terrassé avant de m'en apercevoir. De toute façon, c'est fait à présent; on n'y peut rien changer. Nous pourrons peut-être un jour comprendre tout cela; mais dès maintenant, essayons de nous faire une idée de ce qui a pu se passer. Dites-moi ce que vous vous rappelez!

L'effort à faire pour se remémorer parut la stimuler; quand elle commença à parler, elle parut se calmer:

– Je dormais quand je me suis réveillée en sursaut avec l'horrible sensation que mon père était de nouveau exposé à un grand danger immédiat. J'ai sauté du lit et j'ai couru dans sa chambre, vêtue comme j'étais. Il faisait presque aussi noir que dans un four, mais quand j'ai ouvert la porte, il y a eu assez de lumière pour me permettre de voir les affaires de nuit de mon père dans le même état qu'au cours de la première nuit tragique, alors qu'il gisait de nouveau sur le plancher, juste au-dessous du coffre. J'ai cru alors être la victime d'un moment de folie.

Elle s'arrêta et se mit à frissonner. Mes yeux se portèrent alors sur le sergent Daw, qui continuait à jouer avec son revolver en visant on ne savait quoi. Je dis avec calme:

– Dites-nous maintenant, sergent Daw, sur quoi avez-vous tiré?

Habitué à obéir, le policier essaya de rassembler ses esprits. En promenant un regard circulaire sur les domestiques qui étaient restés dans la chambre, il dit avec cet air d'importance qui, d'après ce que je comprends, constitue l'attitude réglementaire d'un fonctionnaire de la police en présence d'étrangers:

– Ne pensez-vous pas, monsieur, que nous pourrions autoriser les domestiques à se retirer? Nous pourrons alors mieux approfondir la question.

Je fis un geste d'approbation; les domestiques se le tinrent pour dit et se retirèrent à contrecœur; le dernier referma la porte derrière lui. Alors le détective poursuivit:

– Je crois que je ferais mieux, monsieur, de vous raconter mes impressions, plutôt que de vous énumérer mes gestes. Dans la mesure où je m'en souviens, bien entendu.

Il y avait dans sa façon d'être une sorte de déférence mortifiée, qui résultait probablement du fait qu'il avait conscience de la curieuse position dans laquelle il se trouvait.

– J'ai été me coucher à moitié habillé – comme je suis en ce moment, et avec un revolver sous mon oreiller. C'est la dernière chose à laquelle je me rappelle avoir pensé. Je ne sais combien de temps j'ai dormi. J'avais éteint l'électricité et il faisait tout à fait noir. J'ai cru entendre un cri; mais je ne peux pas en être sûr car je me sentais vaseux comme quelqu'un qu'on réveille trop tôt après une très longue journée de travail. Non pas que cela ait été le cas cette fois-ci. En tout cas, je pensai aussitôt au pistolet. Je l'ai pris, et suis sorti sur le palier. Alors j'ai entendu comme un cri, ou plutôt un appel au secours, et je suis entré ici en courant. La chambre était sombre, car la lampe placée à côté de l'infirmière était éteinte; la seule lumière était celle du palier, qui arrivait par la porte ouverte. Miss Trelawny était à genoux par terre à côté de son père, et poussait des cris. J'ai cru voir quelque chose bouger entre moi et la fenêtre; alors, sans réfléchir, du fait que j'étais hébété et seulement à moitié éveillé j'ai tiré dessus. Cela s'est déplacé un peu plus vers la droite entre les fenêtres, et j'ai tiré de nouveau. Alors vous vous êtes levé du grand fauteuil avec tout cet attirail sur la figure. Il m'a semblé, comme j'étais, ainsi que je l'ai dit, hébété et seulement à moitié éveillé – je sais, monsieur, que vous voudrez bien en tenir compte -, il m'a semblé que c'était vous, car vous étiez dans la même direction que la chose sur laquelle j'avais tiré. Si bien que je m'apprêtais à tirer encore une fois quand vous avez ôté ce masque.

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